SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
27 novembre 2024
Santé
LE COÛT DE LA RECONSTRUCTION DE L’HÔPITAL ARISTIDE-LE-DANTEC ÉVALUÉ À 60 MILLIARDS DE FRANCS CFA
Le coût de la reconstruction de l’hôpital Aristide-Le-Dantec de Dakar est estimé à 60 milliards de francs CFA, a indiqué, mercredi, le professeur Madieng Dieng.
Dakar, 13 avr (APS) - Le coût de la reconstruction de l’hôpital Aristide-Le-Dantec de Dakar est estimé à 60 milliards de francs CFA, a indiqué, mercredi, le professeur Madieng Dieng.
Ce montant inclut les coûts de la reconstruction proprement dite, des équipements, du suivi et de l’évaluation des travaux, a-t-il précisé en présentant un projet d’établissement de l’hôpital, lors d’une conférence de presse de sa commission médicale.
M. Dieng assure que sa rénovation contribuera à la ‘’sécurité sanitaire’’ du pays et au ‘’leadership’’ sénégalais en matière de formation médicale.
‘’La seule solution reste la reconstruction de l’hôpital centenaire, sur son site actuel’’, a-t-il souligné
Les travaux de reconstruction peuvent se dérouler en même temps que l’hôpital continuera à recevoir des patients, selon Madieng Dieng.
‘’La maquette a été présentée en 2014 au président de la République, Macky Sall (…) Mais il n’y a pas d’avancée jusqu’à présent’’, a-t-il relevé, assurant que l’établissement de santé aspire à offrir des soins de santé, à contribuer à la formation des médecins et à demeurer un centre de recherche ‘’de haut niveau technique’’ à la fois.
Le projet de reconstruction de l’hôpital Aristide-Le-Dantec a été élaboré par son personnel depuis 2012, puis ‘’révisé’’ en 2020 et ‘’mis à jour’’ en 2022, selon le professeur Alain Ndoye, qui en dirige la commission médicale.
‘’Nous quémandons le soutien de tous les Sénégalais, car l’hôpital appartient à tous les Sénégalais’’, a-t-il dit.
‘’Nous ne sommes plus en mesure d’exercer correctement notre profession’’ en raison de l’état dans lequel se trouve l’établissement de santé, s’est alarmé M. Ndoye, rappelant que l’hôpital Aristide-Le-Dantec a fêté son centenaire depuis 2012.
VERS UNE VASTE CAMPAGNE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME
Au total, 590 279 moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) vont être distribuées aux populations des huit districts sanitaires de Fatick dans le cadre d’une inititive sénégambienne de lutte contre le paludisme
Fatick, 13 avr (APS) - Au total, 590 279 moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) vont être distribuées aux populations des huit districts sanitaires de Fatick dans le cadre d’une inititive sénégambienne de lutte contre le paludisme, a annoncé le docteur Habib Ndiaye, médecin-chef de cette région du centre du Sénégal.
Cette initiative sénégambienne entre dans le cadre de campagne de distribution de masse de MILDA mise en œuvre par le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) et Plan international’’, a précisé M. Ndiaye.
Il s’entretenait mardi avec des journalistes au terme d’un comité régional de développement (CRD) consacré à la Revue annuelle conjointe (RAC) 2021 de la région médicale de Fatick et à la préparation de la prochaine campagne de distribution de masse de MILDA au Sénégal et en Gambie.
‘’Pour exécuter cette opération de distribution de masse de MILDA entre avril et mai 2022, la région médicale de Fatick va bénéficier d’un financement de ses partenaires à hauteur de 262 654 533 francs CFA’’, a-t-il ajouté.
La région médicale de Fatick compte huit districts sanitaires : Fatick, Sokone, Gossas, Dioffior, Passy, Diakhao, de Foundiougne, et Niakhar.
Le docteur Ndiaye, a rappelé que cette campagne de distribution gratuite de MILDA était une initiative sénégambienne de lutte contre le paludisme lancée depuis 2019.
Fatick, une région frontalière à la République de la Gambie, fait partie des régions cibles de l’axe centre avec celles de Kaffrine, Kaolack et Diourbel.
