Dakar, 1er nov (APS) - L’ancienne Première ministre Aminata Touré a estimé jeudi que le système électoral actuellement en place rend impossible tout trucage des élections au Sénégal.
‘’Le dépouillement commence dès la fermeture’’ des bureaux de vote et les résultats sont ‘’affichés’’ et ‘’diffusés en direct’’ par les médias, a expliqué Mme Touré, interrogée jeudi matin par la Radio Futurs Médias (RFM).
Le Sénégal, qui a connu deux alternances démocratiques en 2000 et 2012, doit élire un nouveau président de la République le 24 février prochain.
La coordonnatrice du Pôle parrainage de la coalition ‘’Benno Bokk Yaakaar’’ (BBY) a cité le changement de pouvoir intervenu en 2012 comme une preuve de la fiabilité du système électoral sénégalais,.
Lors de cette présidentielle, Abdoulaye Wade, le candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), à l’époque au pouvoir, n’avait pu éviter sa défaite, en dépit du fait que le ministre de l’Intérieur, chargé d’organiser les élections, était issu de son camp, a-t-elle rappelé.
A l’image de la France et de l’Allemagne, Aminata Touré estime que le Sénégal a atteint un niveau démocratique tel que c’est au ministre de l’Intérieur que doit revenir l’organisation des élections.
Elle assure par ailleurs qu’il n’y a qu’un seul fichier électoral, celui-là même qui a selon lui fait l’objet d’une refonte, insistant sur l’impossibilité de tout tripatouillage avec le système élécetoral en place.
UNE AFRICAINE DANS L'ARMÉE DE L'AIR AMÉRICAINE
Pour Linda Nkwenti, la vie militaire ne faisait pas partie de ses rêves de petite fille camerounaise - Mais aujourd’hui, l’ancienne Miss a échangé ses hauts talons contre un emploi de rêve au sein de l’aviation américaine
L’armée des États-Unis d’Amérique séduit de nombreux immigrés africains. Pour Linda Nkwenti, capitaine de l’armée de l’air américaine, la vie militaire ne faisait pas partie de ses rêves de petite fille camerounaise. Mais aujourd’hui, l’ancienne Miss a échangé ses hauts talons contre un emploi de rêve au sein de l’aviation américaine.
PAR AMADOU TIDIANE WONE
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PROMESSE TENUE
À l'occasion du lancement des opérations de parrainage, et devant plusieurs personnalités alliées, Ngoné Ndoye s'était engagée à déposer sur le bureau du président Soumaré 30 000 signatures - Elle a déposé 35 000 parrainages cet après-midi
«Ayons les femmes et le reste viendra» disait Frantz Fanon dans son livre «l'an V de la Révolution algérienne».
Hommage largement mérité à nos mères, soeurs et épouses, sans lesquelles la vie ne serait pas. Tout simplement. Cette phrase m'est revenue à la mémoire en regardant Adja Ngoné NDoye, femme politique de talent, à l'occasion du dépôt cet après-midi, au siège de campagne du Président Cheikh Hajibou Soumaré, du premier lot de parrainages qu'elle s'était engagée à collecter...seule.
Et elle a tenu promesse Madame le Ministre Ngoné Ndoye ! En effet, à l'occasion du lancement des opérations de parrainage, et devant plusieurs personnalités alliées, elle s'était engagée à déposer sur le bureau du Président Soumaré 30.000 signatures! On aurait pu croire à une bravade ou à un effet oratoire face à un salle bondée. Eh! Bien Non: Elle a déposé 35.000 parrainages cet après-midi. À mi chemin de la clôture des opérations, plus de la moitié du quotient exigible (entre 52000 et 65000) est mis de côté par celle que je considère comme l'égérie du Mouvement Démocratie et République. Good Job!
