En Chine pour participer au Sommet Chine-Afrique, le président du Sénégal va rentrer imminemment. D’après la RTS, dès son retour, Bassirou Diomaye Diakhar Faye va s’adresser aux Sénégalais.
Que va-t-il dire ? Le texte lu à la télévision nationale était laconique. Mais le président de la République est attendu sur la crise parlementaire. Et il est sûr qu’il ne manquera pas de se prononcer sur cette actualité phare de la vie politique nationale.
Par ailleurs, au cours de son séjour en Chine, le président Bassirou Diomaye Faye a eu un entretien ‘’fructueux’’ avec son homologue Denis Sassou-Nguesso, d’après une note de la présidence de la République. Les deux chefs d'État se disent engagés à renforcer les ‘’liens solides’’ entre le Sénégal et le Congo.
Le président congolais a félicité BDF pour sa brillante élection et a salué la maturité du peuple sénégalais. Dans la même veine, Bassirou Diomaye Faye s'est également entretenu avec le président Théodore Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée-Équatoriale. Ils ont échangé sur des sujets d'intérêt commun afin de renforcer leur coopération, selon toujours la présidence de la République.
LA MAJORITE FAIT LE FORCING
La Conférence des Présidents décide de tenir les travaux de la session extraordinaire en mode fast-Track en fixant la date de la déclaration de politique générale au 11 septembre, soit 7 jours au lieu des 8 prévus par l’article 97 du Règlement intérieur
L’Assemblée nationale a ouvert hier, jeudi 5 septembre sa troisième session extraordinaire convoquée par le président de la République en vue d’examiner 03 projets de Loi et recevoir la déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko. Convoquée en réunion aussitôt après cette ouverture, la Conférence des Présidents a décidé de tenir les travaux de cette session extraordinaire en mode fast-Track en fixant la date de la déclaration de politique générale au 11 septembre, soit 7 jours en lieu et place des 8 prévus par l’article 97 du Règlement intérieur.
L ’Assemblée nationale a déclenché le compte à rebours de sa troisième session extraordinaire d’affilée depuis le 31 juillet. Convoquée par le président de la République à travers le décret n° 2024-1880 publié le 4 septembre dernier, cette nouvelle session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui est venue contrarier les plans des députés de la majorité qui voulaient enclencher une procédure de vote d’une motion de censure contre le Premier ministre, Ousmane Sonko, a pour ordre du jour 03 projets de Loi et la déclaration de politique générale. Le chef de l’Etat a, en effet, mis en branle l’article 86 de la Constitution qui lui permet de demander à l’Assemblée nationale, toutes affaires cessantes, d’examiner en priorité sa commande.
La cérémonie d’ouverture de cette troisième session extraordinaire a été présidée par le président de l’Assemblée nationale. Après lecture du décret portant convocation de l’Assemblée nationale devant les 109 représentants du peuple qui ont fait le déplacement, Amadou Mame Diop a procédé à la levée de la séance aussitôt après avoir annoncé la convocation de la Conférence des Présidents à la salle Marie Joséphine Diallo à 13h30mn pour établir l’agenda de cette session extraordinaire qui va se pencher notamment sur le projet de loi de règlement pour la gestion 2022, la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière (Convention de Niamey), un projet de loi relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), et la Déclaration de Politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko.
Benno rétrécit le délai prévu pour la Dpg de 8 à 7 jours, Yewwi rue dans les brancards Les députés de l’ancienne coalition au pouvoir, Benno bokk yakaar apportent la réplique au président de la République qui a contrecarré leur projet de motion de censure contre son Premier ministre à travers la convocation de cette troisième session extraordinaire de l’Assemblée nationale. Actuellement majoritaires à l’Assemblée nationale, ils ont, en effet, décidé de jouer la carte du temps pour forcer le Premier ministre à se présenter à l’Assemblée nationale. En réunion de la Conférence des Présidents hier, pour établir l’agenda de cette session extraordinaire, ils ont décidé de tenir les travaux de cette session en mode fastTrack. En effet, à la sortie de cette réunion, Moussa Diakhaté, président de la Commission des lois, a informé que le Premier ministre est attendu à l’Assemblée nationale le 11 septembre prochain pour sa Déclaration de politique générale.
