KEEMTAAN Gi - LES FORÇATS DU TRAVAIL
Question simple et pas attrape nigaud ? Le pays se porte-t-il bien ou mieux? La réponse est assurément non. Ceux qui sont appelés à lui redonner un visage plus avenant n’ont pas encore toutes les manettes après tout ce quis’est passé ces deux dernières années en plus du coup de Jarnac livré par l’ex- Chef quelquesjours avant qu’il ne termine son mandat à la tête du pays. Les défis sont immenses et les chantiers colossaux. En attendant que les nouvelles autorités impriment leurs marques et apportent le sourire aux ménages, ceux-ci se sont davantage appauvris. En plus d’une masse de jeunes chômeurs dont certains continuent de se suicider en mer. Ces desperados cherchent à échapper à une indigence qui prévaut dans leur pays prétendument « émergent » ! Il faut admettre que les bourses familiales et les cash transferts ont été un pied de nez à la pauvreté qui tire toujours la langue à la plèbe. En 2022, ils avaient consacré 45 % des 6400 milliards du budget, donc 2880 milliards, au social, plutôt qu’à la création d’entreprises sur des investissements productifs. Ce qui aurait pu donner plus de réussite à la fête du Travail, célébrée dans un pays où ce qui manque le plus, c’est justement des emplois. Ceci au moment où le tissu industriel est à l’agonie et des centaines d’entreprises jettent leurs employés dans la rue. Plutôt que de mettre des centaines de milliards dans le social comme l’avait faitson prédécesseur, Seugn Bass veut un secteur privé fort et soutenu par l’Etat. Aux leaders des organisations patronales, il leur a ainsi dit son engagement à les soutenir. Ce qui serait bénéfique à la masse de jeunes diplômés et autres bien formés qui frappe chaque année à la porte d’entreprises qui peinent à recruter, essoufflées qu’elles sont par le forcing d’entreprises étrangères qui font main basse sur les gros marchés de l’Etat et réduisant leurs employés en forçats. Banco donc pour un soutien fort au secteur privé national. Nos entreprises nationalesse porteraient ainsi beaucoup mieux avec un effet d’entraînement sur tous les secteurs de notre économie. Une économie, hélas, dominée par le secteur informel absent de la fête du Travail.
kaccoor bi - le temoin
LA LUTTE (LAMB) ENDEUILLEE GASTON MBENGUE S’EN EST ALLE !
La lutte sénégalaise ( lamb) est en deuil après la disparition du célèbre promoteur et homme d’affaires Gaston Mbengue. Il est décédé, hier, des suites d’une longue maladie à l’âge de 73 ans. Avec sa structure événementielle « Gaston Production », Gaston Mbengue a fait promouvoir la lutte avec frappe et innover l’organisation de l’arène sénégalaise. Au-delà du Sport, c’est la lutte qui perd ainsi un acteur voire un promoteur hors pair, un homme généreux, un travailleur infatigable. De son vivant, Gaston Mbengue n’était pas seulement le « Gaston » de la lutte, il était aussi le « Gaston » de la presse nationale. Et particulièrement du Groupe « Le Témoin » où Gaston Mbengue a acheté sa première tranche d’antenne à travers notre radio Top-Fm (107.0) pour une émission de lutte animée par feu Jacques Diéne. C’était en 2000, il y a de cela 24 ans. Juste pour rappeler entre « Le Témoin » et Gaston Mbengue, c’est une vieille amitié qui vient de s’éteindre dans la douleur et la consternation. Les membres de la rédaction du Groupe « Le Témoin » présentent leurs sincères condoléances à la famille éplorée et particulièrement à sa grande sœur Mme Aminata Mbengue Ndiaye, Présidente du Haut Conseil des Collectivités territoriales (Hcct)
JUSTICE DIOMAYE EFFACE TOUTES LES NOMINATIONS DU 29 MARS DE MACKY
Diomaye Bassirou Faye a décidé tout simplement d’effacer toutes les nominations de son prédécesseur en date du 29 mars au niveau de la Cour Suprême, des présidents de Tribunal de Grande Instance de Diourbel, de Louga, de la Cour d’Appel de St-Louis. L’abrogation s’est aussi étendue de la Cour d’Appel de St-Louis, d’un juge au Travail du Tribunal Hors classe de Dakar, Du Procureur de Guédiawaye, d’un avocat général près de la Cour suprême et du Président du Collèges des juges d’instruction du Pool judiciaire financier. Un tollé avait suivi cette décision du président sortant Macky Sall à quelques jours de son départ du palais le 02 avril. L’information de l’annulation de ces décisions n’avait jamais été suivie par la publication des décrets y afférents. Ces documents signés le 03 avril par le président Bassirou Diomaye Faye sont désormais disponible. Seulement cette approche du président Faye a été dénoncée par l’ancien magistrat Ibrahima Harouna Déme. Ce dernier indique à travers un texte intitulé « On ne soigne pas le mal par le pire ». « Aucune nomination régulière et légale de magistrat ne peut être faite, ni retirée sans réunion préalable du Conseil supérieur de la magistrature ». Une manière pour l’ancien magistrat de dire que le président Diomaye a violé l’art 80 de la Constitution.