Ceci, sans compter le cumul du travail de fourmis mené par une vingtaine de collecteurs, formés et dédiés exclusivement aux démarches de proximité, selon un programme parfaitement maîtrisé. Ni les apports en cours de consolidation de tous les autres membres et alliés du Mouvement Démocratie et République. Ni l'organisation minutieuse qui coordonne, dans l'ombre, ce premier test grandeur nature des mécanismes d'une campagne sérieuse. La moisson sera à la hauteur du défi!
Le symbole que dégage l'acte posé par Ngoné Ndoye est un signal fort d'engagement ainsi qu'un appel à la mobilisation de tous ceux qui aspirent à un changement en 2019. Pour ceux qui y croient et pour ceux qui luttent pour le rendre effectif . Le temps pour nous est donc celui du pragmatisme éclairé. Il commande une efficacité discrète, un effort constant pour creuser des sillons en profondeur . C'est le style du candidat Cheikh Hajibou Soumaré. Le moteur de sa carrière exemplaire. C'est le modèle qu'il proposera aux électeurs sénégalais. Car, notre pays a besoin de rompre avec la politique spectacle. Les mots sans lendemains débités sans conviction nous désespèrent. Ils ne nourrissent que ceux qui les prononcent. Ces foules préfabriquées qui donnent l'impression d'une adhésion populaire vont devoir trouver matière à occuper leurs journées. Car le Sénégal doit se mettre au travail, dans la douleur au besoin, pour enfanter d'un avenir radieux pour les générations montantes. C'est cela notre seul horizon.
L'acte posé par Ngoné Ndoye est assurément un aiguillon de plus pour fouetter les énergies des engagés et inviter tous les indécis à rejoindre le Mouvement. Pour poser, tous ensemble, un acte décisif le 24 février 2019 Incha Allah: la première pierre d'un Sénégal nouveau, remobilisé et bien tenu .
«Allons rekk !» comme disent les jeunes gens.
L'APPEL DES PREMIÈRES DAMES D'AFRIQUE
Combat contre la souffrance causée par l'infertilité
Dakar, 30 oct (APS) - Des Premières dames d’Afrique ont appelé mardi à "combattre la souffrance" que vivent les femmes africaines victimes de l’infertilité, en misant sur l’éducation et l’autonomisation par le biais d’activités génératrices de revenus.
Elles participaient à la 5e conférence de la Fondation Merck en tant qu’ambassadrices de la campagne "Merck More than a mother".
"Nous devons sensibiliser, mettre l’accent sur l’éducation pour combattre la souffrance causée par l’infertilité", a par exemple souligné la Première Dame du Botswana, Néo Jane Masisi.
Pour la présidente de la Fondation "Cri de cœur d’une mère" et Première dame de la République Centrafricaine, Brigitte Touadera, "l’autonomisation des femmes sans enfant est une manière de les réhabiliter sur le plan social et de combattre la stigmatisation dont elles victimes".
Dans ce sillage, la Première dame du Sénégal, Marième Faye Sall, estime que "l’engagement de la fondation Merck dans le domaine de la santé est une grande marque de l’humanité".
"Des millions de personnes sont aidées à préserver ce qui est précieux d’elles", a indiqué Mme Sall, en rappelant que l’infertilité, le diabète, l’hypertension artérielle et le cancer sont les principaux thèmes de cette rencontre.
Selon Aissata Issoufou Mahmadou, Première dame du Niger, "il faut désormais prendre en compte ce sujet sensible. Malgré le taux de fécondité élevé dans mon pays, l’infertilité est importante".
"Des activités génératrices de revenus, des soins de santé appropriés doivent être donnés au femmes infertiles pour créer un changement de comportement sur cette question", a préconisé Mme Issoufou.
"Je suis particulièrement sensible à l’amélioration de la santé des femmes et plus précisément celle des femmes sans enfant", a pour sa part souligné la Première dame du Ghana, Rebecca Akufo Addo.
"Nous devons les autonomiser mais surtout travailler sur la sensibilisation avec toutes les violences que ces femmes subissent. Des études ont même montré que 50 % des cas d’infertilité sont dus aux hommes", a ajouté Mme Addo.