‘’A cet effet, la région de Fatick a été retenue pour organiser le lancement officiel de cette campagne 2022, prévu le 14 mai prochain, à Karang, une commune frontalière de la Gambie’’, a-t-il fait savoir.
‘’Des comités de suivis seront mis en place, des relais seront mobilisés pour le recensement des ménages bénéficiaires’’, a-t-il ajouté.
Cette campagne va cibler des villages sur environ 2 kilomètres du côté de la frontière de la Gambie et 5 kilomètres de celle du Sénégal, a-t-on appris d’un document remis à la presse.
Les objectifs de régionalisation de la lutte contre le paludisme visent à atteindre 100% des ménages des districts sanitaires ciblés, à distribuer les MILDA à 100% des ménages recensés, à amener au moins 80% de la population à utiliser les MILDA, indique la même source
ACCOUCHEMENT REUSSI POUR LE SHOW
Le projet Show (Strengthe-ning heal outcomes for women and chilren), lancé en 2016 pour contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et infantile chez les femmes et les enfants vulnérables, a abouti à des résultats appréciables
Le projet Show (Strengthe-ning heal outcomes for women and chilren), lancé en 2016 pour contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et infantile chez les femmes et les enfants vulnérables, a abouti à des résultats appréciables dans les zones d’intervention. Les initiateurs l’ont fait savoir jeudi dernier lors de l’atelier de clôture du projet sexennal mené sur une phase initiale de 4 ans et demi suivie d’une extension. «On a apporté notre part pour parvenir à apporter une touche vraiment importante pour réduire de manière drastique la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile», a indiqué Adama Touré Niang, Coordonnatrice nationale du projet lors de la cérémonie ayant regroupé acteurs et partenaires dans un hôtel au Lac Rose.
Les porteurs du projet ont égrené, au nombre des progrès obtenus avec le Show, le passage de 64.3 à 73.8% entre 2016 et 2021 du taux de mères ayant reçu quatre visites prénatales, 75.6 à 95.9% celui de femmes ayant reçu des soins post-natals durant les 2 jours ayant suivi l’accouchement pour la même séquence temporelle.
Par rapport à la politique de «l’utilisation des services, l’amélioration de l’offre de service et le renforcement de la gouvernance intégrant la promotion de l’égalité des sexes à travers une approche genre transformatrice», ont été, d’après le communiqué de presse présenté par les organisateurs, les trois leviers sur lesquels s’est appuyé le projet. Toute une panoplie de stratégies a été élaborée pour mieux impliquer les communautés, à en croire la Coordonnatrice nationale. «On a eu à mettre en œuvre des activités innovantes comme la stratégie grand-mère, l’école des maris, le club des pères», a relevé Mme Niang. D’une enveloppe budgétaire de 3 milliards francs Cfa, le Show a couvert sept régions pour neuf districts. «Le choix des districts a été fait par le ministère parce que le projet a été co-créé avec le ministère de la Santé et de l’action sociale mais aussi avec d’autres ministères comme le ministère de la Femme, de la famille, du genre et de la protection de l’enfant et le ministère de l’Education nationale», a-t-elle indiqué, notant que l’objectif était d’attaquer les inégalités de genre tout en étant dans la santé maternelle, néonatale et infantile.
Dakar, Louga, Kaolack, Sédhiou, Ziguinchor, Tambacounda et Kédougou ont été les zones cibles. 943 mille 565 bénéficiaires dont 660 145 directs auprès des communautés ont été touchés par le projet exécuté par Plan international et le ministère de la Santé et de l’action sociale grâce à un financement d’Affaires mondiales Canada.
LES RECOMMANDATIONS D'AMADOU GALLO DIOP POUR UN MOIS DE RAMADAN SANS DANGER
“Privilégiez l’eau et bannissez les limonades du commerce. Il vaut mieux préparer ses propres jus naturels et les sucrer raisonnablement. A la "coupure", il ne faut pas bourrer en quelques minutes l'estomac resté vide si longtemps, d'une masse déraisonnable de nourritures. Buvez d’abord quelque chose de chaud. Puis nourrissez-vous progressivement et sainement, en variant les mets tout le long du Ramadan”.
