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28 novembre 2024
Femmes
LES CHEFS D’ETAT AFRICAINS SE SONT ENGAGES A ATTRIBUER AU MOINS 30% DES TERRES AUX FEMMES
Le responsable du programme foncier à l’Initiative Prospective Agricole et rural (IPAR) indique, dans cet entretien, qu’il y a assez de textes règlementaires au Sénégal qui favorisent l’accès au foncier
Le responsable du programme foncier à l’Initiative Prospective Agricole et rural (IPAR) indique, dans cet entretien, qu’il y a assez de textes règlementaires au Sénégal qui favorisent l’accès au foncier. Selon Ndèye Yandé Ndiaye Bodian, les chefs d’Etat africains se sont engagés à attribuer au moins 30% des terres documentées aux femmes.
«L’AS» : Est-ce que la location de terres est admise dans le domaine national?
NDEYE YANDE NDIAYE BODIAN: La loi sur le domaine national a posé des principes d’utilisation des terres et disait que tout membre de la communauté pouvait demander à être affectataire d’une parcelle de terre. Mais il faudrait noter qu’à travers l’article 19 du décret d’application de la loi portant domaine national, l’affectation est à titre individuel. Donc la personne, individuellement, peut bénéficier d’une affectation au même titre qu’un groupe d’individus à travers un GIE. Mais il vient préciser que l’affectation ne peut faire l’objet d’aucune transaction, c’est-à-dire pas de vente, pas de location, pas même d’héritage. Juste que pour l’héritage, il y a des conditions où les héritiers avaient la possibilité d’être ré-affectataires des parcelles du parent défunt.
Qu’en est-il des lois ou règlements au Sénégal ? Favorisent-ils l’accès des femmes à la terre?
En ce qui concerne les droits fonciers des femmes, je pense qu’au Sénégal, il y a énormément de facilitations prévues par les textes. Je rappelle la Constitution de 2001 à travers l’article 15 qui disposait déjà que l’homme et la femme ont également le droit d’accéder à la possession et à la propriété des terres. Donc, il pose un problème d’égalité en matière d’accès au foncier. Il y a aussi la loi sur le domaine national qui pose le principe d’égalité entre hommes et femmes avec comme principal critère d’affectation la capacité de mise en valeur qui n’exclut pas les femmes. Donc, il n’y a pas de distinction entre les sexes. L’autre texte au Sénégal, on peut rappeler la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale promulguée en 2004 qui posait déjà le principe de la parité en matière de droit foncier à travers son article 4 qui disait : «L’Etat assure la parité des droits des hommes et des femmes en milieu rural, en particulier l’exploitation agricole.» En outre, cette loi a même prévu des facilités d’accès au foncier et au crédit pour les femmes. Il faut dire aussi que l’Etat a pris des engagements au niveau international comme la convention pour l’élimination de toutes les formes de violences faites aux femmes qui aussi pose des conditions de facilité d’accès des femmes à la terre. (…) Le Sénégal a aussi signé la déclaration d’engagement des chefs d’Etat africains en 2015 en faveur des droits fonciers des femmes. Et compte tenu de cette déclaration, les chefs d’Etat africains se sont engagés à assurer un accès équitable à la terre pour tous les utilisateurs et renforcer les droits fonciers des femmes, notamment en leur attribuant au moins 30% des terres documentées aux femmes.
30% de terres documentées, qu’est-ce que cela signifie ?
Ce sont toutes les terres dont l’Etat a connaissance sur l’étendue des terres. Je prends l’exemple de terres aménagées, comme c’est le cas dans la vallée du fleuve Sénégal où normalement, on devrait appliquer ce taux de 30% dédiés aux femmes. La Société d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal (SAED) est en train de faire des efforts pour que les femmes puissent bénéficier de 10% en cas d’aménagement agricole. Aujourd’hui, nous sommes en train de faire un plaidoyer afin qu’on dépasse ce taux de 10% pour arriver à 30% telle que cela a été dit dans la déclaration d’engagement de 2015.
Les collectivités territoriales sont-elles tenues de respecter ce principe des 30% des terres dédiés aux femmes, lorsqu’elles font des délibérations?