YANCOBA DIATTARA MINISTRE DU TRAVAIL
Le ministre du Travail Yancoba Diattara a participé hier à la manifestation des centrales syndicales à la Place de l’Indépendance. Il a indiqué que le paiement du salaire est une question sacrée qu’il va falloir honorer à temps. «Il y a longtemps, le Sénégal n’a pas pu célébrer comme à l’accoutumée la fête du 1e mai. Mais notons que ça se passe dans le contexte où c’est la première fête du Travail de son excellence le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, du Premier ministre Ousmane Sonko et du Gouvernement de rupture et du changement systémique. Qui coïncide également avec, aujourd’hui, la rencontre entre le Président et toutes les centrales syndicales et les forces vives de la nation. Je suis passé aujourd’hui sur invitation des centrales syndicales pour communier ensemble avec elles, communier et célébrer la fête du Travail » a souligné Yancoba Diattara. « Ce qui s’est passé dans un contexte qui fait renaitre l’espoir pour ce pays, dans un contexte très tendu parce qu’il y a des retards de salaire notés par- ci et par- là. Or le paiement du salaire à temps est une question qu’il va falloir honorer. Il y a aussi une certaine difficulté dans le cadre du coût de la vie... Aujourd’hui, la bonne nouvelle est que tous les Sénégalais se sont inscrits dans un élan de solidarité et de sursaut national pour qu’ensemble, nous nous attaquions aux problèmes qui sont les nôtres. Parce que la solution ne peut pas venir ailleurs que par nous. Je tenais à réitérer mes félicitations aux centrales syndicales, à tous les travailleurs ainsi qu’aux chercheurs d’emploi. La fête, c’est pour tout le monde. Chercher de l’emploi au Sénégal, ce n’est pas facile. C’est un choix du boulot. La bonne nouvelle est que nos paires sont des jeunes qui ont milité dans le syndicalisme. Des jeunes qui savent que les jeunes ont vécu des choses difficiles qu’ils savent quoi faire pour un Sénégal de valeur» a ajouté le nouveau ministre du Travail.
LES ATTENTES DES CONDUCTEURS DE JAKARTA
Les conducteurs de Jakarta étaient également de la partie de ce grand rassemblement des travailleurs à la Place de l’Indépendance. Décriant souvent la concurrence qu’ils disent subir face aux livreurs « thiak-thiak », ils demandent l’assainissement de leur secteur. « Nous sommes tous confondus. On ne sait pas qui est livreur et Jakartamen. Notre secteur a besoin d’être régulé. Les livreurs nous concurrencent déloyalement en transportant nos clients. On a également besoin des assurances », a dit Babacar Ndiaye.
