Invité de l’émission «Sortie» de Walt TV, Barthélémy Dias y est allé à fond la caisse dans les diatribes et révélations qui vont indisposer le régime. Dans cet entretien, Barthélémy Dias a mis à nu les souffrances subies par le défunt président de l’Institution avant d’y être bombardé.
Même exclu du Ps, Barthélemy Dias continue de dénoncer le compagnonnage de ce parti avec l’Apr qui est d’ailleurs la source de leurs misères. «C’est un compagnonnage dans lequel Tanor a fait beaucoup de sacrifices. Lors de sa maladie, en tant que représentant d’une institution, c’était triste de voir que c’est lui qui a pris en charge ses frais médicaux avant d’être remboursé. Il a tout donné et n’a quasiment rien reçu en retour», a résumé le tonitruant maire de Sacré cœur Mermoz. Dans le même registre, rappelle-t-il, «lorsque le président Macky Sall avait voulu dissoudre le Sénat, il avait refusé de répondre aux appels téléphoniques d’Ousmane Tanor Dieng.
Pourtant ce dernier avait tenté de le joindre à maintes reprises. Finalement, c’est moi qui suis allé chez Macky Sall en compagnie de l’homme d’affaires Harona Dia à bord de mon véhicule pour diligenter cela», a révélé Dias. Ce qui l’amène à dire que le PS reste le grand perdant de ce compagnonnage où il est réduit en un mouvement de soutien. «Avant de rejoindre la coalition BBY, le PS avait au moins 100 maires, par contre aujourd’hui, nous nous retrouvons avec 17. Ce n’est pas une chute, mais c’est un effondrement. Notre parti est réduit en un mouvement de soutien et c’est ce qui a entrainé une divergence de point de vue entre Tanor et moi.
C’est inacceptable de voir le PS être réduit en un mouvement», peste le lieutenant de Khalifa Sall. «Nous sommes endurants, ce régime, nous a mis à l’épreuve mais nous ne prêterons pas le flanc. Nous sommes des croyants, nous acceptons la volonté divine mais, il faut savoir qu’un jour, il y aura un retour de bâton. Nous allons endurer cette épreuve avec beaucoup de dignité, de courage et de piété», a-t-il avancé à propos des déboires judicaires de l’ancien maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall. Concernant les retrouvailles socialistes, le maire de Mermoz Sacré- cœur les souhaite de tout son cœur. Toutefois, il n’en fait pas une obsession. «Tanor et Khalifa sont des socialistes. J’irai voir des responsables du parti, parce que nous sommes de la même famille socialiste. Nous sommes tous du PS. Cependant, il faut que tout le monde sache que nous ne sommes pas obsédés par ces retrouvailles», avertit-il.
DAKAR INONDÉE DE PLUS DE 2 MILLIONS DE MOUSTIQUAIRES
Le paludisme, un problème de santé publique dans notre pays, connait une baisse. L’adjoint du gouverneur chargé du développement Modou Ndiaye estime que le taux de mortalité qui était de 7,5% en 2013 est passé à 1, 31% en 2018
La région médicale de Dakar a fait face à la presse hier pour faire le point sur la situation du paludisme, mais aussi la distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda) à la gouvernance de Dakar. Selon le médecin chef de la région médicale de Dakar Dr Ndeye Maguette Ndiaye Ndom, plus de 2 millions de moustiquaires seront distribués dans la région de Dakar.
Bonne nouvelle. Le paludisme, un problème de santé publique dans notre pays, connait une baisse. L’adjoint du gouverneur chargé du développement Modou Ndiaye estime que le taux de mortalité qui était de 7,5% en 2013 est passé à 1, 31% en 2018. Selon lui, cette tendance à la baisse est valable pour tous les autres indicateurs tels que l’incidence, la morbidité ou encore la prévalence parasitaire. «Ces résultats, nous le devons à la généralisation du test de diagnostic rapide (Tdr), la chimio prévention du paludisme saisonnier, et la prise en charge des cas de paludisme à domicile», dit-il. Modou Ndiaye d’ajouter : «environ plus de 2 millions de Milda d’une valeur d’un milliard avec un coût opérationnel de 585 738 368frs Cfa seront distribués dans la région. Le défi que nous devons relever est d’assurer une couverture de la population en moustiquaire et d’amener au moins 80% de la population à dormir sous Milda».
Pour sa part, le médecin chef de la région médicale de Dakar Dr Ndeye Maguette Ndiaye Ndom, indique que le programme de couverture universelle en moustiquaire imprégnées à longue durée d’action (Milda) est un volet essentiel de la lutte anti vectorielle avec deux systèmes. A l’en croire, le recensement des ménages et la distribution de coupons Milda ont été faits sur une durée de 5 jours dans la région de Dakar.