Là aussi, je voudrais juste rappeler qu’en termes de délibération, il faut une demande au préalable. Il est souvent dit que les femmes ne font pas la demande. Et le Conseil municipal délibère en fonction des demandes qu’il a reçues. On peut se trouver dans un cas où le Conseil municipal délibère sans qu’il n’y ait aucune demande de femmes. Dans ce cas, le Conseil ne pourrait pas appliquer ce principe des 30%. En plus, pour les demandes, les conditions posées, c’est la disponibilité de la parcelle. Donc, en termes de délibération, les communes ne sont pas obligées de respecter le principe des 30%. Mais nous faisons un plaidoyer à l’endroit des communes pour que toutefois, si les femmes déposent des demandes d’affectation, qu’elles puissent avoir des allègements ou la gratuité en ce qui concerne les frais de bornage.
Que faudrait-il faire pour lever le poids de la tradition qui empêche les femmes d’hériter ou d’être attributaires de parcelles agricoles ?
D’abord, il faudrait que les femmes connaissent leurs droits et qu’elles en soient conscientes. Il faudrait aussi faire des sensibilisations auprès des communautés, notamment les chefs coutumiers qui sont des propriétaires terriens et détenteurs des principes qui discriminent les femmes. Mais il faudrait aussi sensibiliser nos élus locaux et nos conseils municipaux pour qu’au moins ils puissent adopter des politiques de facilitation. Ainsi, les femmes ne seraient pas confrontées aux questions des lenteurs des procédures, de la cherté des frais de bornage. L’autre élément, c’est qu’il faudrait inciter les femmes à faire des demandes d’affectation. Et une fois qu’elles disposent des parcelles, qu’elles les exploitent. Parce que la loi dit que si la personne n’exploite pas la terre au bout de deux ans, la commune a la possibilité de désaffecter la parcelle. Donc, il y a autant d’éléments qui peuvent aller vers la reconnaissance des droits des femmes. Il faut aussi prendre en compte la sensibilité de la question foncière qui change d’une localité à une autre pour orienter un peu le plaidoyer vers les cibles mais aussi les arguments utilisés. C’est important
AMINATA TOURÉ INSISTE SUR L’ÉDUCATION DES FILLES ET LE LEADERSHIP DES FEMMES
La présidente du Conseil économique, social et environnemental a mis en exergue, lundi, l’importance de l’éducation des filles et le leadership des femmes dans la transformation de la société.
Dakar, 13 oct (APS) - La présidente du Conseil économique, social et environnemental a mis en exergue, lundi, l’importance de l’éducation des filles et le leadership des femmes dans la transformation de la société.
’’Notre conviction est que la transformation positive de notre société vers le développement durable passera inéluctablement par l’éducation des filles et le leadership des femmes’’, a-t-elle déclaré à l’occasion de la cérémonie de récompense des dix meilleures filles qui se sont distinguées par leurs résultats aux examens du BFEM et du bac de cette année.
Cette rencontre était organisée en marge de la journée internationale de la fille commémorée tous les 11 octobre, par Deliver for Good Sénégal, une campagne qui vise la prise en charge des intérêts des filles et des femmes dans toutes les politiques de développement durable et spécifiquement dans les secteurs de la santé, l’éducation et de l’énergie.
Au Sénégal, les filles ont réalisé une meilleure performance que les garçons à l’examen du baccalauréat 2020, avec un taux d’admission de 52%, toutes séries confondues. Sur les résultats définitifs, le taux global de réussite est de 48,22%, contre 37,8% en 2019, a fait savoir le directeur de l’Office du bac, Socé Ndiaye, dans un entretien avec ‘’Le Soleil’’.
’’Cette réussite est à mettre au compte des nombreux efforts fournis par vos parents, enseignants, mais également par les autorités au premier rang desquelles, le président de la République, Macky Sall, par sa volonté politique et ses choix stratégiques matérialisés par le Plan Sénégal émergent (PSE)’’a ainsi soutenu Amintata Touré, également marraine de Deliver for Good Sénégal.
Selon elle, ’’célébrer l’excellence dont ont fait preuve les filles aux examens du baccalauréat et du BFEM, c’est reconnaitre la qualité et l’encadrement éducatif familial’’.
