La question du financement des femmes semble constituer un frein à l’essor économique à l’intérieur du pays. Dans la commune de Djogo, les femmes entrepreneure en ont marre du système de crédit bancaire. ‘’Les banques nous tuent‘’, lance Adja Sokhna Ba. Cette brave dame, porte la voix de ses paires, perclues de dettes par des prêts bancaires aux taux d’intérêt excessivement élevé. ‘’Si je termine le remboursement de mon crédit, je ne vais plus accepter un financement de la part de ces banques. Elles nous demandent d’ajouter 1000 FCFA sur chaque 5000 FCFA empruntés’’, déclare-t-elle.
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UNE LANGUE NATIONALE COMME LANGUE OFFICIELLE
EXCLUSIF SENEPLUS #Enjeux2019 - Vu la mosaïque des langues parlées au Sénégal, certains citoyens proposent d'opter pour le Wolof, parlée majoritairement dans le pays, comme langue officielle - VIDÉO EN PULAAR
Youssouf Ba et Lamarana Diallo |
Publication 30/01/2019
#Enjeux2019 - C’est au moment où le débat sur la question des langues nationales est sur toutes les lèvres que des Peulh ont plaidé pour la cause du wolof. Pour certains d'entre eux, le Sénégal peut faire de cette langue parlée sur presque toute l’étendue du territoire nationale, sa langue officielle.
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LA GRANDE ÉMISSION RADIO "CONFLUENCES"
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LES CLÉS D'UNE ÉLECTION
EXCLUSIF SENEPLUS #Enjeux2019 - Les primo-votants, la victoire au premier tour, une campagne émaillée de fake news - Barka Ba et Samba Dialimpa Badji font le tour de l'actualité politique pré-électorale au micro parisien d'Elgas, Mbougar et leurs amis
#Enjeux2019 - Des candidats écartés à tort ou à raison, une justice accusée de rouler pour l'exécutif, l'amplification des fake news, un candidat "ovni" devenu la tête de gondole des adversaires du régime. Le Sénégal vit bien une atmosphère électorale tendue, mais pas tout à fait nouvelle, selon les invités de Confluences.
A en croire Barka Ba, le paysage politique sénégalais a toujours été relativement marqué par un pic de tension à l'approche d'échéances électorales. "Le fait nouveau cette fois concerne les affaires judiciaires qui jalonne cette période", estime Amina Thior. Un secteur judiciaire devenu exécutant des desiderata de l'exécutif, selon les intervenants. Ils en veulent pour preuve, le passage en force sur la question du parrainage et la disqualification entre autres, de Khalifa Sall et Karim Wade, pour des raisons douteuses.
Ce qui fait dire à Mohamed Mbougar Sarr que le Sénégal peut se réclamer d'une démocratie, mais pas d'un Etat de droit solide.
Si l'absence des partis historiques tels que le PDS et le PS est notoire, elle ne saurait contribuer d'emblée à une réélection dès le premier tour du chef de l'Etat sortant, tempèrent Samba Dialimpa Badji et Barka Ba. Ce dernier estime en effet que le président de la République, malgré un bilan infrastructurel tangible, n'a pas su décrypter le message envoyé par les Sénégalais. Les primo-votants dont la colère est en train de sourdre pourraient être défavorables à Macky Sall, estime-t-il.
Un noyau d'électeurs dont la contestation grandit et que le candidat Ousmane Sonko semble séduire avec un discours atypique. "Il a réussi la prouesse de passer pour le moment devant Idrissa Seck comme challenger de Macky Sall. Mais le défi est de voir quel score fera-t-il à la présidentielle", affirme Samba Dialimpa Badji.
La question des fake news, la revue de presse internationale et le forum de Davos a également été abordé par les chroniqueurs de Confluences.
Ecoutez cette grande émission radio de SenePlus, produite et présentée depuis Paris par Elgas et ses chroniqueurs Amina Thior, Mbougar Sarr et Lamine Faye.
Sur les réseaux sociaux, #Enjeux2019.
SANS DÉTOUR AVEC MAMADOU NDOYE
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NOUS N'ALLONS VERS RIEN DE BON
EXCLUSIF SENEPLUS #Enjeux2019 - La violence est déjà là - Les coups de force du pouvoir vont continuer - Nous avons un problème à la fois sociale, démocratique et économique qui bloque notre pays - SANS DÉTOUR AVEC MAMADOU NDOYE
#Enjeux2019 - Comme beaucoup d'observateurs de la scène politique, Mamadou Ndoye estime que le Sénégal va vers des lendemain sombres. Selon l'ancien ministre, le contexte pré-électoral bouillonnant risque de s'embraser à tout moment, puisque dit-il, le chef de l'Etat s'est fixé dès le début de son mandat comme objectif, sa réélection. "Nous avons une tradition politique très mauvaise au Sénégal", affirme-t-il, pointant du doigt, les alliances sans aucune base programmatique et fondé sur ce qu'il appelle "l'idéologie alimentaire".