Cette rencontre, présidée par la Premier ministre du Sénégal Mahammed Boun Abdallah Dionne, avait comme invités d’honneur, outre Marième Faye Sall, les Premières dames du Botswana, du Ghana, du Niger, de la République centrafricaine, de la Sierra Leone, du Tchad et de la Zambie.
LE ROMAN POLYPHONIQUE D'AMINATA AÏDARA
Anthropologue, organisatrice d’événements culturels, mais avant tout écrivain, l'italo-sénégalaise vient de publier un remarquable premier roman, aussi lyrique qu’intelligent
Je suis quelqu’un est le premier roman d’Aminata Aïdara. Ce n’est pas un roman comme les autres. Est-ce vraiment un roman ? Sans doute pas dans le sens que donnaient à ce genre Balzac ou Dickens. Le roman d’Aïdara est plus proche du « stream of consciousness » à la Joyce qui, à travers le déroulement d’une pensée spontanée, charriant les dérélictions et les insécurités du quotidien, remonte à la source de la conscience. Celle de l’auteur, mais généreusement fictionnalisée en partant de sa condition de femme métisse, plurielle, riche de sa double culture qui est aussi une douleur, une souffrance.
Née de père sénégalais et de mère italienne, la jeune romancière a grandi en Italie. « Il y avait dans la maison beaucoup d’affection et beaucoup de livres, car mon grand-père italien était un grand lecteur, ma mère aussi », raconte-t-elle. La lecture est dans le sang et comme de la lecture à l’écriture, il n’y a qu’un pas, elle l’a franchi allègrement en publiant ses premiers poèmes à l’âge de 14 ans.
Or si la jeune femme est entrée dans la littérature par les portes de la poésie, les premiers livres qu’elle publie sont en prose: un recueil de nouvelles en italien en 2014 La ragazza dal cuore di carta (« La Fille au cœur du papier »), puis ce beau roman Je suis quelqu’un, qui relève autant de la saga familiale que de la quête de soi à travers une multitude de signes et de songes postcoloniaux.
De lourds secrets familiaux
« J’écris comme dans un rêve », aime dire la primo-romancière. Tout commence dans ce récit par un rêve, un souvenir d’enfance. La protagoniste se souvient d’avoir entraperçu une nuit deux nourrissons dans la vaste maison familiale de Dakar où elle a grandi, entourée de ses sœurs, de sa mère et de ses grands-parents. Toute sa vie, Estelle a été hantée par ce souvenir, mais chez elle, il ne sera plus jamais question de nourrisson. Jusqu’au jour, le jour de ses 26 ans, son père lui révèle, l’existence du « fils illégitime de sa mère, mort dans son berceau.
« Quelque part à Paris, une fille appelée Estelle rencontre son père. En le regardant s’approcher, le visage fermé, elle comprend qu’il n’y aura pas de cadeau d’anniversaire. (…) Avant de rentrer dans le bar, les deux se sourient à peine. Ils se font la bise. Son père inspire profondément et, sans aucun « comment tu vas » ou « comment je vais », il annonce : «Ta mère a eu le courage de me faire un enfant dans le dos. Avec un autre homme. Et certainement…» C’est ainsi que commence le livre d’Aminata Aïdara, in medias res, bruissant de lourds secrets familiaux dont le lent éclaircissement constitue le fil d’Ariane de son intrigue.
Tiraillés entre ici et ailleurs
Si le récit familial tient une place importante dans Je suis quelqu’un, il serait injuste de réduire ce livre à cette seule composante de son intrigue. Le dévoilement du secret est un prétexte pour Aminata Aïdara de raconter la complexité du monde contemporain qu’incarnent à merveille ses personnages principaux.
Le récit est bâti autour des pérégrinations d’Estelle. Paumée, tiraillée entre le monde traditionnel et celui des cités sans foi ni loi de Paris, elle va de squat en squat à la recherche d’une paix intérieure introuvable. Son désarroi, elle l’exprime à travers des « délires » cathartiques qui constituent les plus belles pages de ce roman poétique, quasi-rimbaldien.