A l’en croire, le gouvernement, à travers le ministère de l’Education nationale s’est donné comme objectif d’assurer un accès équitable et une éducation de qualité aux enfants du Sénégal, avec un focus particulier sur les filles tel qu’évoquée dans la Lettre de politique sectorielle de l’éducation et de la formation (2023-2025).
’’Ces efforts de l’Etat ont valu des résultats encourageants en termes d’accès aux filles à l’éducation, selon elle, avec un taux brut d’accès de 104,3% chez les filles et 92,9% pour les garçons, soit un indice de parité de 1,12 en faveur des filles’’.
Toutefois, elle est d’avis que l’accent doit être davantage mis sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontés les filles et promouvoir leur autonomisation ainsi que le respect de leurs droits.
Pour la présidente du CESE, ’’les adolescentes ont le droit à une vie sûre, à une bonne santé et une éducation de qualité, non seulement au cours de leurs années formatrices critiques, mais aussi dans toute leur vie, une fois devenues femmes’’.
Ainsi, selon Aminata Touré, ’’si les filles sont accompagnées durant leur adolescence, elles auront le potentiel de changer le monde en tant que travailleuses de demain, mères, entrepreneures, mentors, chefs de famille, et dirigeantes politiques’’.
THIOURAYE OU LA POLLUTION DOMICILIAIRE
Selon Pape S Agne, ces composés organiques volatils (COV) sont constitués d’irritants pour les muqueuses exposées (œil, nez et bronches) et de stimulants pour le système immunitaire
Dakar, 12 oct (APS) - Le thiouraye, encens mêlé à du parfum que les femmes sénégalaises utilisent pour la désodorisation des habitations, fait partie intégrante de "la pollution intradomiciliaire", qui n’est pas sans conséquences sur la santé, souligne le médecin pneumologue allergologue et urgentiste, Pape Samba Agne.
"D’une manière générale, le Thiouraye est fait de matières végétales et de produits chimiques divers, surtout des parfums. Le mélange est gardé dans des pots hermétiques pendant des périodes plus ou moins longues. C’est ce produit fini qui est mis dans une braise. Il dégage de la fumée pour donner une odeur agréable’’, avance-t-il dans un entretien avec l’APS.
"Parfois, on ouvre seulement le pot de thiouraye pour qu’il dégage cette odeur sans combustion. Ces produits végétaux et chimiques sont des composés organiques volatils (particules organiques qui sont dans l’atmosphère) et sont à l’origine d’une pollution intradomiciliaire", ajoute docteur Agne.
Selon ce médecin en service au Centre hospitalier national universitaire (CHNU) de Fann, ces composés organiques volatils (COV) sont constitués d’irritants pour les muqueuses exposées (œil, nez et bronches) et de stimulants pour le système immunitaire.
Par conséquent, "ils peuvent conduire à des réactions d’irritation comme des yeux qui piquent, des éternuements, des toux et même des difficultés respiratoires et peuvent aussi provoquer ou entretenir des réactions allergiques", indique l’allergologue.
"Les désordres respiratoires dans la poitrine, en fait de la toux et de l’asthme, sont certainement plus graves que les gênes dans les yeux et le nez. Pourtant, la plupart des utilisateurs d’encens sont plus conscients de la gêne dans les yeux et le nez que celle dans la poitrine", observe le médecin sénégalais.
Il souligne par ailleurs que certaines personnes réalisent une combustion de l’encens enveloppé dans du papier aluminium pour diffuser l’odeur de l’encens sans la fumée. Mais ces personnes diffusent toujours des composés organiques volatils parce que "contrairement à ce que beaucoup pensent, ces COV ne proviennent pas de la fumée de l’encens, mais de l’encens lui-même".
Le pneumologue rappelle que ces particules rendent plus difficiles les traitements pour les personnes déjà atteintes de maladies respiratoires comme l’asthme, "la première chose à faire dans ce cas, c’est d’éliminer tout ça de son environnement pour que le traitement soit plus efficace", conseille-t-il.
Interpellé sur la différence qu’il pourrait y avoir entre un consommateur de cigarette et un utilisateur d’encens, Pape Samba Agne souligne que dans la cigarette, il y a près de 4000 composés différents dont certains sont cancérigènes.