MBOUR 4 LE MAIRE DE THIES-EST ME OUSMANE DIAGNE SURPRIS DU TONG-TONG
Venu accueillir le chef de l’État à l’occasion de sa visite « inattendue» à Mbour 4, le maire de Thiès-Est, Me Ousmane Diagne, s’est dit très surpris de «l’ampleur des dégâts» par rapport au partage des terres entre hommes politiques à Mbour 4. « Le président était juste venu pour faire l’état des lieux parce qu’il a dit que lorsqu’il était en prison, il a eu beaucoup d’informations par rapport à Mbour 4. Mais ce qu’il a découvert et ce que nous avons découvert nous maires de Thiès avec lui, est que l’ampleur des dégâts est beaucoup plus grave que ce que l’on croyait», a regretté le maire. Selon Me Ousmane Diagne, « Il y a des gens, des hommes politiques thièssois, beaucoup d’hommes politiques thièssois, qui étaient proches du pouvoir, qui se sont partagés les terrains de Mbour 4 en hectares. Il y en a qui ont eu 13 hectares, d’autres 10 hectares, d’autres 5 hectares. Des directeurs de société, des députés et d’anciens ministres. Et les jours à venir, les thièssois auront les véritables chiffres pour se rendre compte de l’ampleur des dégâts», a-t-il conclu.
OUSSEYNOU LY, NOUVEAU MINISTRE-CONSEILLER, PORTE-PAROLE DE LA PRESIDENCE
Désormais, c’est Ousseynou Ly qui prend en charge la communication de la Présidence. Il a été nommé hier par le président de la République comme ministre-conseiller, porte-parole de la Présidence et responsable de la Com digitale. Ousseynou Ly, responsable de Pastef à la Médina, connu sous le nom de Citizen Ly fut très présent sur les réseaux sociaux et plateaux de télé pour défendre le projet Pastef. Il a composé toujours aux côtés de Malick Ndiaye devenu ministre des Transports, le tandem de la communication de Pastef. Ousseynou Ly remplace ce poste, Yoro Dia qui fut ministre porte-parole de la Présidence sous Macky Sall. Bon vent Citizen Ly.
ME MOUSSA DIOP A PROPOS DE DDK «ILN’Y A PAS DE VOL,NI DE DETOURNEMENT, NI D’INFRACTION FINANCIERE»
Selon Me Moussa Diop, l’ex- Directeur Général de Dakar Dem Dikk, sur le rapport de la cour des comptes, il n’y a pas de détournement, ni malversation financière, ni vol. Tout ce qu’il a fait à DDD, c’est de façon contradictoire sous l’accord du Conseil d’Administration avec des preuves à l’appui. L’ex- directeur général de la société du transport public a apporté des explications sur les accusations contre sa gestion. Ce qui lui fait dire qu’il n’y a pas de détournement ni malversation financière ni vol. « Dans ces rapports, jusqu’à 2020, il n’est mentionné nulle part vol ou détournement ou enrichissement de Moussa Diop dans ma gestion. Je reconnais que je dérange avec ma grosse langue » s’est défendu Me Diop qui estime qu’il n’y a aucune infraction financière. « Dans beaucoup de dossiers, que cela soit la Cour des comptes, l’OFNAC et l’IGE, il est demandé d’ouvrir une information judiciaire et de saisir le Procureur de la République. On n’en parle pas parce qu’il n’y a pas d’infraction. Et tout ce que j’ai fait, c’est sur le contrôle de mon contrôleur immédiat qui est le conseil d’administration. Je pense que si j’avais fait quelque chose surtout ce que j’ai eu à endurer avec le président Macky Sall, suite à mon opposition sur le troisième mandat, je n’aurais pas échappé au pouvoir d’alors », s’est encore défendu Me Diop qui appelle certains à la retenue. « Et pour certains qui jouent sur la presse, qu’ils ne soient pas surpris si je traîne des gens en justice pour diffamation », avertit-il. Il renseigne également que de 2006 à 2016, l’Etat exploitait DDD sans lui verser son dû. C’est-à-dire les arriérés de compensation.
HLM SAINT-LOUIS LA SEANCE DE « SIMB VIRE AU DRAME, UN JEUNE DE 20 ANS POIGNARDE A MORT.