LA DISTRIBUTION DE MOUSTIQUAIRES EN CHIFFRES
Le nombre de quartiers complètements recensés est de 1790, le nombre total de ménage recensé de 863121, le nombre de personnes recensées dans les ménages de 4409219, et le nombre total de couchage habituels de 2629893. Ainsi, le médecin chef de région a donné des instructions pour une bonne utilisation des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action. «Après le retrait, il faut respecter la mode d’utilisation comme les 3T toute la famille, toute l’année, toutes les nuits. Les Milda sont mises à votre disposition, il faut dormir dessous pour vous protéger du paludisme», soutient-elle. En outre, elle soutient qu’il est strictement interdit de vendre le Milda après l’avoir reçu. «C’est gratuit, tout le monde peut utiliser des moustiquaires, plus de moustiquaires, moins de paludisme avec une augmentation de la productivité et de la richesse», prône -t-elle.
LEUK DAOUR NIE AVOIR PUBLIÉ LES PHOTOS DE LA FEMME DE MAME MBAYE NIANG
Le prévenu allègue qu’il a été piégé par le fameux Kocc Barma, l’administrateur du site pour adultes «Seneporno». Le verdict sera prononcé le 13 août prochain
Abdel Kader Ba, alias Leuk Daour, est accusé d’avoir publié les photos intimes de Thiamél Ndiade Niang, épouse de l’ancien ministre Mame Mbaye Niang sur le net, avec complicité de Fatou Coulibaly. Ce qui lui a valu de comparaitre hier devant la barre du Tribunal Correctionnel de Dakar pour association de malfaiteurs, extorsion de fonds et collecte de données à caractères personnel. Le prévenu allègue qu’il a été piégé par le fameux Kocc Barma, l’administrateur du site pour adultes «Seneporno». Le verdict sera prononcé le 13 août prochain.
Des photos intimes de Thiamé Ndiade Niang, épouse de l’ancien ministre Mame Mbaye Niang se sont retrouvées sur le site pour adultes «Seneporno» et sur le compte Snapchat de Leuk Daour. Ces photos ont été publiées par Leuk Daour. Après avoir visionné la vidéo, l’étudiante Fatou Coulibaly a pris le numéro de la dame sur Snapchat et lui a envoyé un message en se présentant comme la cousine de Leuk Daour.
L’ancien ministre du Tourisme ne s’est pas fait prier pour porter plainte contre le propriétaire du site «Seneporno». Grâce à l’enquête ouverte, il a été prouvé que l’étudiante habite à Mbour. Les gendarmes lui tendent un piège en lui donnant rendez-vous à Dakar. Dès qu’elle s’est présentée sur les lieux, elle a été alpaguée. Au même moment, une autre plainte a été déposée par un jeune homme qui accusait Abdel Kader Ba d’être le titulaire du compte Snapchat «Leuk Daour» et de lui avoir extorqué 100.000 Fcfa avant de diffuser ses vidéos intimes. C’est ainsi que les limiers ont fait la conjonction des deux dossiers.
D’où la comparution d’Abdel Kader Ba devant la barre du Tribunal Correctionnel de Dakar pour association de malfaiteurs, complicité, extorsion de fonds et collecte de données à caractère personnel. D’entrée, le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés. Son intention n’était pas d’escroquer, mais d’aider la partie civile. «C’est le plaignant Amadou Lamine Dieng qui m’a appelé pour solliciter mes services afin que je retire les photos à caractère personnel sur le site de Kocc. Je lui ai répondu que je pouvais le faire moyennant 200.000 Fcfa. Une semaine après, il m’a envoyé 100.000 Fcfa pour que je commence le travail. Quelques jours après, on m’a arrêté alors que je n’avais pas encore terminé la part de mon contrat», s’est-il défendu. Le prévenu prétend que le très controversé Kocc Barma lui a tendu un piège parce qu’il essayait de le combattre. «Je suis le contraire de Kocc Barma. Après mon arrestation, il a publié sur sa page que son ennemi a été arrêté. C’est Kocc qui est en même temps Leuk Daour», argue-t-il.
A la suite du parquet qui a requis l’application de la loi, Me Abdoulaye Sène de la défense considère l’arrestation de son client comme une erreur judiciaire. «Abdel Kader Ba est une victime. Il a été arrêté, car une personne victime de cyber criminalité l’a contacté. Il a toujours combattu le nommé Kocc. Ce dernier a compris qu’il peut supprimer ses vidéos. On a sollicité son expertise moyennant 200.000 Fcfa. Il n’y a pas eu d’extorsion de fonds, ni d’association de malfaiteurs. La dame Coulibaly a été arrêtée pour des faits différents. Qui plus est, Abdel Kader Ba n’a pas publié les vidéos. Donc, on ne peut pas parler de collecte dans ce cas», tranche Me Sène qui estime que le prévenu est en prison depuis 8 mois à tort. Aussi, a-t-plaidé la relaxe.