Pour l’encens, c’est relativement contesté. Il précise que "ce n’est pas établi avec certitude que l’encens est cancérigène mais il est certain que l’encens contient des produits potentiellement cancérigènes".
Docteur Agne note par ailleurs que la fumée de tabac entraine la BPCO (Broncho-pneumopathie chronique obstructive), autrement qualifiée de "maladie du fumeur".
Or, "aujourd’hui on trouve au Sénégal de plus en plus de femmes qui ont une BPCO sans avoir fumé. L’encens n’est pas à exclure comme l’une des causes. En réalité, la BPCO n’est pas une maladie des fumeurs, c’est une maladie liée à l’exposition à des fumées", constate le pneumologue.
UNE ENTREPRISE SÉNÉGALAISE PARMI LES 10 FINALISTES DE L’AFRICA’S BUSINESS HEROES
Les dix entrepreneurs exceptionnels dont la moitié est représentée par des femmes ont été sélectionnés parmi plus de 22 000 candidatures dans les 54 pays africains
Dakar, 12 oct (APS) – L’entreprise sénégalaise Diarrablu fait partie des 10 finalistes de l’Africa’s Business Heroes 2020, un programme philanthropique phare lancé par l’Africa Netpreneur Prize Initiative (ANPI) de la Fondation Jack Ma, a-t-on appris lundi.
’’Les dix entrepreneurs exceptionnels dont la moitié est représentée par des femmes ont été sélectionnés parmi plus de 22 000 candidatures dans les 54 pays africains, après plusieurs cycles d’évaluation intensifs’’, indique un communiqué reçu à l’APS.
La même source souligne qu’avec une moyenne d’âge de 34 ans, ’’les dix finalistes représentent huit pays africains : le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Kenya, le Nigeria, le Sénégal, l’Ouganda et le Zimbabwe, et leurs entreprises couvrent des secteurs clés tels que l’agriculture, la mode, l’éducation, les soins de santé, les énergies renouvelables et les services financiers’’.
Selon le communiqué, ’’Diarrablu est une entreprise sénégalaise de technologie appliquée à la mode qui fusionne les traditions artisanales africaines avec la technologie pour donner du pouvoir aux artisans africains et construire un avenir de la mode éthique et durable centré sur l’artisanat africain ancestral’’.
L’entreprise est dirigée par Diarra Gueye qui a une expérience en finance, en mathématiques et en design et a récemment terminé sa maîtrise à l’Université de Stanford avec un accent mis sur les mathématiques créatives, selon toujours la même source.
Le prix Africa’s Business Heroes (ABH) 2020 est un programme philanthropique phare lancé par l’Africa Netpreneur Prize Initiative (ANPI) de la Fondation Jack Ma qui a sélectionné les 10 meilleurs finalistes, qui se présenteront à la grande finale du concours en novembre pour avoir la chance de gagner leur part d’une cagnotte de 1,5 million de dollars, explique t-on dans le communiqué.
L’Africa’s Business Heroes organisera sa Grande finale, les 13 et 14 novembre, et les lauréats du prix ABH 2020 annoncés le 14 novembre.
KEN BUGUL, L'EXORCISME PAR L'ÉCRITURE
L'auteure parle de cet habitat qu’est pour elle la langue biologique, du village au Sénégal. Parcours hors norme de celle qui est allée à l’école des Blancs, mais plus sûrement à l’école des autres, jusqu’à se perdre dans sa quête de soi
C’était pas prévu, mais c’était couru d’avance, nous devions la croquer, la disséquer, l’enchanter En Sol Majeur. Grâce au Festival VO-VF Traduire le monde qui lui offre une carte blanche, Ken Bugul est de passage à Paris.
Sa carte d’embarquement encore dans la poche, elle le hurle et l’écrit depuis 7 décennies : Chez moi m’a manqué toute ma vie. Et oui son écriture - sorte de hurlement lumineux- se déploie dans sa trilogie biographique (Le Baobab fou, Cendres et braises et Riwan ou le chemin de sable, Grand Prix littéraire d’Afrique noire 1999). Sa trilogie sous le pagne ou dans le perfecto, allez savoir, cet auteur Présence Africaine vient nous parler de cet habitat qu’est pour elle la langue biologique, du village au Sénégal. Parcours hors norme pour celle qui est allée à l’école des Blancs, mais plus sûrement à l’école des autres, jusqu’à se perdre dans sa quête de soi. Ken Bugul, le cheveu argenté, reste cet enfant jouant dans le sable de Ndoucoumane, qui cherche quelque chose... en écrivant.