Les soliloques de la jeune protagoniste se lisent comme autant de textes de poésie urbaine rythmés par le refrain « Je suis quelqu’un ». « Je suis quelqu’un qui ne porte pas de masque : maintenant j’ai vingt-six ans, plus proche des trente que des vingt. C’est comme ça. Je suis aussi quelqu’un qui n’a pas la moindre intention de prendre une direction, sauf celle que chaque jour lui donnera envie de suivre. Une fille qui est destinée à éviter que le volume de son Mp3 se fixe sur le numéro vingt-six. Qui n’arrivera pas à fréquenter un mec plus de vingt-six jours. Qui enfoncera la tête dans le coussin vingt-cinq ou vingt-sept fois en évitant le pire de cet âge traître. Vingt-six fois piégée… »
Penda, sa mère, occupe une place fondamentale dans la vie d’Estelle. Généreuse, cultivée, secrète, mais piégée elle aussi par sa condition de migrante. Réduite à travailler comme femme de ménage dans un lycée professionnel à Clichy, elle se console en se jetant à corps perdu dans la lecture de Frantz Fanon, son maître à penser. Elle s’appuie sur la réflexion de l’auteur de Peau noire, masques blancs sur la condition du colonisé pour déchiffrer la grammaire du couple disruptif qu’elle forme avec Eric, son amant et fils de harki inconsolé. Dans la galerie des personnages convoqués par Aïdara pour dire son monde, il y a enfin Mansour, le petit cousin fragile d’Estelle, Cindy, une Africaine-Américaine, la grand-mère maternelle Ichir qu’on soupçonne d’être un peu sorcière, mais qui détient les clefs du secret familial obsédant… Tous des personnages complexes, profonds, tout sauf manichéens.
L’originalité de ce roman réside aussi dans sa structure fragmentaire. L’auteure a fait le choix d’un récit polyphonique où les voix et les points de vue s’additionnent pour dire le monde. Des SMS, des courriels, des lettres et des extraits de journaux intimes viennent interrompre le monologue d’Estelle. Loin de perturber notre lecture, cette pluralité de voix fait résonner avec une force redoublée l’anaphore identitaire qui scande le récit, dès le titre. C’est bien la preuve, sans doute, qu’Aminata Aïdara est « quelqu’un » dont il faudra désormais retenir le nom.
Aminata Aïdara est polyglotte. Elle écrit en italien et en français. Elle parle le wolof et la langue de Shakespeare.
Dans quelle langue est-ce que vous rêvez ?
Je rêve principalement en italien, mais depuis quelques années, il m’arrive parfois de rêver en français.
A quel âge avez-vous su que vous vouliez être écrivain ?
Je l’ai su dès que j’ai appris à écrire.
Un roman qui a changé votre vie ?
Lesssio famigliane (Les mots de la tribu, Grasset) de Natalia Ginzberg. Ce roman a joué un rôle important dans mon parcours.
Y a-t-il un livre de vos contemporains que vous auriez aimé avoir écrit ?
Oui, L’attrape-cœur de Salinger. Je ne sais pas si on peut dire que Salinger est mon contemporain, mais son livre est celui que j’aurais vraiment aimé avoir écrit. Dans sa version féminine bien sûr.
Comment naissent vos récits ?
Ils naissent à partir de ma rencontre avec mes personnages qui m’habitent avant de s’incarner dans mes livres.
Quand est-ce que vous aimez écrire ? Tôt le matin ? Dans la journée ? Pendant la nuit quand le monde dort ?
Dans la journée, jamais la nuit.
Est-ce que c’est plus facile d’écrire quand on a déjà publié des livres avant comme vous?
Je n’en sais rien. Moi, j’écris tout le temps. C’est une nécessité. Il est plus dur pour moi de ne pas écrire que d’écrire.
Pourquoi est-ce que vous écrivez ?