Abondant dans le même sillage, Me Baba Diop pointe l‘absence de preuve dans ce dossier. «Ce qui a aggravé la situation, c’est la dame Fatou Coulibaly qui a envoyé un message à l’épouse de Mame Mbaye Niang. Le jour de l’arrestation de mon client, Kocc a dit que la personne qui cherchait à lui nuire a été arrêtée. Alors que Fatou Coulibaly a été arrêtée depuis belle lurette», souligne Me Diop. A la suite de ces observations, il a plaidé le renvoi à des fins de la poursuite sans peine ni dépens. En plus, la défense a demandé une liberté provisoire en faveur de son client. Malheureusement, le juge a rejeté cette demande avant de fixer le délibéré au 13 août prochain.
L’IMAM 2.0 QUI JOUE LE «JEU»
Ahmadou Makhtar Kanté fait partie de la race des hommes religieux qui acceptent de sortir de leur zone de confort pour flirter avec un espace public aussi conflictuel que celui du Sénégal.
Il fait partie de la race des hommes religieux qui acceptent de sortir de leur zone de confort pour flirter avec un espace public aussi conflictuel que celui du Sénégal. Imam Ahmadou Makhtar Kanté accepte de jouer le jeu. Parfois, il s’attaque virulemment aux tares de la société jusqu’à indisposer certains. Il est critiqué, voire voué aux gémonies par ses détracteurs. Sur sa page Facebook, les dérapages ne manquent pas, mais l’Imam de la grande mosquée de Point E sait certainement depuis Habermas que l’espace public est un lieu de tensions.
Ce n’est pas pour rien qu’il a flirté avec les écrits du professeur suisse d’origine égyptienne Tariq Ramadan. En effet, l’imam Makhtar Kanté est tout sauf un prêcheur classique voire ordinaire comme on a l’habitude de le voir. Il tire sur tout ce qui est en porte à faux avec ses convictions religieuses. En atteste sa dernière sortie sur le fameux T-shirt aux couleurs de la Lgbt que le chanteur Waly Seck a arboré durant la période du Gay-pride. L’islamologue et expert en environnement a été sans concession avec le fils de Thione Seck. Sur sa page Facebook, il accusait le jeune chanteur de faire la propagande de la communauté Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres (LGBT). Une sortie en vitriol qui a poussé la famille Seck à porter plainte avant de revernir à de meilleurs sentiments après la médiation de l’Association des imams et de Mame Makhtar Guèye de l’Ong Jamra.
Mais contre toute attente, Imam Kanté revenait à la charge pour maintenir ses propos et tirer à boulets rouges sur les imams qui ont initié la médiation à son insu. Polémiste hors pair, l’ancien imam de la mosquée de l’Ucad n’hésite pas à dire ce qu’il pense. Sans fioriture, il donne publiquement son opinion sur tous les sujets qui touchent le monde en général et le Sénégal en particulier. Très souvent, il monte au créneau pour pointer du doigt la manière dont l’islam est pratiqué au Sénégal. Sur les 27 textes de son livre «Islam, Science et Société, écrits d’un imam africain», il dissèque des sujets aussi complexes que la problématique du Croissant lunaire au Sénégal, le Magal de Touba, le pèlerinage à la Mecque. Sur toutes ces questions, il invite les Sénégalais à revenir à l’orthodoxie de la pratique religieuse.
L’Imam Makhtar Kanté ne s’intéresse pas seulement aux faits de société. L’expert en économie solidaire qui a fait ses études au Maroc et en France n’a pas hésité à claquer la porte de la plateforme «Aar Li Nou Bokk» dont il était l’un des initiateurs. Il reprochait au mouvement d’avoir fait un détournement d’objectifs. Ce qui lui a valu de nombreuses critiques. N’empêche, il est resté ferme, s’arc-boutant sur ses positions. Sur sa page Facebook où il aborde tous les sujets concernant l’islam et la société sénégalaise, les discussions sont très souvent houleuses. Toutefois, l’Imam ne censure aucune position divergente de la sienne. Manifestement, il a opté de donner des coups et d’en recevoir démocratiquement.
UNE BONNE NOUVELLE POUR L’ESPACE RELIGIEUX SENEGALAIS
Cette démarche tranche avec le comportement de certains hommes religieux qui sont allergiques à la critique et à l’autocritique. Ce, au grand dam d’une religion qui a illuminé le monde par de savoureux penseurs comme Imam Ghazali, Averroès et Al Khawarizmi considéré comme le père de l’algèbre. Une étroitesse intellectuelle de l’élite musulmane qui oublie souvent que l’Imam Chafi a été l’élève de l’imam Malick et que le premier nommé s’est affranchi par la suite pour créer son école de rites.
Du coup, les deux écoles divergent sur certains points en matière de pratique religieuse. L’islam est actuellement confronté à de nouvelles problématiques comme les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (Ntic), la bioéthique, le climat, l’euthanasie, la bonne gouvernance, les questions de genres. En conséquence, les intellectuels musulmans ne peuvent plus rester indifférents à ces genres de questions. Et cela demande parfois qu’ils sortent de leur zone de confort. Ce que l’Imam Kanté a visiblement compris sans verser dans la compromission.
PLUIES D’ELOGES SUR UN BIENFAITEUR, UN HOMME DISCRET ET COURAGEUX
A l’annonce du décès de l’homme d’affaires Ameth Amar, les témoignages sur le défunt ont afflué.