A la suite d’une altercation lors d’une séance de jeu de faux lion communément appelée « simb » dans le quartier HLM de Saint-Louis, un jeune de 20 ans a perdu la vie. Le drame s’est déroulé tard dans la nuit de ce lundi, plongeant tous les habitants dudit quartier dans l’émoi et la tristesse. La victime, El Hadj Oumar Ndiaye, âgée seulement de 20 ans et originaire du Saloum, a été violemment poignardée par un de ses camarades au cours d’une bagarre. Selon Ameth Dia, président du conseil du quartier des Hlm, cette manifestation n’était même pas autorisée. C’est pourquoi il a demandé la nécessité pour les autorités policières d’ouvrir une enquête approfondie pour appréhender l’auteur de ce crime odieux qui a pris la fuite. D’après le président du conseil du quartier des HLM, l’autorisation délivrée n’était pas destinée à organiser un « simb », mais une autre activité. Le corps de la victime est toujours à l’hôpital régional de Saint-Louis où il a été transporté par les sapeurs-pompiers. Selon des sources témoins de cet acte odieux, l’auteur présumé de l’attaque au couteau a pris la tangente. Les deux jeunes s’étaient battus une première fois et la victime, Elhadj Oumar Ndiaye, aurait pris le dessus sur son protagoniste. Par la suite, le présumé meurtrier aurait acheté un couteau dans une boutique pour aller reprendre la bagarre. Un deuxième corps à corps qui a été fatal à la victime poignardée au niveau du cou. Secourue, elle succombe sur les lieux du «Simb «après avoir perdu beaucoup de sang. Une enquête a été ouverte pour apporter toute la lumière sur ce drame qui a frappé le quartier HLM et tout Saint-Louis.
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE JEUDI 2 MAI 2024
Baadoolo - Diomaye neena : «Sa nara passara !»
Cheuuuut… Cette mine de Diomaye d’hier là, ça fait trembler dé ! Il a découvert tous ces hectares à Mbour 4. Qui ne sont que des hics et des tares de l’homo «souf-ensis» ! Et c’est un inspecteur des impôts qui parle de «paatioo» nak ! Pencoo len rek. Regardez tous ces «soufivores» et autres épinglés par les corps de contrôle… Certains ont commencé à solliciter des missiles sol-sol des marabouts. Je vous ai dit que vous avez affaire à un saltigué encore une fois. Diomaye neena : «Sa nara passara !». Problèmes yaangay démarrer dé !
Me Moussa Diop répond au rapport de la Cour des comptes «Je n’ai détourné aucun franc»
Face à la presse, ce mercredi, Me Moussa Diop a balayé d’un revers de main les conclusions du rapport de la Cour des comptes portant sur la période 2017 à 2020. Documents à la main, l’ancien directeur général de Dakar dem dikk a soutenu qu’il a toujours fait dans la transparence. «Je dois préciser que je n’ai pas peur du président Macky Sall mais je le respecte. J’ai toujours respecté les textes et règlements de ce pays. À l’époque lorsque j’ai été limogé pour des raisons politiques parce que j’étais contre le 3e mandat. Et si j’étais coupable de ce qu’on a dit, je vous assure que je n’échapperais pas», a-t-il dit devant les journalistes qui étaient nombreux à faire le déplacement chez lui, à Liberté 6. Sur le véhicule de fonction, il a précisé que la voiture est là et il circule avec depuis quatre ans maintenant. «Un voleur qui circule dans le pays avec une voiture volée depuis quatre ans, ça c’est grave», raille-t-il. Par ailleurs, il assume avoir satisfait des doléances qu’il avait trouvées sur place après sa nomination. Cependant, il précise qu’il n’a commis aucune malversation, aucun détournement. S’adressant aux journalistes, il leur demande de bien s’informer avant de divulguer certaines informations. L’avocat a même menacé de servir des citations directes.
Renseignement Diomaye nomme le Général El Hadj Daouda Niang
La Délégation générale au Renseignement national a un nouveau patron. Il s’agit du Général de division El Hadj Daouda Niang. L’Ambassadeur du Sénégal en Côte d’Ivoire remplace ainsi le Général de corps d’armée Cheikh Sène, selon un décret en date du 24 avril dernier.
Visite de Abdourahmane Diouf à l’Université de Bambey - Les étudiants réclament un plan d’urgence
L’université Alioune Diop de Bambey (Uadb) a besoin d’une meilleure prise en charge et d’un accompagnement. En visitant ce temple du savoir, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a pu constater les difficultés auxquelles les pensionnaires sont confrontés. Les étudiants réclament un plan d’urgence. Dr Abdourahmane Diouf a daclaré : «L’université n’a pas un budget suffisant. On nous parle d’un déficit qui irait jusqu’à 2, 5 milliards FCFA par année. Je précise que les autres universités ont les mêmes problèmes. Un deuxième problème, c’est le chevauchement des années universitaires. Depuis 10 ans, le Sénégal n’a pas connu un calendrier normal. Nous allons mettre en place un dispositif pour régler le problème. La question de l’achèvement des chantiers a été aussi posée. L’Uadb est très en retard en matière d’infrastructures. Il s’y ajoute un déficit de professeurs». Le ministre a annoncé un recrutement de professeurs qui va se faire sous forme de plan.