J’écris pour exister. Pour pouvoir m’exprimer aussi.
"JE NE SAVAIS PAS QUE LES HOMMES POUVAIENT AVOIR LE CANCER DU SEIN"
Le Kenyan de 67 ans a déclaré à la BBC qu'il était profondément choqué lorsque les médecins lui ont dit en 2013 qu'il était atteint d'un cancer du sein de stade 3 : sa vie a été bouleversée
Moses Musonga n'a jamais pensé que les hommes pouvaient avoir le cancer du sein avant qu'on ne lui en diagnostique un.
Le Kenyan de 67 ans a déclaré à la BBC qu'il était profondément choqué lorsque les médecins lui ont dit en 2013 qu'il était atteint d'un cancer du sein de stade 3 : sa vie a été bouleversée.
"J'étais dans le déni et je me demandais pourquoi une telle maladie, qui n'est pas orientée vers les hommes, m'avait choisi parmi des millions d'hommes dans le monde," se demande M. Musonga.
Tout a commencé avec une bosse indolore dans son mamelon droit qui a grossi au fil du temps. Puis, il y a eu les écoulements mammaires et des douleurs thoraciques occasionnelles.
Les médecins ont continué à donner à M. Musonga, père de cinq enfants, des analgésiques pour traiter quelque chose dont ils n'étaient pas certains.
Et malgré le fait que ses seins étaient anormalement plus gros que ceux de la plupart des hommes, M. Musonga n'a jamais pensé qu'il y avait de quoi s'inquiéter.
Il a consulté un médecin lorsque la peau de son sein droit a commencé à avoir des ulcères. Les tests sur un échantillon de tissu ont confirmé que M. Musonga avait un cancer du sein.
"Je ne savais pas que le cancer du sein touche les hommes et je n'avais donc pas remarqué que ce qui me touchait, c'était le cancer du sein", dit-il.
M. Musonga a déclaré que le traitement du cancer du sein, surtout si la maladie est à un stade avancé, est extrêmement douloureux.
"Le poil sur ma tête n'a pas été rasé mais enlevé par des produits chimiques".
"Je ne peux pas marcher longtemps et lutter contre la fatigue, les nausées et les vomissements tous les jours", dit-il.
Dr Sitna Mwanzi, oncologue-consultant à l'Hôpital Universitaire Aga Khan de la capitale, Nairobi, a déclaré que le cancer du sein masculin n'est pas très fréquent.
Son expérience a montré que pour 100 patientes atteintes d'un cancer du sein, un patient sur 100 sera un homme.
La cause exacte du cancer du sein chez les hommes est inconnue mais le risque de le contracter augmente à cause :
Des gènes et antécédents familiaux (version défectueuse des gènes BRCA1 ou BRCA2)
Des affections pouvant augmenter le taux d'œstrogènes dans l'organisme, notamment l'obésité, le syndrome de Klinefelter et la cicatrisation du foie (cirrhose)
D'une radiothérapie antérieure de la région thoracique
Il n'est pas certain que vous puissiez faire quoi que ce soit pour réduire votre risque, mais cela peut vous aider :
Ayez une alimentation équilibrée
Perdre du poids si vous faites de l'embonpoint
Évitez de boire trop d'alcool
Environ 6.000 cas de cancer du sein seront diagnostiqués au Kenya chaque année, ce qui représente 12,5 % de tous les cancers dans le pays, selon Globocan 2008, membre du Centre international de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé.
Dans toute l'Afrique, il y aurait autour de 170.000 cas.
Dr Mwanzi a déclaré que les femmes sont plus à risque pour diverses raisons, y compris le fait qu'elles ont plus d'œstrogènes naturels que les hommes.
"Quand on a un excès d'œstrogènes, cela stimule la formation d'un plus grand nombre de tissus mammaires et, par conséquent, certaines cellules peuvent devenir anormales et mener au cancer du sein", dit-elle.