En réunion de la Conférence des Présidents, les députés de la majorité ont donc décidé d’accélérer les choses. Et ce, en décidant de tenir dès ce samedi 6 septembre la réunion de la commission technique pour débattre sur les trois projets de lois avec les ministres concernés et le lundi 8 septembre prochain la plénière sur ces trois textes. Ainsi, ils ont prévu de clôturer cette session extraordinaire comme le recommande le président de la République dans son décret par la Déclaration de politique générale dont la séance plénière est fixée pour le 11 septembre prochain. Autrement dit, la veille de la date légale où le président de la République pourrait dissoudre l’Assemblée nationale s’il le veut. Réagissant à cette décision de la conférence des présidents qui a fixé la date de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko au11 septembre prochain, Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi auquel appartient le parti au pouvoir, Pastef, a vivement dénoncé cette démarche de ses collègues. Dans un message publié sur sa page Meta (ex facebook), le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi a accusé le président de l’Assemblée nationale et ses camarades de la majorité de « violer sciemment le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale ». « Amadou Mame Diop et son clan violent sciemment le règlement intérieur de l'AN (article 97) en retenant la date du 11 septembre comme jour de la Dpg » a-t-il martelé dans un premier message avant d’enchainer dans une deuxième publication. « Ce qui est sûr et certain, il n’y aura pas de Dpg si Amadou Mame Diop persiste dans sa violation flagrante de l'article 97 du Règlement intérieur ».
QUE DIT RÉELLEMENT L’ARTICLE 97 DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Il faut relever que c’est cet article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui complète l’article 55 de la Constitution qui dit : « Après sa nomination, le Premier Ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale… » En effet, tout en reprenant les dispositions de cet article 55 de la Constitution, cet article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale fixe les modalités et l’intervalle de temps dans lequel doit se tenir ce face-à-face entre le chef du gouvernement et la représentation nationale. « Après sa nomination, le Premier Ministre fait sa déclaration de Politique générale devant l'Assemblée nationale. Cette déclaration est suivie d'un débat qui peut, à la demande du Premier Ministre, donner lieu à un vote de confiance. En cas de vote de confiance, celle-ci est accordée à la majorité absolue des membres de l'Assemblée nationale. La déclaration de Politique générale doit intervenir au plus tard trois mois après l'entrée en fonction du Gouvernement. L'Assemblée nationale doit être informée huit jours au moins avant la date retenue ». Ainsi, pour la date précise de ce rendez-vous, le dernier alinéa précise que « l'Assemblée nationale doit être informée huit jours au moins avant la date retenue » par l’exécutif. Partant de ce fait, on constate que la date du 11 septembre prochain retenue par la Conférence des Présidents pose un problème du respect du délai de ces huit jours prévus par le dernier alinéa de l’article 97 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. En effet, du 5 au 11 septembre, on aura 7 jours. Ainsi, la bonne date serait le 12 septembre si on commence à compter à partir de la date d’hier, jeudi 5 septembre, jour suivant la publication du décret convoquant cette troisième session extraordinaire
LA MAJORITÉ PARLEMENTAIRE FAIT LE FORCING
Empêché de censurer le gouvernement, Benno contre-attaque en invitant le Premier ministre à se présenter plus tôt que prévu pour sa DPG. Cette manœuvre à la limite de la légalité, témoigne d'une opposition déterminée à reprendre la main
L’Assemblée nationale a ouvert hier, jeudi 5 septembre sa troisième session extraordinaire convoquée par le président de la République en vue d’examiner 3 projets de loi et recevoir la déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko. Convoquée en réunion aussitôt après cette ouverture, la Conférence des présidents a décidé de tenir les travaux de cette session extraordinaire en mode fast-track en fixant la date de la déclaration de politique générale au 11 septembre, soit 7 jours en lieu et place des 8 prévus par l’article 97 du règlement intérieur.
L’Assemblée nationale a déclenché le compte à rebours de sa troisième session extraordinaire d’affilée depuis le 31 juillet. Convoquée par le président de la République à travers le décret n°2024-1880 publié le 4 septembre dernier, cette nouvelle session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui est venue contrarier les plans des députés de la majorité qui voulaient enclencher une procédure de vote d’une motion de censure contre le Premier ministre, Ousmane Sonko, a pour ordre du jour 3 projets de loi et la déclaration de politique générale. Le chef de l’Etat a, en effet, mis en branle l’article 86 de la Constitution qui lui permet de demander à l’Assemblée nationale, toutes affaires cessantes, d’examiner en priorité sa commande.