ÉVITER LE SUCRE ET LES PÂTISSERIES
“Éviter les sucreries et excès de pâtisseries. Mais il ne faut pas jeûner quand votre condition médicale ne l’autorise pas. Ainsi, quand on a un ulcère et autres problèmes gastriques, la vacuité de l'estomac favorise l'apparition de douleurs abdominales, voire des saignements ou des perforations de la muqueuse de l’estomac. Idem quand on souffre de problèmes hormonaux graves, ou qu'on a de la fièvre, avec des conséquences fâcheuses possibles.”
PRISE DE MÉDICAMENTS
“Éviter de jeûner aussi quand on doit prendre certains médicaments dont les effets secondaires sont à risque pour le jeûneur : aspirine, quinine, certains médicaments pour le cœur, antidiabétiques. Ils favorisent les hypoglycémies dont les signes avant-coureurs sont maux de tête, tremblements, faim douloureuse. L'évolution pouvant se faire vers une chute avec syncope.”
HYGIÈNE ET SOMMEIL
“Côté hygiène du sommeil : un individu adulte normal dort, selon le besoin éprouvé, 6 à 8 heures. Au fil de l’âge, notre temps de sommeil se réduit. Durant le Ramadan, l’agenda classique est : réveil vers 4ou 5heuresdu matin. Repas matinal à l’aube pour se ‘‘charger’’ en eau et en nutriments et affronter une journée d’abstinence. Tout ceci entrecoupé de prières obligatoires et de prières surérogatoires (nafila) plus ou moins prolongées. Donc pas beaucoup de place pour un sommeil réparateur pour le jeûneur. Conséquence inéluctable : accumulations de dettes de sommeil. La prise massive d’eau et de boissons et excitants (caféine, thé trop fort, etc..) complétant des facteurs perturbateurs du sommeil durant le Ramadan. En outre, le fait que la nourriture soit épicée (poivre, piment et autres) et grasse, tard le soir, entraîne des lenteurs de digestion et des remontées gastriques, gênant l’endormissement ou provoquant des réveils nocturnes”.
Le fait de manger trop salé et trop sucré influe aussi négativement sur la qualité du sommeil. Conséquence de ces dettes accumulées de sommeil : lourdeurs, maux de tête, irritabilité, douleurs diffuses, trous de mémoire et mauvaise concentration. Pour une meilleure gestion du besoin minimal de sommeil, il faut exploiter toutes les occasions, de nuit comme de jour, pour dormir suffisamment et se sentir reposé. Il n’y a pas de solution miracle. Quelques astuces : grasse matinée pour les uns, sieste pour certains, ou petits ‘sommes’ répétés pour les autres.”
ACTIVITÉS PHYSIQUES
Durant ce mois de jeûne, il faut quand même bouger. La pratique du sport en période de Ramadan est possible, si elle est encadrée par de bonnes précautions. Faire du sport en pleine journée pour un jeûneur n'est pas recommandé. Que faire ? Deux formules au choix : -Une activité physique modérée durant une trentaine de minutes et terminer à temps pour pouvoir prendre sa douche, se changer, et couper le jeûne dans les minutes qui suivent ; -Ou bien rompre le jeûne, manger léger, aller faire son sport, puis mieux manger après. En tout cas, veiller à toujours bien s’hydrater.
CARENCE NUTRITIONNELLE VERS LA FIN DU MOIS
Vers la fin du Ramadan, des signes discrets de carence nutritionnelle peuvent se manifester chez certains jeûneurs : grande fatigabilité, crampes, fourmillements aux pieds et mains. Une alimentation variée lors des deux repas autorisés, riche en fruits, légumes, protéines diverses, produits laitiers, voire une supplémentation multivitaminée pharmaceutique, peuvent alors faire du bien.
PLUS DE DEUX TIERS DES AFRICAINS POURRAIENT AVOIR EU LE COVID
L'OMS de la région Afrique, dont l'étude est encore en cours d'examen par des pairs, estime que les chiffres officiels n'étaient qu'une partie infime de "l'étendue réelle des infections au coronavirus en Afrique"
Plus de deux-tiers des Africains pourraient avoir contracté le virus du Covid-19 au cours de deux dernières années, soit 97 fois plus que les infections signalées, selon un rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) publié jeudi.