Extension du Cem de Cambérène Seydina Issa Laye Barth’ dégaine 341 millions FCFA !
Le maire de Dakar a procédé, mardi, au lancement des travaux d’extension du Collège d’enseignement moyen (Cem) de Cambérène Seydina Issa Laye. Ce, en présence de Seydi Issa Thiaw Laye, porte-parole des Layènes et d’autres autorités locales. Un communiqué de la Ville de Dakar informe que ces travaux, d’une valeur totale de 341 millions FCFA, marquent «une étape cruciale dans le renforcement du système éducatif de la région, offrant ainsi à la jeunesse un environnement propice à son développement académique». Ces salles de classe modernes, équipées des dernières technologies, ajoute la source, «reflète l’engagement de la municipalité envers l’éducation et l’avenir de la jeunesse, considérant l’éducation comme la clé de la prospérité de la ville de Dakar». Cet investissement en faveur de «l’égalité des chances» a été salué par la communauté éducative et les habitants de Cambérène Seydina Issa Laye.
Nianing - Un sexagénaire tué par une dame
A Nianing, dans la matinée du 1er mai, une femme nommée Marie a poignardé un homme âgé d’une soixantaine d’années du nom de Paul Sène. «La victime était tout près de nous. J’ai vu la dame l’appeler et ils se sont écartés. Subitement, elle lui a planté un couteau au cou. Le sang a giclé. Je l’ai vu titubant. Je me suis dit qu’il allait mourir et je suis allé aviser la gendarmerie. Quand les gendarmes sont arrivés, il était mort», rapporte un témoin. L’enquête va déterminer le mobile de ce crime qui serait passionnel.
PAPE MALICK NDOUR, UN CAS POUR LA COUR DES COMPTES
Sur les prêts consentis au Pdeas, tout n’a pas été remboursé. «Monsieur Papa Malick Ndour, quant à lui, n’a pas apporté de réponse à l’observation relative au remboursement du prêt accordé au Pdeas».
Dans cette affaire, Pape Malick Ndour, ancien Coordonnateur du Prodac a été aussi un «cas» pour la Cour des comptes. Sur les prêts consentis au Pdeas, tout n’a pas été remboursé. «Monsieur Papa Malick Ndour, quant à lui, n’a pas apporté de réponse à l’observation relative au remboursement du prêt accordé au Pdeas». Par conséquent, la Cour réclame le remboursement par le Pdeas de la totalité des sommes dues au programme PDEAS : Projet de développement de l’entreprenariat agricole au Sénégal. Sur le «Talgil», qui est un dispositif installé pour l’irrigation, dont le mécanisme peut être activé à distance par le biais d’une connexion internet, alors qu’il était attendu un transfert de compétences, Green 2000 est partie «sans avoir transmis les codes d’accès et sans avoir assuré la formation des experts sénégalais».
Ainsi, la société israélienne n’a pas respecté ses obligations contractuelles en la matière. «Monsieur Papa Malick Ndour, interpellé, a déclaré avoir saisi le Coordonnateur de Green 2000 d’une correspondance pour lui rappeler le respect de cette obligation afin de permettre au personnel du Dac d’assurer la continuité du service, notamment par rapport à la gestion du Talgil qui constitue une technologie de pointe dont le fonctionnement n’a pas beaucoup profité au Dac de Keur Momar Sarr, à cause de problèmes de connexion».