Dr Mwanzi a ajouté que les hommes et les femmes devraient surveiller les symptômes, en particulier les bosses sur les seins.
Les autres symptômes sont notamment les changements sur la peau du sein et du mamelon, des écoulements sanguinolents du mamelon et une modification de la forme ou de la taille de l'un ou des deux seins.
"Les hommes devraient examiner leurs seins régulièrement pour voir s'il y a des grumeaux. Ils devraient se contrôler eux-mêmes très souvent", a-t-elle ajouté.
Pas de discrimination
Cet homme de 67 ans a dû cesser de donner des cours dans un collège après avoir commencé des séances de chimiothérapie qui ont causé une perte de souffle.
Comme le cancer du sein est lié aux femmes, M. Musonga craignait d'être confronté à une certaine discrimination lorsqu'il a informé son entourage du diagnostic.
"Au lieu d'être choquée et de porter un jugement, la plupart des gens sont curieux et veulent en savoir plus sur le cancer du sein chez les hommes parce qu'on croit qu'il s'agit d'une maladie féminine", dit-il.
Il a conseillé aux hommes de prendre la maladie au sérieux et de se faire soigner rapidement.
"Ils devraient l'accepter. Ils peuvent être soignés et reprendre une vie normale", a-t-il ajouté.
Sous nos cieux, la naissance d’un enfant est une aventure purement féminine. Quand un réalisateur décide d’accompagner le processus de la naissance de son enfant aux côtés de son épouse, forcément le sujet est fort et rare. Dans le film Le Collier et la perle réalisé en 2009, Mamadou Sellou Diallo «veut prendre un peu de la douleur de sa femme». Avec sa caméra, il peint le corps de celle-ci en s’attardant sur les marques laissées par cette naissance. Pendant 52 minutes, il guide le spectateur dans ce monde de douleur et de souffrance que les femmes, consciemment ou inconsciemment, transmettent à leurs enfants. Le Collier et la perle était le vendredi dernier au programme du Cine Club de l’Association Baraka Global Art à la Maison des cultures urbaines de Ouakam (Mcu).
Un film sur la naissance, fait par un homme, c’est quand même assez particulier dans un pays où certains refusent même de franchir la porte d’une maternité ?
C’était un défi, une gageure peut-être. Je parlais du côté transgressif du film. Mais cela ne pouvait pas en être autrement parce qu’il s’agit de filmer aussi la douleur et de raconter à ma fille qui grandira et qui deviendra une femme. Je soupçonnais déjà cette transmission de ce devoir de violence, de cette souffrance du corps chez la femme et que les femmes transmettent aussi à leurs enfants. C’est notre société qui est un peu organisée comme ça.
Vous dites que vous avez voulu un peu prendre de la douleur de votre femme ?
C’est Samba Felix Ndiaye qui disait qu’il ne filmait que les gens qu’il aime. Quand on filme les gens qu’on aime, quand on filme une question de vie, on est forcement impliqué. Dans ce cas de figure, c’était plus ça. Implication parce que cette souffrance-là, j’en suis aussi responsable. Elle attend notre enfant. Du coup, cette implication-là n’est pas qu’une question théorique. Il y a forcément une manière de prendre la caméra, de s’intéresser à la personne et ça devient alors une question technique de distance. A quelle distance je suis de cette personne-là et qu’est-ce que je fais de cette distance ? La question cinématographique est une question éminemment humaine et philosophique.
Et là, quand vous regardez ce film aujourd’hui, quels sont les sentiments qui vous animent ?
Par rapport à l’actualité, on sent que ce n’est pas un film qui échappe à l’actualité. Et là, c’est intéressant parce que quand on fait un film qui échappe à l’actualité, qui filme véritablement une question humaine, une question de vie, ça sort de l’actualité et c’est pourquoi, quand on dit que le film est actuel, je le comprends. Mais ce qui m’intéresse le plus, c’est ce côté inachevé. Parce que le film est inachevé, parce que nos vies sont inachevées. Parce que la question que je pose sur la souffrance du corps, sur la souffrance des femmes, sur la transmission de cette souffrance, sur la souffrance qu’on impose aux femmes, ce n’est pas encore fini et on en discutera toujours. Quand on regarde le film, il y a le fait que la question n’est que posée. Peut-être qu’un prochain film, un film d’un autre auteur, creusera la question et l’abordera sous d’autres angles.