A l’annonce du décès de l’homme d’affaires Ameth Amar, les témoignages sur le défunt ont afflué. Le Président Macky Sall, l’ancien Pm Abdoul Mbaye, le recteur de l’Ucad Ibrahima thioub et le chanteur Youssou ndour ont fait des témoignages élogieux sur le défunt. A l’unanimité, ils se sont émus de la disparition de ce capitaine d’industrie connu pour sa discrétion, sa générosité et son humanisme.
Les réactions ont été nombreuses à l’annonce de la disparition du Président Directeur Général (Pdg) de la Nouvelle Minoterie Africaine (NMA). Dans un Tweet, le Président Macky Sall a présenté ses condoléances à sa famille et ses proches avant d’associer ses prières «pour le repos de l’âme de ce grand industriel et travailleur discret et respecté de tous. Très proche de son vivant du monde universitaire, Ameth Amar a eu droit à un hommage posthume de la part du recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Selon le Pr Ibrahima Thioub, le défunt était très proche de la Fondation de l’Université. «Il faisait même partie de administrateurs de cette structure.
Ameth Amar répondait aux besoins de l’Université. Il participait à nos réunions et pourtant il n’avait pas beaucoup de temps», souligne le recteur qui se souvient d’un homme courtois, posé et très disponible. «Il n’y a pas longtemps, un de nos étudiants était tombé malade, il devait suivre son traitement à l’étranger. C’est lui qui a mis la main à la poche pour offrir 5 millions Fcfa», révèle le Pr Ibrahima Thioub. En plus de ce geste, l’homme d’affaires avait récemment offert 10 millions Fcfa à l’Ucad pour l’achat d’un bus, destiné aux étudiants handicapés physiques. «C’est un bus qui a toutes les commodités et qui est très adapté. Ameth Amar accompagnait l’Université en permanence. Il intervenait en faisant même de l’anticipation sur les conflits. A chaque fois, il avait son chéquier pour aider à résoudre certains problèmes de l’Université», souligne attristé le recteur de l’Université de Dakar. Pour le chanteur Youssou Ndour, le décès de Ameth Amar a surpris tout le monde.
Et la star planétaire de témoigner sur les ondes de la «Rfm» : «L’industriel qu’il est a été utile pour son pays. Nous sommes bouleversés. C’est une grande perte. C’est un ami du Sénégal». L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye dont l’amitié avec le défunt est connue de tout le monde ne cache pas sa consternation. «Ameth Amar nous a quittés. Quelle peine ! Quel vide !», pleure Abdoul Mbaye. Rappelant que sa réussite était connue de tous et son parcours bien moins, le leader d’Action pour la Citoyenneté et le Travil (Act) considère que le défunt «était sans aucun doute ce que sa discrétion cachait : l’un des rares et vrais capitaines d’industrie sénégalais, dirigeant l’un des groupes majeurs dans le secteur alimentaire de l’Afrique de l’Ouest. Il a bâti son groupe à la force de l’intelligence, sachant saisir les opportunités, qu’elles fussent immédiates ou futures. Mais il était aussi courageux, rigoureux et pragmatique».
Et Abdoul Mbaye de soutenir qu’il a été le seul banquier ayant osé financer sa société meunière, ce qui les a rapprochés. «Il avait trouvé mon attitude courageuse face au refus de mes collègues. Nous sommes devenus des amis très proches. Le courage était le sien. Son projet était presque fou, il l’a réussi», dit l’ancien chef du Gouvernement.
SADIO MANE CRÉE UNE BOUSCULADE MONSTRE À L'UCAD
L'international sénégalais a effectué lundi une descente à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar
Sadio Mané a effectué hier une descente à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Mais, cette visite a été particulièrement mouvementée. L’international sénégalais qui a été accueilli par un immense public s’est enfermé dans le bureau du Directeur général du Coud, Ablaye Sow non moins vice-président de la Fédération Sénégalaise de Football (Fsf) pour échanger avec lui et ses collaborateurs.
Sadio s’est réjoui de sa visite au temple du savoir où les pensionnaires seront les cadres de demain. Tout se passait très bien et les étudiants l’attendaient devant la direction du Coud. Las d’attendre le joueur de Liverpool sortir leur parler, ils ont commencé à protester. Il s’en est suivi une bousculade et des jets de pierres. C’était la confusion totale. C’est dans cette ambiance électrique que le joueur de Liverpool a réussi à se frayer un chemin, avant de vider les lieux.