La cérémonie d’ouverture de cette troisième session extraordinaire a été présidée par le président de l’Assemblée nationale. Après lecture du décret portant convocation de l’Assemblée nationale devant les 109 représentants du peuple qui ont fait le déplacement, Amadou Mame Diop a procédé à la levée de la séance aussitôt après avoir annoncé la convocation de la Conférence des présidents à la salle Marie Joséphine Diallo à 13h30mn pour établir l’agenda de cette session extraordinaire qui va se pencher notamment surle projet de loi de règlement pour la gestion 2022, la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière (Convention de Niamey), un projet de loi relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), et la Déclaration de Politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko.
Benno rétrécit le délai prévu pour la Dpg de 8 à 7 jours, Yewwi rue dans les brancards
Les députés de l’ancienne coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar apportent la réplique au président de la République qui a contrecarré leur projet de motion de censure contre son Premier ministre à travers la convocation de cette troisième session extraordinaire de l’Assemblée nationale. Actuellement majoritaires à l’Assemblée nationale, ils ont, en effet, décidé de jouer la carte du temps pour forcer le Premier ministre à se présenter à l’Assemblée nationale.
En réunion de la Conférence des présidents hier, pour établirl’agenda de cette session extraordinaire, ils ont décidé de tenirles travaux de cette session en mode fast-track. En effet, à la sortie de cette réunion, Moussa Diakhaté, président de la Commission des lois, a informé que le Premier ministre est attendu à l’Assemblée nationale le 11 septembre prochain pour sa Déclaration de politique générale.
En réunion de la Conférence des présidents, les députés de la majorité ont donc décidé d’accélérerles choses. Et ce, en décidant de tenir dès ce samedi 6 septembre la réunion de la commission technique pour débattre sur les trois projets de lois avec les ministres concernés et le lundi 8 septembre prochain la plénière sur ces trois textes.
Ainsi, ils ont prévu de clôturer cette session extraordinaire comme le recommande le président de la République dans son décret par la Déclaration de politique générale dont la séance plénière est fixée pour le 11 septembre prochain. Autrement dit, la veille de la date légale où le président de la République pourrait dissoudre l’Assemblée nationale s’il le veut.
Réagissant à cette décision de la conférence des présidents qui a fixé la date de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko au 11 septembre prochain, Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi auquel appartient le parti au pouvoir, Pastef, a vivement dénoncé cette démarche de ses collègues.
Dans un message publié sur sa page Facebook, le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi a accusé le président de l’Assemblée nationale et ses camarades de la majorité de « violer sciemment le règlementintérieur de l’Assemblée nationale ». « Amadou Mame Diop et son clan violent sciemment le règlement intérieur de l'AN (article 97) en retenantla date du 11 septembre comme jour de la DPG », a-t-il martelé dans un premier message avant d’enchainer dans une deuxième publication. « Ce qui est sûr et certain, il n’y aura pas de DPG si Amadou Mame Diop persiste dans sa violation flagrante de l'article 97 du règlement intérieur ».
DPG DE SONKO FIXÉE AU 11 SEPTEMBRE, PASTEF CRIE AU SCANDALE
Ayib Daffé et Amadou Ba dénoncent une violation du règlement intérieur et une tentative de manipulation politique, accusant le président de l’Assemblée de contourner les procédures constitutionnelles.
La date du 11 septembre, fixée par le bureau de l’Assemblée pour la tenue de la Déclaration de politique générale ( du premier ministre Ousmane Sonko, ne plait pas du tout aux députés membres de Pastef.
«Amadou Mame Diop (Président de l'Assemblée natioanle) et son clan violent sciemment le règlement intérieur de l'Assemblée nationale (article 97) en retenant la date du 11 septembre comme jour de la Dpg», a plaqué Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, sur sa page Facebook.
Son collègue Amadou Bâ embouchera la même trompette. Pour lui, il s’agit là, d’une «illégalité». Et Benno Bok Yakaar défie la constitution, parce qu’ayant fixé «la date de la Dpg au 11 septembre, veille de la date constitutionnelle de la dissolution, en violation flagrante du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale (Rian)», déclare M. Bâ.
Il explique que l’article 97 nouveau du Règlement intérieur (Rian) dispose que «ce n’est pas à l'Assemblée nationale de fixer la date, mais au Premier ministre lui-même». Pour lui, l’Assemblée nationale doit Juste être informée, huit jours au moins avant la date retenue.