Au 6 avril, 11,5 millions de cas de Covid-19 avaient été détectés et 252.000 décès liés à ce virus recensés sur le continent africain, depuis le début de la pandémie. L'OMS de la région Afrique, dont l'étude est encore en cours d'examen par des pairs, estime que les chiffres officiels n'étaient qu'une partie infime de "l'étendue réelle des infections au coronavirus en Afrique". L'étude de l'OMS synthétise plus de 150 études sur la prévalence en Afrique entre janvier 2020 et décembre 2021. Et elle conclut que l'exposition au virus a connu une forte hausse, passant de 3% en juin 2020 à 65% en septembre 2021, soit 800 millions d'infections.
Or, 8,2 millions de cas seulement ont été signalés au cours de cette période. "Cette analyse montre que les cas confirmés de Covid-19 actuellement notifiés ne représentent qu'une fraction du nombre réel d'infections sur le continent", a souligné la directrice générale de l'OMS pour l'Afrique, Matshidiso Moeti dans un communiqué jeudi. "Cette sous-estimation se produit dans le monde entier et il n'est pas surprenant que les chiffres soient particulièrement élevés en Afrique où il y a tant de cas asymptomatiques", a-t-elle ajouté. Le nombre d'infections dans le monde serait "en moyenne 16 fois plus élevé que celui des cas confirmés", selon l'OMS qui précise toutefois que "la séroprévalence a fortement varié à l'intérieur des pays et d'un pays à l'autre en Afrique".
La plupart des populations africaines ayant un accès limité aux tests, beaucoup d'infections n'ont pas été notifiées. Si le Covid-19 a semblé ébranler nombre de régions du monde, l'Afrique est apparue relativement épargnée contrairement aux craintes initiales. Selon l'OMS, le continent s'est distingué des autres régions "par son nombre élevé de cas asymptomatiques, 67 % des cas ne présentant aucun symptôme de la maladie".
Mais toujours selon l'organisation, le continent africain a connu des cas moins graves en raison de la proportion moindre de "personnes présentant des facteurs de risque tels que le diabète, l'hypertension et d'autres maladies chroniques susceptibles d'entraîner une forme grave de la maladie". En outre, la jeunesse de la population africaine "a été un autre facteur de protection" pour le continent.
SIT-IN DES TRAVAILLEURS DE LA SANTÉ A LOUGA
L’union régionale du syndicat unique des travailleurs de la Santé et de l’Action sociale (SUTSAS) de Louga (Centre-Nord) a tenu, jeudi, un sit-in, pour exiger des pouvoirs publics, le respect des accords de 2018.
Louga, 7 avr (APS) - L’union régionale du syndicat unique des travailleurs de la Santé et de l’Action sociale (SUTSAS) de Louga (Centre-Nord) a tenu, jeudi, un sit-in, pour exiger des pouvoirs publics, le respect des accords de 2018.
"En 2018, lors d’une grève, le SUTSAS avait déroulé un plan d’action autour de huit points. Suite à un appel du chef de l’Etat, nous avions suspendu notre grève, car il avait promis de travailler sur la rémunération des agents de l’administration. Ce qui était l’une de nos principales revendications, mais jusque-là, rien n’a été fait. Rien à changé pour nous", a indiqué Aly Nadège.
M. Nadège, Secrétaire général de l’union régionale du SUTSAS Louga, s’exprimait lors d’un sit-in tenu au niveau de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga.
Il a à cette occasion, précisé que ‘’ce sit-in est aussi une manière d’informer les populations des difficultés auxquelles, ils sont confrontées depuis plusieurs années’’.
"Et pourtant, cette année, à notre grande surprise, nous avons été informés que les agents des services de l’Elevage, de l’Agriculture et du secteur de l’Education ont bénéficié de primes et d’augmentation de salaire’’, a-t-il souligné.
‘’Ce sont ces mêmes privilèges qui nous étaient promis et auxquels nous avons droit", a-t-il expliqué, estimant que leur situation est ‘’injustice et inéquitable".