Après plus de 1 380 jours de détention, l'otage Sophie Pétronin est enfin libre. La septuagénaire française a été libérée au Mali, a-t-on appris jeudi 8 septembre.
L'humanitaire française Sophie Pétronin, enlevée au Mali en décembre 2016, a été libérée après plus de 1 380 jours de détention.
Après plus de 1 380 jours de détention, l'otage Sophie Pétronin est enfin libre. La septuagénaire française a été libérée au Mali, a-t-on appris jeudi 8 septembre. Le week-end dernier, plus d'une centaine de jihadistes condamnés ou présumés ont été libérés dans le pays dans le cadre de négociations en vue de la libération de la dernière otage française dans le monde, ainsi que de celle de Soumaïla Cissé, figure politique d'envergure nationale.
Détenue depuis quatre ans
Sophie Pétronin, qui dirigeait une petite ONG franco-suisse venant en aide aux enfants souffrant de malnutrition, a été enlevée le 24 décembre 2016 à Gao, dans le nord du Mali, et était détenue par le Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda.
Elle est apparue dans des vidéos diffusées en 2017 et 2018 par le GSIM. La dernière vidéo où elle apparaissait avait été reçue mi-juin 2018. Elle la montre très fatiguée, le visage émacié, en appelant au président français Emmanuel Macron, estimant que le chef de l'État l'avait "oubliée".
Le fils de Sophie Pétronin, Sébastien Chadaud-Pétronin, qui interpellait régulièrement les autorités françaises, avait estimé, en mai 2019, que sa mère était "sacrifiée" par le refus, selon lui, de la France de négocier avec les ravisseurs. "La volonté [d'Emmanuel Macron] ne suffit pas, maintenant il faut des actes", avait-il affirmé à l'époque sur France Info.
Sa famille avait annoncé, le 1er avril 2020, que le gouvernement lui avait transmis une preuve de vie récente.
Soumaïla Cissé, ancien chef de l'opposition parlementaire et deuxième à trois reprises de l'élection présidentielle, avait pour sa part été kidnappé le 25 mars, alors qu'il était en campagne pour les législatives dans son fief électoral de Niafounké, dans la région de Tombouctou, au nord-ouest du Mali.
LE PARTAGE COMME VIATIQUE
Petite-fille de Serigne Touba, Sokhna Baly Mbacké est l’épouse du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacke. Il est aussi sa cousine
Petite-fille de Serigne Touba, Sokhna Baly Mbacké est l’épouse du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacke. Il est aussi sa cousine.
De sa descendance paternelle, Sokhna Baly Mountakha a hérité d’une forte tradition d’érudition. Son père Serigne Souhaibou Mbacke était un érudit. Il est celui que l’on dépeint comme un « gardien de l’orthodoxie mouride ». Le père de Sokhna Baly était connu pour son franc-parler, son objectivité et son respect scrupuleux des prescriptions du Coran et de la tradition authentique.
Dans le sillage de la tradition familiale, Sokhna Baly s’applique et essaie de perpétuer le legs de sa grand-mère, Mame Diarra Bousso.
À côté de Serigne Mountakha, Sokhna Baly n’a qu’un objectif : chercher la grâce de son époux. Sa générosité et sa compréhension de la vie moderne font que le khalife lui a confié les ’’berndés’’ à la résidence Khadim Rassoul. Pendant le Grand Magal, elle s’occupe de la restauration des hôtes de marque du khalife. Avec l’aide de ses proches, elle se démène à la tâche avec conviction mais aussi avec la ferme volonté d’accomplir cette noble mission. Elle ne se voit pas dans les privilèges d’épouse du khalife.
Sokhna Baly a opté pour le ’’terrain’’ du partage. « À l’heure du repas, elle vient dans la cuisine. C’est elle-même qui s’occupe de la distribution des plats. Elle ne peut pas faire autrement. Parce qu’elle a passé son enfance chez Sokhna Mai, fille de Serigne Touba, qui lui a appris les bonnes actions », révèle son neveu, Mountakha Guèye.