«Le Pr. Diomaye ayant convoqué une session extraordinaire sur la Dpg le 04 septembre, il est évident que le délai de 8 jours entre l’information de l’assemblée nationale et la tenue de la Dpg renvoie au 12 septembre pile poil, la date constitutionnelle actée par le conseil constitutionnel pour une éventuelle dissolution», explique le parlementaire.
DIOMAYE SOULIGNE LES PRIORITÉS STRATÉGIQUES DU SÉNÉGAL AU 4ÈME SOMMET DU FOCAC
Lors de l'ouverture du 4ème Sommet du Forum Sino-Africain à Beijing, le chef de l'Etat a présenté les axes de coopération prioritaires pour le Sénégal. Son discours a mis en lumière les initiatives visant à renforcer les liens entre l'Afrique et la Chine.
Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a prononcé un discours mémorable lors de la cérémonie d’ouverture du 4ème Sommet du Forum Sino-Africain (FOCAC), qui s’est tenu à Beijing ce 5 septembre 2024. Son intervention a marqué un moment clé dans les relations sino-africaines, reflétant l’engagement continu du Sénégal envers ce partenariat stratégique.
Dans son discours, le Président Diomaye Faye a exprimé sa gratitude envers le Président Xi Jinping et le peuple chinois pour leur accueil chaleureux et pour l’importance qu’ils accordent à la coopération sino-africaine. Il a souligné le rôle majeur de la Chine dans la transformation des infrastructures africaines, mentionnant des projets phares tels que les ports, aéroports, et réseaux ferroviaires. Le FOCAC, créé en 2000, a évolué pour devenir un modèle de partenariat, fondé sur le dialogue, le respect mutuel, et des bénéfices partagés.
Le Président de la République, co-président du FOCAC depuis 2018, a rappelé les réalisations de cette coopération, notamment à travers l’initiative des nouvelles routes de la soie, qui a largement contribué à l’amélioration des infrastructures et au développement économique du continent africain. Il a également rendu hommage au soutien de la Chine pendant la pandémie de COVID-19, soulignant l’importance de la solidarité dans les moments de crise.
Dans une vision tournée vers l’avenir, le chef de l’état a proposé des priorités stratégiques pour l’Afrique et la Chine, parmi lesquelles la modernisation agricole, l’industrialisation du continent, l’autonomisation des femmes et des jeunes, et la promotion des investissements privés pour soutenir la croissance. Il a particulièrement insisté sur la nécessité d’investir davantage dans la digitalisation et l’innovation technologique, appelant à un renforcement des infrastructures numériques pour accélérer le développement des start-ups africaines.
Le discours s’est conclu par une passation symbolique, où le Président Denis Sassou Nguesso de la République du Congo a été désigné pour prendre la relève de la coprésidence africaine du FOCAC. Le Président Faye a salué la collaboration sincère entre les nations africaines et la Chine, tout en réaffirmant l’engagement du Sénégal à poursuivre ce partenariat dynamique.
L’ASSEMBLÉE NATIONALE FIXE LA DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE AU 11 SEPTEMBRE
La Conférence des présidents a dévoilé le calendrier des prochains débats parlementaires. Parmi les moments les plus attendus figure la présentation de la DPG, qui devrait avoir lieu la veille jours d'une éventuelle dissolution de l'Assemblée.
La Conférence des présidents s’est réunie à l’issue de l’ouverture de la session extraordinaire convoquée par le président de la République, dévoilant ainsi le calendrier de l’ordre du jour. Cette session, qui s’annonce cruciale, met en lumière plusieurs projets de lois qui seront examinés dans les prochains jours.
Le calendrier retenu prévoit la réunion de la commission technique dès ce samedi pour débattre des projets de lois en question. La plénière se tiendra le lundi suivant, marquant un moment clé de cette session parlementaire.
Toutefois, l’attention se porte particulièrement sur la Déclaration de politique générale, dernier point de l’ordre du jour. La plénière dédiée à cette déclaration est prévue pour le 11 septembre. Cette date précède de peu une possible dissolution de l’Assemblée nationale, envisagée pour le 12 septembre.