Selon l'invité de Sans Détour, Macky Sall devenu tout puissant s'est employé soit à réduire à néant, les remparts de la société, tels que la justice , les syndicats ou les chefferies traditionnelles. "La présidence a la main haute sur la justice. Regardez ce qu'est devenue l'opposition", a déclaré Mamadou Ndoye. L'ancien secrétaire général de la Ligue Démocratique, estime par ailleurs que le taux d'analphabétisme et celui de la population scolarisable absente des écoles, constituent les plus gros scandales du Sénégal.
Voir vidéo de la grande émission télé de SenePlus en partenariat avec l'excellente école d'images numériques Sup'Imax. Cette édition est présentée par Momar Seyni Ndiaye assisté de deux éditorialistes Charles Owens Ndiaye et Charles Faye.
KOUSSANAR ÉTRENNE SON ESPACE DÉDIÉ AUX FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES
Koussanar (Tambacounda), 28 jan (APS) - La commune rurale de Koussanar, dans le département de Tambacounda (est), vient d’être dotée d’un espace d’accueil dédié aux femmes victimes de violences.
Ce nouveau bureau a été inauguré dimanche par la ministre de la Femme, de la Famille et du Genre, Ndèye Saly Diop Dieng.
Il est logé dans les locaux de l’antenne de la CEDAF, le Centre départemental d’assistance et de formation et a été créé par ce département ministériel, en partenariat avec Onu-Femmes.
"Cet espace a pour but de mettre en place une plateforme qui va réunir l’ensemble des acteurs qui luttent contre ces violences basées sur le genre. Ce qui permettra de nouer un partenariat avec les maisons de justice, les structures sanitaires", a expliqué la ministre de la Femme.
Il est destiné à accueillir, écouter et accompagner les femmes victimes de violences basées sur le genre afin qu’elles puissent développer des activités génératrices de revenus, a ajouté Ndèye Saly Diop Dieng, en visite de deux jours dans la région de Tambacounda, pour remettre des financements aux femmes et du matériel agricole.
Selon la ministre, ce centre de Koussanar se veut "un véritable cadre d’épanouissement où les femmes peuvent, entre autres, renforcer leurs capacités et bénéficier du concours d’experts ou de conseillers, pour mieux faire face aux violences dont elles sont victimes".
A ce jour, la direction du CEDAF a formé une quinzaine de femmes du département de Tambacounda, lesquelles ont bénéficié d’un renforcement de capacités dans le cadre de l’élaboration d’un plan d’affaires de prévention et de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre.
Selon la directrice du Centre national d’assistance et de formation pour les femmes (CENAF), Fatou Bintou Diallo Touré, cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet d’appui psycho-social et de réinsertion économique des femmes victimes de violences basées sur le genre.
A l’en croire, le renforcement de capacités des femmes victimes de violences va "considérablement contribuer à l’éradication" dudit fléau car ces dernières sont appelées, à leur tour, à servir de relais auprès des autres.
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LE CASSE-TÊTE DE L'EMPLOI DES FEMMES
EXCLUSIF SENEPLUS - Les femmes racontent les différentes difficultés auxquelles elles font face dans le cadre de la recherche du travail - VIDÉO EN PULAAR
Au Sénégal les femmes rencontrent beaucoup de difficultés pour trouver un emploi. Quelques unes se prononcent sur la question au micro de SenePlus.
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KHOUDIA DIOP, NOUVELLE AMBASSADRICE DE FENTY BEAUTY
La sénégalaise de 22 ans , connue sur le célèbre réseau social américain Instagram sous le pseudonyme de» la déesse de la mélanine» est désormais la nouvelle ambassadrice de la nuance fond de teint, la plus foncée de la marque de cosmétiques
Rihanna , la créatrice de la marque Fenty Beauty vient de porter son choix sur une nouvelle égérie du fond de teint de ladite marque. Cette dernière est Khoudia Diop, un mannequin sénégalais.
La sénégalaise de 22 ans , connue sur le célèbre réseau social américain Instagram sous le pseudonyme de » la Melanin Goddess « ou en » la déesse de la mélanine » est désormais la nouvelle ambassadrice de la nuance fond de teint, la plus foncée de la marque de cosmétiques » Fenty Beauty« . Cette nomination se révèle comme un coup de main pour la carrière de Khoudia Diop car cette dernière voulait depuis le début de sa carrière se blanchir la peau et ce, durant son adolescence au Sénégal.