Les bonnes œuvres de Sokhna Baly Mbacké ne se limitent pas seulement à Touba. À Porokhane, 2e capitale du mouridisme, sa présence est très marquée. Dans cette cité religieuse, l’épouse du khalife des mourides organise, chaque année, un Magal pour les homonymes de sa grand-mère, Sokhna Diarra. À Porokhane, Sokhna Baly appuie aussi les hôpitaux et les internats.
À Darou Minam, son fief à Touba, Sokhna Baly Mountakha est bien appréciée. Pas de difficulté pour retrouver sa grande bâtisse, nichée derrière la grande mosquée du quartier. En cette période de Magal, la maison ne désemplit pas. Même des nécessiteux profitent de l’évènement pour visiter sa cuisine et se procurer de la nourriture. « Sokhna Baly est une référence. Elle inspire. Sa présence aux côtés du khalife est comparable à celle de Cheikh Ibra Fall aux côtés de Serigne Touba », renseigne Mountakha Guèye.
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YAYE KENE GASSAMA, FEMME DE SCIENCE
EXCLUSIF SENEPLUS - Heritages reçoit la Professeure titulaire à la faculté des Sciences et Techniques de l'Ucad, première femme au Sénégal, à avoir dirigé une chaire scientifique, pour un entretien enrichissant
Pour son troisième numéro, Heritages reçoit Yaye Kène Gassama, Professeure titulaire à la faculté des Sciences et Techniques de l'Universite Cheikh Anta Diop de Dakar. Elle est la première femme, au Sénégal, à avoir dirigé une chaire scientifique.
La chercheure, ancienne ministre de la Recherche scientifique et membre de l’Académie des sciences du Sénégal, parle de sa passion pour la science, de l’éducation des filles, de ses études en France, de ses missions en tant qu’universitaire, de sa rencontre avec le soufisme, de ses projets scientifiques, des enjeux des biotechnologies, de l’intelligence artificielle, etc.
Yaye Kène Gassama répond aux questions de l’éditorialiste de SenePlus, Paap Seen.
DÉJÀ 13 MORTS DANS DES ACCIDENTS DE LA ROUTE
Le colonel Cheukh Tine commandant du la brigade des sapeurs pompiers détacher au grand Magal a dréssé un bilan mi-parcours de la couverture sécuritaire.
Le colonel Cheukh Tine commandant du la brigade des sapeurs pompiers détacher au grand Magal a dréssé un bilan mi-parcours de la couvertue sécuritaire. Il fait état de 13 morts causées par les accidents.
«Nous avons pour le moment effectué plus de 80 interventions depuis la mise en place du dispositif de couverture. Malheureusement nous déplorons 13 décès enregistrés suite à des accidents de la route. Il faut également signaler que la plupart de ces accidents implique des motos Jakarta. », a déclaré le colonel Tine.
Il a également souligné que la brigade nationale des sapeurs-pompiers a déployé plus de 360 éléments, 80 véhicules et engins et un nombre important de motos équipées de trousses de secours et d’extincteur pour la couverture sécuritaire de ce Magal.
FATOUMATA BÂ, LE NUMÉRIQUE AFRICAIN AU FÉMININ
Sénégalaise, vivant en France, ayant installé le siège de Janngo en Côte d’Ivoire, elle a créé une structure financière qui veut aider au développement des jeunes pousses africaines
Comme tous les mois, RFI et Jeune Afrique reçoivent sur les antennes de RFI un grand invité de l’économie. Ce mois-ci, il s’agit d’une grande invitée en la personne de Fatoumata Bâ, fondatrice du fonds d’investissement Janngo.
Sénégalaise, vivant en France, ayant installé le siège de Janngo en Côte d’Ivoire, Fatoumata Bâ a créé une structure financière qui veut aider au développement des jeunes pousses africaines. Et des jeunes pousses africaines dirigées par des femmes pour des femmes. Faciliter l’essor économique d’entreprises dirigées par des femmes serait, selon Fatoumata Bâ, un formidable instrument de développement économique pour le continent africain.