Pape Malick Ndour et «le risque de ne pouvoir payer les salaires»
Par rapport à des ordres de virement, Papa Malick Ndour «reconnait avoir annulé et remplacé un montant de 1 milliard 248 millions 320 mille 802 F CFA par un autre ordre pour un montant d’un milliard F CFA. Il explique que l’annulation du premier ordre de virement est intervenue au mois de décembre lorsque le Trésor l’a informé n’avoir pas effectué le virement et que le risque de ne pouvoir payer les salaires de décembre, pour insuffisance de fonds, était devenu réel ; afin de compléter le montant 1 248 320 802 F Cour des comptes-CAA Contrôle de la gestion du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) 2018-2021 47 CFA représentant les obligations impayées, dues à la Bnde, un autre ordre de paiement d’un montant de 248 320 802 F CFA a été établi le 31 mai 2022 (se reporter à l’observation 19)».
La Cour ajoute que «bien qu’il reconnaisse avoir procédé à l’annulation de l’ordre de virement du 21 septembre, en décembre, trois mois après l’avoir émis, Monsieur Papa Malick Ndour n’a pas répondu à la question concernant les raisons pour lesquelles ledit ordre de virement n’a pas été payé au moment de son émission…»
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MOUSSA DIOP RÉFUTE LES CONCLUSIONS DE LA COUR DES COMPTES
L'ancien directeur de Dakar Dem Dikk nie en bloc les accusations de malversations. Devant la presse ce mercredi, il a démontré sa version des faits
(SenePlus) - L'ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a fermement réfuté les conclusions du rapport de la Cour des comptes portant sur la gestion de la société de transport public de 2017 à 2020, lors d'une conférence de presse organisée ce mercredi 1er mai 2024.
Devant les nombreux journalistes présents à son domicile de Liberté 6, l'avocat a balayé d'un revers de main les accusations de malversations financières à son encontre. "Je dois préciser que je n'ai pas peur du président Macky Sall, mais je le respecte. J'ai toujours respecté les textes et règlements de ce pays", a-t-il martelé.
Moussa Diop a déclaré avoir agi "dans la plus grande transparence" durant son mandat à la tête de DDD. "Un voleur qui circule dans le pays avec une voiture volée depuis quatre ans, ça c'est grave", a-t-il ironisé en référence à son véhicule de fonction qu'il utilise toujours.
Interrogé sur les augmentations salariales accordées sans l'approbation du conseil d'administration, comme le souligne le rapport, l'avocat a soutenu que celle-ci visaient à "maintenir la paix sociale" au sein de l'entreprise. "Le conseil d'administration a salué cette mesure", a-t-il assuré.
Cependant, la Cour des comptes affirme n'avoir "aucune trace" d'une délibération du conseil sur le sujet. Une divergence qui jette le trouble sur les procédures suivies à l'époque.
Moussa Diop a conclu en mettant en garde contre une "mauvaise information" des médias et en réaffirmant sa "confiance dans la vérité".
MOUSSA DIOP ÉPINGLÉ POUR GESTION RUINEUSE DE DAKAR DEM DIKK
Des dépenses somptuaires pour l'achat de véhicules de luxe, un train de vie sur fond de dettes abyssales, des primes indues accordées au directeur général et des irrégularités dans l'attribution de marchés publics ont été relevés par la Cour des comptes
(SenePlus) - La gestion de Maître Moussa Diop à la tête de Dakar Dem Dikk (DDD), la société de transport public, est vivement critiquée par la Cour des comptes dans un récent rapport. Les irrégularités dénoncées mettent en lumière des dépenses injustifiées et un train de vie dispendieux au détriment de la santé financière de l'entreprise.
L'une des principales accusations concerne l'achat d'un véhicule Toyota Land Cruiser V8 Platinium pour la somme astronomique de 83 millions de francs CFA en décembre 2020, sans appel d'offres préalable.
Mais ce n'est pas tout. Dans le cadre du "Car plan", M. Diop a également fait l'acquisition d'un Nissan Patrol V6 Essence d'une valeur de 58 millions, ainsi que de nombreux autres véhicules pour les cadres de l'entreprise, pour un coût global dépassant le milliard de francs CFA. Une décision qui fait grincer des dents au vu de la situation financière préoccupante de DDD, avec une dette abyssale estimée à plus de 101 milliards au 31 décembre 2020, dont 21 milliards de dette fiscale.