AUDIO
SÉNÉGAL, DESTINATION PRIVILÉGIÉE DES ENTREPRISES FRANÇAISES
Christophe Bigo est l'invité de Baye Omar Gueye sur Sud FM
Après avoir parcourou presque tout le Sénégal Christophe Bigot déclare avoir écouté le Sénégal des profondeurs pour connaitre les problèmes et des besoins afin de contribuer à leur résolution. Un choix de l'Ambassadeur qui, d'après lui s'est soldé par de très bons résultats. La relance du tourisme en Casamance en est un exemple parmi tant d'autres. Aussi, l'Ambassadeur de France au Sénégal justifie l'importance du volume d'investissement des entreprises francaises par le fait que le Sénégal offre des garanties sur le plan sécuritaire. Face à Baye Omar Guèye dans la grande émission du dimanche ''Objection,'' Bigot fait le bilan de sa misson au Sénégal et une indique les projets futurs pour un développement durable.
Bonne écoute
TIMIS SUR DOUGAR
Comment se fait-il que l’Etat puisse décider d’affecter des terres du Domaine National à un opérateur privé sans en indiquer l’exacte location et sans consulter les populations concernées ?
Le 18 Juin 2019 les populations de Dougar Sérère ont vécu le jour le plus sombre de leur histoire millénaire. Elles ont été réveillées par les vrombissements d’engins lourds de terrassement et les bruits de botte de dizaines de gendarmes armés jusqu’aux dents, préposés à la protection des agents de la Société Peacock Investments qui ont jeté leur dévolu sur les réserves foncières et les champs de ce village paisible. Peacock et ses sbires ont accompli leur sale besogne avec un zèle particulier. Rien n’a été épargné : des maisons ont été réduites en gravats, des champs en préparation pour les semailles détruites, des bornes de délimitation de parcelles et des haies arrachées.
Pour comprendre le génocide économique en cour perpétré par Peacock, il faut remonter au 23 juin 2010. C’est ce même jour que le Ministère des Finances du Sénégal a produit un rapport proposant le retrait des terrains aménagés attribués au projet Malaisien dans le cadre du programme gouvernemental « une famille, un toit » et leur attribution à la Société Peacock Investments (voir 00 5908 MEF/DGID/DEDT). Le même document propose la cession de 80 ha de terrain à Peacock Investments, mais sans préciser la location.
Le 13 Août 2010, un décret signé par le Président Abdoulaye Wade et le Premier Ministre Soulaymane Ndéné Ndiaye en son article premier décide d’immatriculer au nom de l’Etat du Sénégal « une parcelle de terrain du Domaine national sise à Diamniadio, d’une superficie de 80 hectares » en vue de son attribution par voie de bail. Encore une fois, sans préciser la location de la dite parcelle. Mais étant données les stipulations du rapport de présentation cité plus haut, il ne fait aucun doute que cette parcelle doit se situer sur le domaine aménagé pour le projet Malaisien.
Cette opinion est justifiée par l’article 3 dudit décret qui dispose qu’ «aucune indemnité n’est due du fait de cette opération, l’occupant étant le bénéficiaire de la régulation. » Il est évident que l’occupant des terres de Dougar sont les habitants dudit village qui exploitent ces terrains depuis des temps immémoriaux et n’ont aucun bénéfice à tirer des opérations d’une compagnie privée mue uniquement par l’appât du gain facile. De surcroit, ni le conseil rural ni le conseil municipal n’ont été consultés, et par conséquent, n’ont jamais délibéré sur la question de la cession des terres de Dougar à l’Etat, et à fortiori, une organisation privée.
Une lecture, même superficielle, des documents brandis par Peacock pour justifier l’accaparement des terres de Dougar révèlent des paradoxes, des contradictions et des bizarreries qui ne laissent aucun doute sur les intentions malveillantes de cette société et de ses complices. Premièrement, le rapport de présentation du Ministre des Finances affirme, sans équivoque, que les terrains attribués à Peacock Investments se situent dans la zone aménagée qui était destinée au projet Malaisien. Comment se fait-il alors que Peacock revendique les terres de Dougar, non aménagés, et se trouvant à au moins deux kilomètres du site dudit projet ?
Deuxièmement, comment peut-on comprendre, comme mentionné dans le paragraphe no 5 du rapport du ministre des finances cité plus haut que « l’enquête de commodo et incommodo …n’a enregistré aucune observation de la part du public.. » Comment peut-on croire que les populations auraient consentis à la confiscation des terres qui constituent, pour la plupart d’entre eux, leur unique source de revenue sans protester and sans demander un dédommagement. En tout cas, pas une seule personne à Dougar ne se rappelle avoir parlé aux agents de de la Direction de l’Enregistrement des Domaines et du Timbre qui auraient mené l’enquête.
Troisièmement, pour qui connaît les lourdeurs de la bureaucratie sénégalaise, la complexité et le caractère éminemment sensible des questions foncières, comment peut-on comprendre que toute la procédure qui aurait abouti à l’aliénation des 80 ha de terre de Dougar, affectant des milliers de Sénégalais, n’ait duré que 51 jours (23 juin au 13 Aout 2010). Pourquoi la précipitation ? Surtout que Peacock ne s’est rabattue sur Dougar que 9 ans plus tard lorsque la finition de l’autoroute de Mbour et l’inauguration de l’Aéroport International Blaise Diagne ont rendu la zone lucrative pour les spéculateurs fonciers.