Cette inquiétude que vous aviez pour votre fille a-t-elle disparu 11 ans après ?
C’est ce dont je parlais quand j’évoquais ce goût d’inachevé. L’inquiétude est toujours là. On parle encore de viols, de violence contre les filles, de meurtres. C’est l’actualité. Quand on est père et qu’on a creusé la question pendant deux ans en faisant un film, en documentant, en allant voir des spécialistes de la question, en allant voir les centres sociaux où on prend en charge ces femmes, en allant voir des médecins qui s’occupent de réparer ces femmes psychologiquement ou physiquement, quand on a fait le tour de la question pendant deux ans, caméra au poing, on ne peut qu’être encore plus sensible à tout cela. On est dans une société violente.
Et cette violence, elle est justement dirigée contre les femmes puisqu’on leur apprend dès la naissance que souffrir est presque normal. Que c’est une fatalité et qu’une femme est née pour souffrir ?
Il y a quelque chose d’assez tragique dans l’éducation des filles. Et même chez les vieilles femmes, quand on en parle, c’est pour dire que les choses sont comme ça. C’est comme ça qu’il faut le prendre, c’est Dieu qui l’a voulu ainsi. C’est comme ça et ça ne peut pas changer. Et ce sont les femmes qui transmettent cela, qui transmettent cette hiérarchie dans la famille où les hommes peuvent se reposer pendant que les femmes font la vaisselle, le linge, etc. Et qu’il faut apprendre aux filles à travailler, à souffrir pour être une bonne femme. Et l’homme, on lui apprend à être un homme, à être servi. Et peut-être que si la logique changeait un tout petit peu, il y aurait plus d’égalité dans les rapports. D’humanité plutôt, dans les rapports.
Justement, l’actualité, c’est ce rapport de Human rights watch (Hrw) qui alerte sur le danger qui guette les jeunes filles à l’école, ce que les enseignants réfutent alors que l’on sait que ce sont des choses qui existent bel et bien dans nos écoles. En fait, on est dans une société où, même quand une fille se fait violer, c’est elle qui est désignée comme coupable. Les hommes ne sont jamais responsables de rien ?
De toute façon, les enseignants n’ont absolument pas le droit de dire que c’est faux. La question est la, elle existe. Après, c’est de dire dans quelles proportions. Mais le fait il est là et il faut qu’on en discute. Parce que la réalité du viol est là. Parfois ce n’est même pas un viol avec le couteau à la gorge. Mais le fait d’imposer un pouvoir sur un élève, de le séduire, peut être considéré comme un viol, parce que le rapport de l’enseignant à l’élève, n’est absolument pas là. Si ça existe, c’est un rapport de prédation et il faut qu’on en parle. De toute façon, il me semble que même un cas de viol est grave, à plus forte raison une centaine, et nous autorise à en parler parce qu’il faut lutter contre. C’est de la violence.
Comme le disait quelqu’un, Le Collier et la perle est-ce un film pour les hommes ?
Un autre m’a dit que c’est un film très féminin. C’est un homme qui fait un film très féminin. Peut-être que c’est son côté très féminin qui parle. Je ne sais pas. Si on se place du point de vue de que fait ce film dans le travail de construction sociale, on peut se dire que c’est pour éduquer les gens. Quand on se place du point de vue purement émotionnel et artistique, on peut se dire que c’est un film fait par un homme sur les femmes, sur la sensibilité qui l’habite, un artiste qui a envie de figurer le corps de la femme comme on ferait d’un tableau ou comme on écrirait un poème.