La Cour relève d'ailleurs de nombreux dépassements budgétaires injustifiés sur des postes comme les télécommunications ou l'achat de lubrifiants. Cerise sur le gâteau, l'ancien directeur général s'est octroyé un "fonds d'appui" annuel d'un million de francs CFA sur la période 2017-2020, portant le montant global perçu à 45 millions. Une prime qui fait tousser dans un contexte de rigueur budgétaire.
Enfin, la cession en 2018 d'un terrain de 2000m2 appartenant à DDD à l'Alliance pour la République pour 1 milliard, soit 500.000 FCFA le m2, soulève également des interrogations.
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À MBOUR 4, LA COLÈRE DE DIOMAYE CONTRE L'ACCAPAREMENT DES TERRES
Le président déplore que des proches du pouvoir déchu se soient accaparés des centaines d'hectares, bafouant l'équité. "Comment un simple citoyen lambda peut-il se voir octroyer 13 hectares quand toute une ville n'en a que 3 ?", a-t-il tonné
Dans une tournée musclée à Mbour 4 ce mercredi 1er mai 2024, le président Bassirou Diomaye Faye a dénoncé avec force un vaste scandale dans l'attribution irrégulière de centaines d'hectares de terres. Constant de visu les dégâts, il a mis en garde contre cette injustice criante et promet des mesures fermes pour y remédier.
Les révélations sont accablantes : alors que la commune de Nguéniène n'a reçu que 25 parcelles et Thiès seulement 3 hectares au total, de vastes superficies allant jusqu'à 100, 200 voire 300 hectares ont été illégalement allouées à des individus. "On ne peut pas laisser passer ça !" a tonné M. Faye, excédé par ces irrégularités "notoires".
Fustigeant un "scandale foncier" orchestré par "l'ancien régime", il a déploré que des politiciens et hommes d'affaires proches du pouvoir déchu se soient accaparés des centaines d'hectares, bafouant l'équité.
Le pire, selon le président, est que certains de ces privilégiés "se sont empressés d'obtenir des titres fonciers définitifs" avant l'alternance, pour sécuriser juridiquement leurs attributions de complaisance. Pis, d'aucuns ont même commencé à morceler et revendre ces terres indûment acquises.
"C'est inacceptable ! Comment un simple citoyen lambda peut-il se voir octroyer 13 hectares quand toute une ville n'en a que 3 ? C'est une injustice criante, une offense à l'égalité des chances", a expliqué un Bassirou Diomaye Faye qui ne décolérait pas.
Ces pratiques alimentent un déséquilibre flagrant dans la répartition des terres et privent des populations entières d'un accès décent au foncier, un droit fondamental selon le chef de l'État. "Cette situation anormale doit cesser !" at-il martelé.
Mettant en garde contre toute tentative de fait accompli, M. Faye a instruit les services compétents d'auditeur et de régulariser en profondeur ce dossier brûlant. Des mesures drastiques et un rééquilibrage semblent se profiler, au nom de « la justice sociale » et de « l'équité » prônées par le président.
Cette sortie au vitriol de Bassirou Diomaye Faye fait souffler un vent de fermeté sur un scandale immobilier qui pourrait avoir de lourdes répercussions.
par Ibrahima Deme
ON NE SOIGNE PAS LE MAL PAR LE PIRE
Aucune nomination régulière de magistrat ne peut être faite ni retirée sans réunion préalable du Conseil supérieur de la magistrature. Le respect de la loi et de la séparation des pouvoirs est le principal pilier de la démocratie et l'État de droit
Le 4 avril dernier, quelques organes de la presse en ligne avaient rendu compte de l'abrogation par le président de la République nouvellement élu, Bassirou D. Faye de décrets portant nomination de magistrats. Les actes en question avaient été pris à l'issue d'un Conseil Supérieur de la Magistrature présidé par son prédécesseur avant la fin de son mandat.
Dans une émission faite le même jour, j'exprimais ma prudence par rapport à la véracité de cette information. J'affirmais notamment qu'il serait étonnant qu'un président qui a été fraîchement élu pour rétablir principalement l'État de droit et l'indépendance de la justice puisse lui-même porter atteinte à ces principes fondamentaux dès ses premiers actes.
Car il était constant qu'il n'y avait ni réunion du Conseil Supérieur ni même une consultation à domicile.
Depuis lors, j'ai essayé de vérifier sans succès si cette information était avérée.