LE PREMIER MINISTRE DOIT CESSER DE PARLER DES DOSSIERS JUDICIAIRES
Selon Pape Djibril Fall, ce n'est pas à Ousmane Sonko de parler des dossiers judiciaires et des personnes qui se sont échappés au Canada
A l’ouverture de la 3e Session extraordinaire de l’Assemblée nationale, le député Pape Djibril Fall a tiré sur le Chef du gouvernement pour ses différentes sorties en rapport avec la reddition des comptes et les “menaces” proférées à l’encontre de certains membres de l’ancien régime.
Pour Pape Djibril Fall, Ousmane Sonko ne doit plus parler des dossiers judiciaires qui sont en cours de traitement. Car, dit-il, « (…) plus il en parle, plus les gens qui seront traqués demain vont penser, et à juste raison, que ce sont des dossiers politiques ».
«Le Premier ministre doit cesser de parler des dossiers judiciaires. C’est la meilleure manière de donner aux poursuites judiciaires une connotation politique. (…) Donc lui, il a un pouvoir dérivé de l’exécutif. Aujourd’hui, ce n’est pas son rôle de sa responsabilité de parler des dossiers judiciaires et des personnes qui se sont échappés au Canada. C’est à la justice de le dire. Et lui, il n’est pas la justice. On ne voulait plus d’immixtion dans la justice et les dossiers judiciaires. Lui et le Président Bassirou Diomaye Faye ne peuvent pas faire moins que les autres. Ils doivent faire plus. Il faut que chaque pouvoir reste à équidistance», conseille le jeune parlementaire.
Concernant le dossier de l’ONAS et dont le ministre de la Justice Ousmane Diagne a annoncé une enquête, le député estime que « Cheikh Tidiane Dieye doit être démis au même titre que Cheikh Dieng. Car laisser le ministre en poste malgré le scandale signifie une prise de partie pour l’un au détriment de l’autre ».
SOUTIEN FERME D’AND-JËF/PADS DE DIOP DECROIX AU DUO DIOMAYE/SONKO
Le président de la République Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko peuvent compter sur un soutien total d’And-Jëf/Pads de Mamadou Diop Decroix.
Le président de la République Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko peuvent compter sur un soutien total d’And-Jëf/Pads de Mamadou Diop Decroix. Ce dernier et ses partisans appellent à un grand rassemblement du peuple autour des nouvelles autorités.
A travers une déclaration parvenue à la rédaction hier, And-Jëf/Pads tendance Diop Decroix rappelle que leur parti a très tôt signifié « aux nouvelles autorités que nous nous tenions à leurs côtés par devoir et par principe avec comme seule et unique contrepartie qu’elles gardent le cap sur les trois objectifs qu’elles ont toujours proclamées et revendiquées et qui leur ont valu d’être élues dès le premier tour en mars 2024 à savoir : le combat pour la souveraineté nationale, le combat pour l’émancipation du peuple (s’éduquer, se nourrir, se vêtir, se loger, se soigner, avoir un emploi décent, etc. dans la liberté) et le combat pour une Afrique unie et pesant lourdement sur la balance générale des affaires du monde ».
Le secrétariat permanent d’And Jef s’est réjoui des actes posés pour ‘hivernage en cours, la diplomatie sous régionale et à l’internationale. Il estime cependant que « les confrontations actuelles à l’Assemblée nationale ne sont que la partie visible de l’iceberg des combats à venir et à remporter. Le nouveau régime est absolument au travail ». « Evidemment une contradiction éminente se dresse devant les porteurs du changement : soulager le quotidien des Sénégalais et, dans le même temps, attaquer les montagnes sous lesquelles nous ployons depuis plus de 60 années et qui nous empêchent de nous relever et d’avancer. Ces montagnes sont : la culture de la corruption et de la prédation sous toutes ses formes, la culture de l’impunité, la culture des passe-droits, etc. Les nouvelles autorités doivent se sentir épaulées, accompagnées, comprises et soutenues. Elles sont sur la voie de pratiquer la rupture avec cette tradition bien établie où les oppositions dénoncent la culture et la pratique de la mal gouvernance mais l’aggravent et l’approfondissent dès qu’elles s’installent aux commandes de l’Etat » indiquent Diop Decroix et ses partisans.