Quatrièmement, comment se fait-il que l’Etat puisse décider d’affecter des terres du Domaine National à un opérateur privé sans en indiquer l’exacte location et sans consulter les populations concernées ?
Cinquièmement, Peacock, parfois parle d’un bail qui lui aurait été accordé sur les terres de Dougar, parfois d’un titre foncier. Les populations attendent toujours qu’elle présente ces documents. Considérant les menaces qui pèsent sur le futur des populations, on peut dire qu’il fait Timis sur Dougar au sens figuré comme au sens propre. L’accaparement des terrains de culture et des aires d’extension du village plonge les 10 000 âmes vivant à Dougar dans une nuit noire de pauvreté et de désespoir sans fin. D’autre part, les sommes d’argent en jeu dans cette opération concoctée par ce qui apparait comme une mafia politico-affairiste bénéficiant de protection au plus haut sommet de l’Etat, s’inscrit dans le prolongement d’autres opérations du même genre (Bambilor, vallée du Fleuve Sénégal, les Niayes, Tassette, Mbour 4 etc...) L’affaire Franck Timis et Petro Tim n’en est qu’une dimension. Si Peacock et ses protecteurs réussissent leur coup, ils pourraient empocher sans bourse déliée des milliards sur le dos de pauvres paysans abandonnés par un Etat qui, en se mettant au service de gangsters économiques sans foi ni loi, trahirait sa vraie raison d’être, c’est-à-dire veiller sur les intérêts du peuple.
Et qu’on ne nous parle surtout pas de continuité de l’Etat. Car il n’y a pas point de continuité légitime dans l’illégalité et l’arbitraire comme c’est le cas ici. La continuité ne doit être évoquée que lors que les actes posés par le gouvernement précédent sont conformes à loi et à l’éthique de bonne gouvernance. Les populations ont appris que Picock aurait commencé à vendre sur le site de Dougar des parcelles de 150 m2 à 6 million de FCFA pièce. Cette operation pourrait lui permettre de gagner 25 à 30 milliards de FCFA sur le dos des populations de Dougar
MACKY RÉAGIT AU DÉCÈS DE TANOR
"Le Sénégal vient de perdre un homme d’Etat d’une dimension exceptionnelle, un digne fils de la République dont le parcours constitue un exemple d’abnégation et un modèle d’engagement patriotique"
Le président de la République Macky Sall a déclaré lundi avoir gardé d’Ousmane Tanor Dieng le souvenir d’"un homme d’Etat d’une dimension exceptionnelle", un témoignage rendu public peu après le décès en France du secrétaire général du Parti socialiste (PS), âgé de 72 ans.
"Le Sénégal vient (…) de perdre un homme d’Etat d’une dimension exceptionnelle, un digne fils de la République dont le parcours constitue un exemple d’abnégation et un modèle d’engagement patriotique", affirme-t-il dans un message de condoléances adressé à ses compatriotes.
"Avec la disparition du président Ousmane Tanor Dieng, le président Macky Sall, la coalition Benno Bokk Yaakaar, le Parti socialiste et la République viennent de perdre un allié éminent et loyal, un grand militant du Sénégal, et la République un de ses plus grands serviteurs", est-il écrit dans le message de condoléances reçu du service de communication de la présidence.
Le chef de l’Etat "formule ses prières les plus ferventes pour qu’Allah l’accueille au paradis".
Ousmane Tanor Dieng, nommé président du Haut Conseil des collectivités territoriales par Macky Sall, dirigeait cette institution de 2016 à sa mort survenue en France où, selon son entourage, il se faisait soigner depuis des mois.
Il a été conseiller du premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, ensuite directeur de cabinet d’Abdou Diouf, le successeur de ce dernier.
Ousmane Tanor Dieng a été ministre d’Etat, chargé des Affaires présidentielles d’Abdou Diouf, auquel il avait succédé à la tête du PS après la défaite de cette formation politique à l’élection présidentielle de février-mars 2000.
Candidat sans succès aux élections présidentielles de 2007 et 2012, Ousmane Tanor Dieng, un des leaders de l’Internationaliste socialiste, était ensuite devenu un allié de Macky Sall. Il le soutenait au second tour de la présidentielle de 2012 et était l’un de ses plus importants alliés au scrutin présidentiel du 24 février dernier.
«QUE LES GENS ARRÊTENT DE DIRE QUE LA SÉRIE DOIT SON SUCCES AUX SCANDALES»
«L’As» a rencontré la scénariste de la série controversée, «Maîtresse d’un homme marié »
«Maîtresse d’un homme marié » est une nouvelle série sénégalaise qui fait couler beaucoup de salives. Comme son nom l’indique, elle met en scène la vie «d’une maîtresse» prête à tout pour garder son amant à ses côtés. Mais, cette série expose surtout la réalité et le quotidien de beaucoup de Sénégalais dans leurs ménages et dans leurs vies de tous les jours. Très critiquée par les organisations islamistes, la série fait objet de plusieurs polémiques à cause de certaines scènes jugées parfois obscènes. «L’As» a rencontré la scénariste de cette série controversée.