Le mannequin tout content, affirme avoir trouvé son bonheur dans la nuance #498, la plus foncée des dix nouvellement rajoutées ce mois. « Des fois, sur les plateaux des séances photo, les maquilleurs n’ont pas la teinte qui me convient. Et ça me fait me sentir comme si l’industrie ne me représentait pas. Je ne trouve pas cela juste, car tout le monde veut se sentir représenté», dixit-elle sur Instagram. Il faut noter que le début a été difficile pour le jeune mannequin, mais sa persévérance et son acharnement ont payé le prix.
Par ailleurs, la beauté africaine qui est à cheval entre New York et Paris, attire l’attention de tous aujourd’hui avec sa beauté naturelle ainsi que la couleur de sa peau. Mannequin de profession, Khoudia Diop a été connue du grand public en 2016. Elle a non seulement captivé l’attention de tous, mais reçoit également des propositions de travail dans le secteur de la mode.
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LES DIFFICULTÉS D’UNE INSERTION
EXCLUSIF SENEPLUS - Confrontées aux préjugés vestimentaires et aux promotions canapés, les femmes ont du mal à faire valoir leurs compétences - Pour beaucoup, trouver un emploi s'avère être un parcours du combattant - Témoignages
Trouver un emploi se révèle être un parcours du combattant pour les femmes au Sénégal. À en croire,quelques unes interrogées par SenePlus, il n'est pas rare que la femme soit confrontée à une proposition indécente pour se voir offrir du travail. "Les femmes sont des battantes", préfèrent relever Marie Stéphaie Dione, citant plusieurs de ses paires qui bravent les aléas de la vie pour le compte de leur famille.
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LES FEMMES TOUJOURS RELÉGUÉES AU SECOND PLAN
EXCLUSIF SENEPLUS - Participation au développement, difficultés d'insertion dans certains cercles de décision, non reconnaissance de leur mérite - Le plaidoyer des sénégalais en faveur de la gent féminine - VIDÉO EN WOLOF
Le statut de la femme n’est pas très bien pris en compte au Sénégal, selon certains citoyens. Selon Kya Diaw, Laurent Mendy et Aminata Niang, la femme reste en marge de la société, malgré les efforts conséquents entrepris par l'Etat pour encourager sa participation au développement.
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LES GROSSES FORTUNES FÉMININES DU CONTINENT
En 2019 encore, Isabel dos Santos et Folorunsho Alakija sont les seules femmes qui y figurent avec des fortunes dont l’évolution dans le temps affiche une tendance baissière
La Tribune Afrique |
Ristel Tchounand |
Publication 24/01/2019
Outre la première marche du podium ou les grands changements, la présence féminine éveille particulièrement la curiosité dans le classement Forbes des milliardaires africains. En 2019 encore, Isabel dos Santos et Folorunsho Alakija sont les seules femmes qui y figurent avec des fortunes dont l’évolution dans le temps affiche une tendance baissière.
Femmes, Africaines et milliardaires ! A 45 ans et 68 ans, l'Angolaise Isabel dos Santos et la Nigériane Folorunsho Alakija sont les seules figures féminines du cercle des milliardaires africains relevé annuellement par Forbes avec des fortunes respectivement estimées au 4 janvier 2019 à 2,3 milliards de dollars et 1,1 milliard de dollars.
Isabel dos Santos, 2ème femme noire la plus riche au monde
Pour la septième année consécutive, Isabel dos Santos est considérée comme la femme la plus riche d'Afrique et la deuxième femme noire la plus riche au monde derrière l'Américaine Oprah Winfrey qui règne sur 2,6 milliards de dollars de dollars en 2019, soit seulement 3 millions de plus que la businesswoman angolaise.
Repérée par le magazine américain en 2012, elle est absente de la sélection des milliardaires noirs publiés en mars, mais apparaît en novembre dans la liste des 40 personnalités les plus riches du Continent. C'est donc en 2013 qu'Isabel dos Santos est explicitement classée parmi les fortunés en milliards de dollars. L'année d'après, ses avoirs grimpent à 3,3 milliards de dollars. Un pic inédit, faisant d'elle la femme noire la plus riche au monde devant l'américaine Oprah Winfrey. Depuis lors, sa fortune tend à reculer, restant toutefois au-dessus des 2 milliards de dollars.
Isabel dos Santos
Sa richesse, Isabel dos Santos la doit aux multiples investissements réalisés dans divers secteurs dans son pays et à l'étranger. En Angola, elle est l'actionnaire majoritaire d'Unitel, le leader de la téléphonie mobile du pays et détient une importante participation dans Banco BIC Angola, l'une des principales banques du pays, sans parler de ses intérêts dans le pétrole, le diamant, les infrastructures et plus récemment dans l'Agrobusiness. Au Portugal, Isabel dos Santos est également impliquée dans diverses entreprises dont la quatrième banque du pays, la Banque portugaise d'investissement BPI, l'opérateur de télévision par câble et de télécommunications NOS, la société pétrolière et gazière Galp Energia ou encore la société énergétique Efacec.