"Nous demandons à ce que tous les agents de l’Etat soient traités de la même manière. Nous voulons que le régime indemnitaire soit réglé pour que nous bénéficions d’indemnité de logement, et que la prime de risque soit indexée et augmentée à 100 000 Francs CFA", a-t-il ajouté.
Le SG de l’union régionale du SUTSAS Louga a dit que "les paramédicaux font le triple des médecins en terme de nombre et abattent une importante charge de travail au sein des structures de santé".
De son côté, le Secrétaire général de la sous-section du SUTSAS du district sanitaire de Louga, Opa Diama Diallo, a indiqué que ce mouvement d’humeur est leur "dernier recours pour faire respecter les engagements pris par l’Etat du Sénégal depuis 2018’’.
"Nous exigeons une application des accords. Nous avons assez attendu. La grève est notre seule arme et nous ne reculerons pas tant que nos revendications ne seront pas satisfaites", a-t-il assuré.
M. Diallo a ensuite invité le ministre de la Santé et de l’Action sociale à recevoir les syndicalistes pour une issue favorable.
LE SYNDICAT DES PHARMACIENS CONVOQUE SES MEMBRES
Le feuilleton de l’affaire de la «Grande pharmacie dakaroise» se poursuit. Le syndicat des pharmaciens privés du Sénégal a décidé d’aller vers une assemblée générale ce week-end
Le feuilleton de l’affaire de la «Grande pharmacie dakaroise» se poursuit. Le syndicat des pharmaciens privés du Sénégal a décidé d’aller vers une assemblée générale ce week-end. Une manière de faire la pression sur le ministère de la santé et de l’action sociale pour l’application de la décision de la cour suprême donnant droit d’exploitation du local déjà occupé par une autre officine, à son ancien locataire Aïcha Goundian Mbodji.
Deux officines se disputent un site depuis plusieurs mois. La propriétaire de la «grande pharmacie dakaroise» qui avait quitté son local pour des travaux sur demande de son bailleur, a été contrainte d’un non-retour sur ledit site. Après la fin des travaux, cette dernière a constaté que le local qu’elle occupait depuis plus de 60 ans, a été attribué à une autre pharmacienne.
Malgré son désir de retrouver son site et malgré le droit de priorité que lui confère la loi, le bailleur qui se trouve être l’Ipres a signé un contrat de bail au profil du nouveau bénéficiaire. Une décision que la propriétaire de la «Grande Pharmacie Dakaroise» Aicha Goundian Mbodj a attaqué devant les juridictions nationales et obtenu gain de cause. Toutefois, malgré cette décision de justice, le ministre de la santé et de l’action sociale a abrogé l’arrêté qui porte autorisation d’exploitation de la pharmacie dénommée « Grande Pharmacie Dakaroise » sise au Plateau, 1 Place de l’Indépendance, au profit de Mme Mbodji Aicha Goundiam.
Toutefois, cette décision du ministère fait suite à la note circulaire de la direction de la pharmacie et du médicament demandant à la propriétaire de la Grande pharmacie Dakaroise de présenter le nouveau contrat de bail sur une durée d’un mois alors que l’affaire était toujours pendant au tribunal du commerce de Dakar. Une sortie qui a offusqué le syndicat des pharmaciens du privé du Sénégal.
Selon les camarades de Dr Assane Diop : « nous n’allons pas accepter la décision de sortir un pharmacien d’un local pour y installer un autre ». Pour s’opposer à la décision du ministre de la santé et de l’action sociale ainsi que de la direction de la pharmacie et du médicament chargé de l’application de ladite décision, le syndicat s’est érigé en bouclier pour que ce verdict ne passe pas.
Ainsi, après plusieurs campagnes de dénonciation, les pharmaciens du privé sont convoqués en assemblée générale ce week-end à Dakar. Et sans nul doute, ces derniers vont mettre leur plan à exécution à travers une ou des journées sans médicaments sur toute l’étendue du territoire national. La majorité de ces membres ont déjà reçu leur convocation et compte répondre à l’appel.