Dakar, 29 oct (APS) - Des habitantes des Parcelles Assainies, dans la banlieue dakaroise, interrogées par un reporter de l’Agence de presse sénégalaise (APS), admettent ne pas avoir encore fait le dépistage du cancer du sein ni celui du col de l’utérus, tout en soulignant son importance.
‘’Je n’ai jamais fait le dépistage. J’en ai une fois entendu parler dans mon quartier, mais je ne m’y étais pas rendue faute de temps’’, explique ainsi Damienne Coly, une habitante des Parcelles Assainies.
‘’Je ne me suis pas encore fait dépister mais si l’occasion se présente je le ferai. Je travaille tous les jours. Je ne suis pas toujours disponible, mais je ferai le dépistage’’, promet Fatou Diédhiou, trouvée dans le même quartier de la banlieue dakaroise.
Fatou Badji abonde dans le même sens en liant le fait de ne pas avoir encore effectué le dépistage à un emploi du temps assez chargé.
‘’Je n’ai jamais eu la chance de le faire. Il m’est arrivé d’aller au centre de santé lors d’opérations de dépistage gratuit, mais j’avais fini par renoncer en raison du nombre important de candidates dans les rangs. Si l’occasion se présente de nouveau je n’hésiterai pas’’, témoigne Fatou Seck, une commerçante au marché Dior.
Pour sa part, Ndèye Sény Biaye, fait figure d’exception parmi ces femmes rencontrées. ‘’J’ai une fois fait le dépistage du cancer car mon sein gauche me faisait mal. Quand j’ai reçu les résultats, j’étais soulagée car j’avais peur d’avoir le cancer du sein’’, confie-elle.
Elle invite d’ailleurs toutes les femmes à faire de même afin de préserver leur santé. Et preuve s’il en était besoin de l’importance qu’elle accorde au sujet, elle salue l’initiative récemment prise par le gouvernement d’introduire le vaccin contre le cancer du col de l’utérus dans le programme élargi de vaccination (PEV).
Au total, 95 000 filles âgées de 9 ans seront ciblées chaque année par la vaccination contre le cancer du col de l’utérus qui va démarrer mercredi (31 octobre) par l’intégration officielle du vaccin dans le PEV.
’’Après la phase pilote dans les districts sanitaires de Dakar et Mékhé entre 2014 et 2016, le Sénégal sera, dès ce 31 octobre, le premier pays en Afrique de l’Ouest à disposer du vaccin contre le cancer du col de l’utérus dans son programme de vaccination’’, a récemment expliqué le docteur Ousseynou Badiane, directeur du PEV au ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Selon le médecin, le vaccin sera gratuit tandis que toutes les filles éligibles vont être vaccinées.
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TOUT SAVOIR SUR LES RÈGLES MENSTRUELLES
Le Dr Estelle Wafo, gynécologue lève un coin de voile sur cette manifestation cyclique chez les femmes
Dakar, 26 oct (APS) - Le Sénégal a été choisi pour accueillir les championnats d’Afrique de handball dames en 2022, a appris l’APS, vendredi.
‘’Le dossier de Dakar a été jugé solide et répond aux exigences de la compétition, ont estimé les membres du conseil exécutif de la confédération lors de sa session à Abidjan ce vendredi’’, indique un communiqué de la fédération sénégalaise de handball.
La même source précise que le dossier du Sénégal a été présenté par le président de la FSH, Seydou Diouf à la tête d’une délégation.
Le comité exécutif de la Confédération africaine de handball (CAHB) ‘’a été surtout séduit par le Dakar Arena, le complexe sportif récemment inauguré par le chef de l’État Macky Sall, mais aussi les autres infrastructures notamment hôtelières en chantier au niveau du pôle Urbain de Dianiadio’’.
A cela s’ajoutent le TER et l’AIBD dans le cadre du transport.
Le communiqué signale que la CAN 2022 hommes a été attribuée au Maroc. Le Cap-Vert et l’Algérie vont accueillir respectivement la CAN dames et la CAN Hommes en 2024.