Grande a été ma surprise de constater l'existence de ces décrets qui violent manifestement les principes constitutionnels de l'indépendance de la justice et de la séparation des pouvoirs. En effet, au regard de l'article 90 de la Constitution, « Les magistrats autres que les membres du Conseil Constitutionnel et de la Cour des Comptes sont nommés par le président de la République après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature. »
L'article 4 de la loi organique portant statut des magistrats confirme que « Les magistrats du corps judiciaire sont nommés par décret sur proposition du ministre de la justice, après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature.»
Il apparaît donc clairement qu'aucune nomination régulière et légale de magistrat ne peut être faite ni retirée sans réunion préalable du CSM.
Je tiens cependant à préciser que je désapprouve totalement la tenue d'un
CSM la veille de l'expiration du mandat du président Sall. C'est non seulement d'une inélégance républicaine sans précédent, mais c'est très suspect. Il était néanmoins possible de revenir sur ces mesures en respectant le parallélisme des formes, c'est à dire en convoquant une autre réunion du CSM.
C'est pourquoi, j'invite M. le président de la République, à procéder au retrait de ces décrets qui ont été probablement pris dans la précipitation.
Le respect de la loi et de la séparation des pouvoirs est en effet le principal pilier sur lequel repose la démocratie et l'État de droit.
Ibrahima H. Deme est ancien magistrat, avocat, président du parti ETIC.
DIOMAYE VEUT UNE REFONTE DU CODE DU TRAVAIL
Cette réforme devra prendre en compte, selon le président, le renforcement du pouvoir juridique de l’administration du travail en vue d’améliorer sensiblement l’efficacité de ses interventions dans le cadre de la régulation des relations professionnelles
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye, a demandé, mercredi, au Premier ministre, en relation avec les partenaires sociaux, d’engager la réforme du code du travail afin de mieux répondre à l’ambition de l’Etat du Sénégal de promouvoir des emplois et de protections des travailleurs.
“J’ai demandé au Premier ministre en relation avec les partenaires sociaux d’engager la réforme du code du travail pour mieux répondre à notre ambition de promouvoir des emplois, l’investissement et la protections des travailleurs’’ a-t-il-déclaré en présidant, mercredi, la cérémonie de remise des cahiers de doléances au Palais de la République.
Cette réforme envisagée sur le code du travail devra prendre en compte “le renforcement du pouvoir juridique de l’administration du travail en vue d’améliorer sensiblement l’efficacité de ses interventions dans le cadre de la régulation des relations professionnelles”, a souligné le chef de l’Etat.
Selon le président Faye, l’amélioration du cadre juridique est une “préoccupation sociale, juste et légitime partagée par les employeurs, les travailleurs et au-delà les investisseurs”.
‘’Il convient donc de reconnaitre que la législation du travail et de la sécurité sociale doit s’adapter aux mutations intervenues dans le marché du travail et prendre en charge les défis du travail décent’’ a-t-il-insisté.
Bassirou Diomaye Faye a aussi évoqué sur la nécessité de renforcer les moyens juridiques d’intervention de l’admiration du travail.
“J’ai aussi conscience malgré les quelques améliorations qu’une attente particulière doit être accordée au renforcement des moyens juridiques d’intervention de l’admiration du travail et leur permettre ainsi de veiller au respect de la règlementation conformément à la convention 81 de l’OIT sur l’inspection du travail’’, a-t-il-souligné.
Il a indiqué que les chantiers de l’Etat allant dans le sens d’une digitalisation vont permettre de ‘’juguler définitivement’’ les lenteurs administratives dont se plaignent les usagers.
Lors de cette cérémonie où les représentants des centrales syndicales ont exposé diverses doléances, le chef de l’Etat a réaffirmé son engagement à mesurer la représentativité syndicale.
”Chers partenaires sociaux dans le but de moderniser et de rationaliser la négociation collective, le gouvernement s’est engagé à mesurer la représentativité syndicale aussi bien des centrales que des syndicats d’enseignants à travers des élections’’ a-t-il-martelé.
Il a aussi invité les travailleurs et les employeurs à accélérer le processus d’évolution du “droit négocié” ainsi que son adaptation aux mutations du marché du travail.