Du point de vue de And-Jëf/Pad, lorsque des acteurs politiques ont formulé des promesses électorales et, une fois élues se mettent à leur donner corps en dépit des difficultés de toutes sortes, alors ils méritent d’être portés par tout un peuple. « Si l’on se dit la vérité comment comprendre qu’on déclare lutter contre la corruption sans avoir jamais déféré devant les tribunaux un seul cas de corruption pendant plus d’une décennie alors que des structures dédiées sont installées et fonctionnent avec l’argent du contribuable ? Nous pensons que le moment est venu pour que l’écrasante majorité des Sénégalais se retrouvent autour du Président de la République et du gouvernement dans un large Front Uni National pour faire bloc et apporter chacun sa contribution à ce combat qui ne peut être remporté sans eux. Ce combat n’est pas simple et n’est pas facile. Il y aura des avancées et des reculs, des haut et des bas. L’essentiel est de ne pas dévier du cap » concluent Diop Decroix et ses partisans.
LE FOCAC, UNE ÉTAPE CLE DU RENFORCEMENT DES RELATIONS SINO-AFRICAINES
Le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) marque une étape clé dans le renforcement des relations entre l’Empire du milieu et le continent africain, a souligné, jeudi, le chef de l’Etat sénégalais Bassirou Diomaye Faye, co-président de l’évènement
Le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) marque une étape clé dans le renforcement des relations entre l’Empire du milieu et le continent africain, a souligné, jeudi, le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, co-président de l’évènement.
‘’Le FOCAC marque une étape clé dans le renforcement des relations entre la Chine et l’Afrique, avec des engagements concrets en faveur de l’industrialisation, de l’agriculture, de l’énergie et du numérique’’, a-t-il indiqué dans un message publié sur le réseau social X.
Le président Faye, qui participe à l’évènement aux côtés d’une cinquantaine de dirigeants africains, a assuré que le Sénégal et la Chine partagent une vision commune de développement et de coopération mutuellement bénéfique.
‘’Ensemble, nous continuerons à bâtir des projets structurants qui amélioreront la vie de nos populations’’, a-t-il ajouté, tout en tenant à ‘’remercier chaleureusement le président Xi Jinping pour l’accueil exceptionnel et la parfaite organisation de ce sommet’’.
LES DEPUTES CONVOQUES EN SESSION EXTRAORDINAIRE, JEUDI
Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a annoncé la convocation des députés, jeudi, pour l’ouverture, à partir de 10 heures, de la troisième session extraordinaire de l’année 2024
Dakar, 4 sept (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a annoncé la convocation des députés, jeudi, pour l’ouverture, à partir de 10 heures, de la troisième session extraordinaire de l’année 2024, a-t-on appris auprès de l’institution parlementaire.
Le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a, par décret en date du 4 septembre, saisi l’Assemblée nationale pour l’ouverture, jeudi, d’une session extraordinaire.
Le président de la République, par le biais du décret rendu public mercredi, s’est appuyé sur l’article 84 de la Constitution pour fixer l’ordre du jour de cette troisième session extraordinaire de l’institution parlementaire.
Les députés vont ainsi ‘’prioritairement’’ examiner un projet de loi de règlement pour la gestion 2022, un autre visant à autoriser le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la Coopération transfrontalière adoptée à Malabo, le 27 juin, rapporte le document parvenu à l’APS.
Les parlementaires vont ensuite plancher sur un projet de loi consacré à la Commission nationale des droits de l’homme avant de recevoir le Premier ministre pour sa Déclaration de politique générale.
Le chef de l’Etat a en même temps rappelé que cette session extraordinaire sera close à l’épuisement de l’ordre du jour.
La convocation des députés en session extraordinaire par le président de la République a été faite alors que le bureau de l’institution parlementaire organisait une réunion dont l’ordre du jour n’avait pas été pas rendu public.
Cette réunion a été convoquée après que le groupe parlementaire de l’opposition Benno Bokk Yakaar (BBY), par la voix de son président Abdou Mbow a annoncé le dépôt d’une motion de censure pour faire tomber le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko.
En vertu de l’article 84 de la Constitution, l’ouverture de cette session extraordinaire bloque la procédure de la motion de censure initiée par le groupe Benno Bokk Yaakarr
Une nouvelle étape d’un bras de fer entre le pouvoir à l’opposition parlementaire accentué par le rejet, lundi, par l’Assemblée nationale d’un projet de modification de la Constitution qui visait à ouvrir la voie à une dissolution du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique social et environnemental (CESE), deux institutions consultatives.
Après avoir “pris acte”, mardi, de la décision de l’institution parlementaire, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a limogé, mercredi, la présidente du HCCT, Aminata Mbengue Ndiaye, et le président du CESE, Abdoulaye Daouda Diallo.