D’où vous est venue l’idée d’écrire la série «Maîtresse d’un Homme Marié» ?
KALYSTA SY : A la base, c’était une chronique qui passait sur les réseaux sociaux et qui concernait les personnages de Marème, Lala et Cheikh. Quand j’ai rencontré Mass Ndour le boss de Marodi, l’idée d’en faire une série m’est venue. Je ne voulais pas faire une série basée sur l’infidélité ou la polygamie, il fallait faire une série qui représente ou qui parle des histoires de femmes. Alors c’est dans ce sens là que les personnages de Racky, Dior, de Dialyka et des autres ont été créés, ainsi que les personnages annexes. C’est comme cela que la série a été créée. C’est juste un film qui est comme un miroir pour montrer les femmes, comment elles vivent au quotidien, c’est-à dire dans leurs milieux naturels à savoir à la maison, au travail, entre amies.
Pourquoi un tel titre : «Maîtresse d’un Homme Marié» ?
C’est juste pour faire parler les Sénégalais. Rires… On a choisi un tel titre parce qu’on savait que les gens allaient en parler. Cela pouvait être une histoire de femme ou un autre nom. Mais pour vendre, il faut trouver un nom accrocheur d’où le choix du titre
Comment s’est fait le casting ?
Le casting s’est fait naturellement. Parce que Marodi dans ses productions a une base de données d’acteurs, entre autres. On peut sélectionner là-bas pour trouver des profils adéquats. Mais, pour la série « Maîtresse d’un Homme Marié », on avait organisé un casting au centre culturel Blaise Senghor où il y avait mille deux cents personnes, mais malheureusement, on n’avait pas trouvé les profils idéals. On a été obligé de faire un casting avec les gens qu’on connaît, Marème est venue, elle a amené son frère qui est Birame dans la série, je connaissais bien avant Dialika c’est une amie. De fil en aiguille, on a formé cette équipe. Je ne connaissais pas Cheikh, on m’a donné ses coordonnées. Bref c’est un casting sauvage qui nous a permis d’avoir l’équipe qui a pu faire la série. Les acteurs n’ont pas eu d’appréhension sur la série. Chaque acteur a dès le début adopté son rôle. Il n’ont ni eu peur ni fait de rejet. Ils ne se sont pas posés de questions. Ils me connaissent, ils savent l’engagement que j’ai par rapport au travail. Ils ont joué au mieux leurs rôles c’est pour cela que le public les a adoptés.
Le succès de la série ne vous a pas trop surpris ?
Quand on fait un bon travail, on peut s’attendre à une belle récompense. Mais que ce succès aille au delà des frontières, je ne m’y attendais pas forcément. Je pensais qu’on faisait juste une production pour les Sénégalais et par les Sénégalais. Mais, c’est vrai que cela m’a beaucoup surpris, comme le reste du groupe d’ailleurs de voir que au delà du Sénégal, la série est adoptée. Aujourd’hui que l’international adopte les productions sénégalaises, cela fait rêver et cela me fait plaisir. On se bat pour faire de la qualité et des choses qui sont appréciées par tout le monde.
Maîtresse est une série à polémique. Comment vivez-vous avec toutes ces critiques ?
Les critiques sont tout à fait normales. C’est l’apanage du public, ils ont le droit d’aimer ou de rejeter un produit qu’on leur propose. Nous notre option c’est de leur proposer un produit de qualité. Comment le perçoit le public ? Ils sont dans leurs droits d’émettre un avis favorable ou pas. Aujourd’hui, la grande masse des Sénégalais adhère au projet de cette série. Les chiffres ont augmenté, en moins de deux jours, atteignant le million de vues sur Youtube. Cela veut dire que même si le public nous critique, mais ils nous suit et nous accompagne.
Les scènes jugées obscènes sont-elles intentionnelles?
La question de la sensibilité dépend de celui qui regarde. Aujourd’hui, beaucoup de Sénégalais ont dans leurs maisons des contenus qui viennent d’ailleurs qui peuvent heurter et choquer, mais il les regardent. Dans la série « Maîtresse », on n’a jamais vu un acteur embrasser une actrice ou une scène purement sexuelle. Les gens ne voient que des esquisses. Qu’ils soient heurtés, on peut les comprendre parce qu’il s’agit d’opinions et de points de vue sur tout. C’est un choc générationnel. Nous tendons à plus d’autonomie, à plus de liberté. Il y a des gens qui sont assez conservateurs, on les comprend, mais c’est un choc générationnel, rien d’autre. On considère qu’on n’a pas de détracteurs, parce que quand on se réveille, on travaille pour aller de l’avant et on laisse aux autres de faire ce qu’ils savent faire le mieux que nous c’est-à dire organiser des campagnes ou des actions de protestations. C’est leur travail. Nous, le nôtre, c’est d’offrir au public des choses qu’il peut regarder tous les lundis et vendredis.
Et les plaintes qui vous ont été adressées ?