L’OMS ANNONCE UN VARIANT BEAUCOUP PLUS VIRULENT
L’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) a publié une version revisitée de son plan stratégique de lutte contre la pandémie de Covid-19. L’agence onusienne en charge de la santé a exposé trois possibilités selon lesquelles le coronavirus pourrait se déve
L’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) table sur une baisse graduelle de la contagion du coronavirus grâce à une meilleure immunité au sein de la population en 2022. Face à la presse hier, le directeur général de l’Oms, Dr tedros Adhanom Ghebreyesus a indiqué que le scénario le plus probable, c’est que le virus va continuer à évoluer.
L’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) a publié une version revisitée de son plan stratégique de lutte contre la pandémie de Covid-19. L’agence onusienne en charge de la santé a exposé trois possibilités selon lesquelles le coronavirus pourrait se développer cette année.
L’une d’elles serait un variant beaucoup plus virulent. «Sur la base de ce que nous savons désormais, le scénario le plus probable est que le virus va continuer à évoluer, mais que la sévérité de la maladie qu’il provoque va s’amenuiser au fur et à mesure que l’immunité augmente grâce à la vaccination et aux infections», a expliqué le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’un point de presse. A l’en croire, des pics d’infections pourraient refaire leur apparition, ce qui nécessiterait des rappels de vaccination notamment pour les personnes vulnérables. «Dans le meilleur des cas, nous verrons des variants moins sévères émerger. Mais dans le pire des scénarios, un virus plus virulent et hautement transmissible pourrait émerger», souligne-t-il.
A l’en croire, il faudrait alors modifier les vaccins existants et s’assurer qu’ils sont distribués aux personnes les plus vulnérables. Pour le directeur de l’Oms, la lutte contre la pandémie comprend cinq éléments clefs. Le premier d’entre eux est la surveillance, via les laboratoires et les organismes de santé publique. Celle-ci passe par des campagnes de tests massifs et le séquençage d’un nombre important d’échantillons. La vaccination est citée en seconde position. Le directeur de l’Oms rappelle que les doses doivent être équitablement réparties entre les pays. Pour lui, il s’agit «de l’outil le plus puissant que nous ayons pour sauver des vies».
Dans le but de maintenir le virus sous contrôle, il est essentiel de vacciner 70% de la population mondiale en donnant la priorité aux professionnels de santé et aux personnes à risque de faire une forme grave de la maladie. Alors que les pays les plus riches ont lancé la campagne de la 4e dose, de nombreux pays d’Afrique n’ont toujours pas eu accès à la première dose. «Par ailleurs, la vaccination doit être couplée à des politiques publiques de restrictions sanitaires lorsque cela est nécessaire», déclare-t-il.
Le troisième élément concerne les systèmes de santé qui devront être plus solides. La recherche et le développement sont cités en quatrième position. Enfin, en cinquième position, il y a la coordination des actions. «Il s’agit de passer de la gestion de l‘urgence au management d’une maladie respiratoire». Pour boucler la boucle, le directeur général de l’Oms a annoncé que des systèmes de surveillance génomique des potentiels pathogènes vont être lancés.
TUBERCULOSE, THIES EN ALERTE ROUGE
La tuberculose, cette maladie tant redoutée est bien présente à Thiès. Selon la responsable de la tuberculose dans la région médicale, « Thiès est en alerte rouge, les chiffres inquiètent ».
La tuberculose, cette maladie tant redoutée est bien présente à Thiès. Selon la responsable de la tuberculose dans la région médicale, « Thiès est en alerte rouge, les chiffres inquiètent ».
En effet, détaille Elisabeth Tening Séne la capitale du rail fait partie des régions à fortes charges. Et, déclare la responsable de la tuberculose dans la région médicale, « par rapport au cas attendus qui ont été alloués par le programme national de lutte contre la tuberculose, nous étions attendus à 2820 cas. C’est la preuve que la tuberculose est là ».
Mais, précise Elisabeth Tening Séne; « par rapport aux cas toutes formes confondus qui ont été détectés à la tuberculose, ils sont au nombre de 2205 cas ».