Isabel dos Santos
Fille aînée de l'ex-président angolais José Eduardo Dos Santos, cette mère de quatre enfants s'est retrouvée au cœur de la polémique en 2017 suite à sa nomination -par son père encore en exercice à l'époque- à la tête de la société pétrolière nationale, la Sonangol. L'étau se resserre autour d'elle avec le départ du pouvoir du patriarche en septembre 2017 et l'arrivée de son successeur Joao Lourenço. Avec le nouveau pouvoir de Luanda, Isabel dos Santos se prête alors à un véritable bras de fer suite à la résiliation de ses contrats et au retrait de l'Etat du capital de certaines de ses entreprises comme Efacec au Portugal.
Lors d'un entretien exclusif avec La Tribune Afrique, elle dénonçait des « décisions motivées par des considérations politiques ». Alors que l'emprisonnement en septembre dernier de son frère -Jose Filomeno dos Santos- laissait présager une sombre période pour elle, l'investisseuse angolaise semble depuis tirer son épingle du jeu. Ingénieur de formation, la femme d'affaires a toujours fait prévaloir -face à ses détracteurs- ses compétences et son savoir-faire.
Depuis que la tempête s'est estompée autour d'elle, Isabel dos Santos a fait du partage d'expérience son nouveau cheval de bataille, régulièrement remarquée dans des forums et conférences à travers le monde, comme à l'Africa Summit 2019 organisé par le Parlement européen à Bruxelles début janvier.
Folorunsho Alakija, une baronne du pétrole nigérian
Aux côtés de la businesswoman angolaise, la Nigériane Folorunsho Alakija complète le duo des femmes milliardaires d'Afrique. Baronne du pétrole, la deuxième femme la plus riche d'Afrique -qui entretient également de bons rapports avec les autres milliardaires nigérians (photo)- a fait fortune en devenant, il y a une vingtaine d'années, l'une des premières nigérianes à investir dans ce secteur cœur-battant de l'économie de son pays jusqu'à lors dompté par les multinationales.
Alakija
Cette sexagénaire native d'Ikorodu -dans l'Etat de Lagos- fait ses premiers pas en entreprise dans les années 1970, après une formation en secrétariat au Royaume-Uni. L'International Merchant Bank of Nigeria l'embauche pour assister son directeur général. Avec le temps, la jeune secrétaire gravit les échelons et fini par rejoindre la trésorerie de la banque. En y découvrant le back-office du business, Alakija peaufine son idée de projet d'entreprise personnelle. Passionnée de mode, elle retourne en Grande-Bretagne pour une formation spécialisée et ouvre ensuite son entreprise de design à Lagos. Un an plus tard, elle est sacrée meilleure designer de l'année.
L'aventure pétrolière d'Alakija débute en 1993, lorsqu'elle décroche sa première licence sur un bloc pétrolier de 250 000 hectares, abandonné par de nombreux investisseurs pour la complexité son exploitation. C'est ainsi que naît son entreprise Famfa Oil. Et cet investissement voulu hautement risqué s'avère être le jackpot qui propulsera la femme d'affaires nigériane sur le toit du monde. Plus tard en effet, le bloc se révélera extrêmement prometteur. C'est d'ailleurs grâce à l'évaluation de ce dernier qu'Alakija déclasse un temps en 2012, Oprah Winfrey sur le trône de la femme noire la plus riche du monde. Cependant absente des classements des milliardaires africains de Forbes, l'entrepreneure nigériane y apparaît finalement en 2014 avec une fortune estimée à 2,5 milliards de dollars. Depuis les avoirs de celle qui est également investie dans le secteur nigérian de l'impression tourne autour du milliard de dollars.
Fortune Folorunsho Alakija
Alakija a fait le buzz l'année dernière en finançant le mariage de l'un de ses fils au Royaume-Uni pour près de 5 millions d'euros. Par ailleurs philanthrope engagée, la femme d'affaires nigériane est connue pour ses multiples actions au bénéfice des veuves et orphelins.
Le déroulé de l'année 2019 dira si Folorunsho Alakija sera ou non maintenue dans le classement 2020, elle dont l'évaluation de la fortune n'a jamais aussi basse que cette année avec 1,1 milliard de dollars. Mais sur une estimation conservatrice des cours du pétrole autour des 50 dollars cette année, voire plus, une appréciation de sa fortune ne serait pas étonnante. Pour sa part, Isabel dos Santos semblait menacée suite à ses conflits avec le nouveau gouvernement angolais, mais depuis que les relations semblent apaisées, ses affaires suivent normalement leur cours. 2020 sera-t-elle l'année de nouveaux entrants féminins dans le petit club des milliardaires africains ?