Je peux vous dire que je n’ai jamais vu de plaintes. Peut être qu’elles se limitent sur les médias. On a été convoqué au CNRA (Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel). On y est parti et on a répondu à toutes les questions parce qu’au delà de la série «Maîtresse», c’est une équipe de jeunes qui travaillent. La moyenne d’âge tourne entre 23 et 25 ans. Je ne veux pas entendre les gens dire quand ils parlent « Maîtresse », que c’est un succès dû aux scandales. C’est un succès dû à un travail qui a été effectué par une équipe qui se lève tous les jours pour proposer du contenu que cela soit du côté des acteurs ou du côté de l’équipe technique. Aujourd’hui, Marodi est en train de laisser à des jeunes le soin de faire un travail remarquable, qui au delà du Sénégal, est apprécié par tout le monde.
Comment s’est passée la collaboration avec Marodi ?
Je suis chez Marodi avec le projet. Maintenant, je suis parfaitement intégrée dans l’équipe de Marodi qui est une équipe jeune, dynamique et très ouverte qui fait beaucoup de productions au top aujourd’hui. Notre collaboration s’est très bien passée, c’est une chose merveilleuse. Ici, c’est ma maison.
Quel regard portez-vous sur la prolifération des séries ?
C’est très bien, si ça permet aux jeunes de s’identifier à ce qui est fait ici. Aujourd’hui, je suis fière quand je vois des jeunes filles reproduire les mêmes tresses faites par des actrices, vouloir les mêmes vêtements portés dans les séries. Au delà de la série, on est en train de vendre et d’exporter le label « Made in Sénégal », avec les paysages, le décor, mais avec les costumes faits par des créateurs sénégalais. On participe à vendre la destination Sénégal. Toutes les productions aujourd’hui ont une plus value financière pour le pays. Si vous allez tourner quelque part, même la vendeuse de cacahuètes du coin se frotte les mains. On paie des salaires à des jeunes sénégalais et c’est bon. Il faut accompagner ce processus de développement. Il faut les aider à se former et à se professionnaliser.
Il est dit que Marodi fait des Novelas?
Les gens ici à Marodi sont responsables, ils travaillent. Il y a deux sortes de gens : ceux qui ont du temps pour parler et ceux qui travaillent. Nous, aujourd’hui, on n’a pas le temps de répondre aux gens, on travaille. Vous allez sur notre plateforme, nos vidéos sont traçables. Nous faisons des séries qui atteignent des millions de vues. Cela pour des gens qu’on dit qu’ils font du n’importe quoi c’est bien que les gens nous suivent, ils n’ont qu’à parler nous on travaille.
D’aucuns reprochent aux séries sénégalaises de faire l’apologie du libertinage….
Nous faisons de la fiction. Et dans la fiction, il est permis de rêver. Aujourd’hui, si on veut que les gens viennent au Sénégal, et qu’on a envie que les gens regardent le Sénégal autrement, nous devons montrer une autre facette du Sénégal. Ce pays est très beau, il y a des endroits magnifiques et toutl e monde ne vit pas dans la pauvreté. Il y a des gens qui vivent bien. C’est un choix artistique c’est à dire toutes production a un choix artiste. Le nôtre c’est de donner un contenu qui parle des sénégalais moyens. Si je prends l’exemple de la série Maîtresse, tout le monde n’est pas riche. Ce sont des Sénégalais comme tout le monde qui vivent de gorgorlou, parce qu’ils travaillent et ils ne sont pas là à se plaindre.
Est-ce le titre «Maîtresse» colle toujours à la série vu que la principale maîtresse est devenue deuxième femme de son amant ?
Le terme est très approprié. Si vous regardez la série américaine (How to Get Away with Murder, littéralement « Comment échapper à une condamnation pour meurtre ») alors que la série a cinq saisons, vous voyez au fil de cinq saisons que les meurtres ont dépassé un et il y en a mille meurtres. Aujourd’hui le titre épouse forcément la série parce qu’il y a une maîtresse qui va venir et vous ne savez pas que c’est qui. Il y aura toujours une maîtresse.
Jusqu’à quand votre collaboration avec Marodi ?
On espère le plus longtemps possible. La première saison va se terminer, et il y aura une deuxième saison. Attendez la saison deux, elle sera incroyable. C’est du lourd. La production de la série Maîtresse ça me prend beaucoup de temps. Et c’est difficile de l’associer avec une autre chose. Peut-être pour l’année à venir, je serai sur d’autres projets. On est devenu une famille et on est là pour encore faire parler les Sénégalais.
Qui est la vraie maîtresse ?
Vous ne le saurez pas. Je ne vais pas le dire. La vraie maîtresse, personne ne pourra le deviner. Mais il y aura une seconde maîtresse c’est sûr.
Quelles sont les retombées de la série ?
Les retombées en termes de vues sur Youtube c’est 1,5 millions de vues par épisode. Le premier épisode a fait 2,7 millions de vue. Comme on est au Sénégal, on s’abstient de parler des retombées financières.