La responsable de la tuberculose dans la région médicale de Thiès sonne l’alerte à ce que des actions urgentes soient mises en œuvres et que les populations soient imprégnées de la situation
LA QUASI TOTALITE DE LA POPULATION MONDIALE RESPIRE L'AIR POLLUE
La quasi totalité de la population mondiale (99%) respire un air pollué et mauvais pour la santé selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui appelle à réduire l'utilisation des combustibles fossiles.
La quasi totalité de la population mondiale (99%) respire un air pollué et mauvais pour la santé selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui appelle à réduire l'utilisation des combustibles fossiles.
Ces conclusions sont le résultat d'une combinaison d'images satellites du monde entier et de données collectées par des milliers de villes, a expliqué aux médias la Dr Sophie Gumy, du Département Environnement, changement climatique et santé de l'OMS.
Dans un rapport, l'OMS indique qu'un nombre record de plus de 6.000 zones urbaines dans 117 pays surveillent désormais la qualité de l'air. Cela représente "environ 80% de la population urbaine mondiale à ce jour", a indiqué Mme Gumy.
Toutefois ces habitants y respirent toujours des niveaux dangereux de particules fines et de dioxyde d'azote, les populations vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire étant les plus exposées.
"Après avoir survécu à une pandémie, il est inacceptable de continuer à enregistrer sept millions de décès évitables et d'innombrables années en bonne santé perdues évitables du fait de la pollution de l'air", déplore la docteure Maria Neira, directrice du Département Environnement, changement climatique et santé de l'OMS.
"Trop d'investissements sont encore consacrés à un environnement pollué plutôt qu'à un air propre et sain", observe-t-elle.
La plupart des mesures dont fait état le rapport ont été effectuées entre 2010 et 2019, soit avant la pandémie de Covid-19 qui a eu un impact sur les transports et de nombreux secteurs économiques et industriels pollueurs.
Pour l'OMS, les conclusions du rapport mettent en évidence l'importance de réduire l'utilisation des combustibles fossiles et l'adoption d'autres mesures concrètes pour faire baisser les niveaux de pollution de l'air.
- Particules et dioxyde d'azote -
"Les préoccupations énergétiques actuelles soulignent l'importance que revêt l'accélération de la transition vers des systèmes énergétiques plus propres et plus sains", souligne le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, dans un communiqué.
"Les prix élevés des combustibles fossiles, la sécurité énergétique et l'urgence consistant à relever le double défi sanitaire de la pollution de l'air et du changement climatique soulignent la nécessité urgente de progresser plus rapidement vers un monde beaucoup moins dépendant des combustibles fossiles", indique-t-il.
Les données actualisées de la base de données sur la qualité de l'air de l'OMS introduisent pour la première fois des mesures au sol des concentrations moyennes annuelles de dioxyde d'azote (NO2), un polluant urbain courant et un précurseur des particules et de l'ozone.
Environ 4.000 localités dans 74 pays collectent des données sur le dioxyde d'azote au sol. Seuls près d'un quart des habitants de ces lieux respirent des concentrations moyennes annuelles de dioxyde d'azote conformes aux lignes directrices de l'OMS.
Le dioxyde d'azote est associé aux maladies respiratoires, en particulier à l'asthme, et entraîne des symptômes respiratoires (tels que la toux, un sifflement ou des difficultés à respirer), des hospitalisations et des visites aux urgences.
La mise à jour comprend également des mesures de particules dont le diamètre est égal ou inférieur à 10 microns (PM10) ou 2,5 microns (PM2,5). Ces deux groupes de polluants proviennent principalement des activités humaines liées à la combustion de combustibles fossiles.
Dans les 117 pays qui surveillent la qualité de l'air, l'OMS constate que la qualité de l'air de 17 % des villes de pays à revenu élevé est inférieure aux lignes directrices de l'OMS relatives à la qualité de l'air pour les PM2,5 ou les PM10. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, la qualité de l'air dans moins de 1% des villes est conforme aux seuils recommandés par l'OMS.
Les matières particulaires sont capables de pénétrer profondément dans les poumons et dans la circulation sanguine, provoquant notamment des troubles cardiovasculaires, cérébrovasculaires et respiratoires.