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2 avril 2025
CAN 2025, LE SÉNÉGAL DANS LE GROUPE D AVEC LA RD CONGO
C’est désormais officiel. On connait les différentes poules pour la Coupe d'Afrique des Nations qui aura lieu entre le 21 décembre 2025 et le 18 janvier 2026.
C’est désormais officiel. On connait les différentes poules pour la CAN 2025 qui aura lieu entre le 21 décembre 2025 et le 18 janvier 2026. Pour cette 35ème édition, le Sénégal sera dans la poule D avec notamment la RD Congo.
Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 a été effectué ce lundi 27 janvier 2025 à Rabat, au Maroc. Pour la compétition qui aura lieu en fin d’année, le Sénégal va retrouver la RD Congo lors de la CAN 2025. Les Lions sont en effet dans la poule D avec les Léopards. Les deux équipes sont déjà dans le même groupe pour les qualifications au Mondial 2026. Elles s’étaient neutralisées 1-1 en juin dernier lors du match aller. Les retrouvailles s’annoncent disputées. Les autres adversaires dans cette poule sont le Bénin et le Botswana.
Le Maroc avec le Mali, choc Côte d’Ivoire-Cameroun
Dans les autres poules de cette CAN 2025, le Maroc sera dans le groupe A. Les Lions de l’Atlas seront avec le Mali pour un choc très attendu. Les autres membres sont la Zambie et les Comores. Une poule qui vaudra le détour.
L’autre confrontation attendue sera sans doute le choc entre la Côte d’Ivoire et le Cameroun dans le groupe F. Les champions en titre ivoiriens retrouveront leur frère rival, ainsi que le Gabon et le Mozambique. Dans la poule E, l’Algérie devra de nouveau faire attention au piège. Les Fennecs, éliminés au premier tour lors des deux dernières éditions, seront opposés au Burkina Faso, à la Guinée Equatoriale et au Soudan.
Toutes les poules
Groupe A : Maroc, Mali, Zambie, Comores
Groupe B : Egypte, Afrique du Sud, Angola, Zimbabwe
Groupe C : Nigeria, Tunisie, Ouganda, Tanzanie
Groupe D : Sénégal, RD Congo, Bénin, Botswana
Groupe E : Algérie, Burkina Faso, Guinée Equatoriale, Soudan
Groupe F : Côte d’Ivoire, Cameroun, Gabon, Mozambique
LE PARQUET REQUIERT 6 MOIS, DONT 1 MOIS FERME CONTRE OUMAR SOW
L’ancien conseiller spécial de Macky Sall est poursuivi pour discours contraire aux bonnes mœurs, diffusion de fausses nouvelles et discours incitant à la discrimination ethnique.
Six (6) mois, dont 1 mois ferme, et une amende de 300 000 F CFA. C’est la peine que le parquet a requise contre Oumar Sow.
L’ancien conseiller spécial de l’ex-président Macky Sall comparaît ce lundi à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar.
Il est poursuivi pour discours contraire aux bonnes mœurs, diffusion de fausses nouvelles et discours incitant à la discrimination ethnique.
Il a été placé sous mandat de dépôt le 22 janvier dernier suite à un post. Réagissant à l’affaire Farba Ngom, il avait écrit qu’il y avait une chasse aux Peuls. Il a ensuite supprimé la publication.
Il a fait son mea culpa.
MAMADOU OUMAR NDIAYE PLAIDE POUR DE NOUVEAUX MODES DE RÉGULATION DES MÉDIAS
Le président du CNRA a souligné la nécessité de repenser l'encadrement des médias et des plateformes numériques, afin de faire face aux défis liés à la diversité culturelle, la cohésion sociale et les discours de haine.
Le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), Mamadou Oumar Ndiaye, a prôné, lundi, la mise en place de nouveaux modes de régulation des médias, dans un contexte de développement du numérique et des réseaux sociaux.
‘’Nous devons dans un élan collectif inventer de nouveaux modes de régulation pour accompagner et encadrer les médias à l’ère du développement des technologies numériques », a-t-il dit.
Mamadou Oumar Ndiaye s’exprimait à l’ouverture officielle de la huitième édition de la Conférence des présidents du Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM), qui se tient à Dakar, lundi et mardi.
Cette huitième conférence des présidents du REFRAM porte sur le thème : ‘’Poursuivre le dialogue entre les régulateurs et les plateformes numériques’’.
‘’Cette rencontre est un moment d’échanges et de débats sur la grande question de la régulation des médias dans nos pays. Elle permettra de parler en plus de la régulation des plateformes numériques de la problématique de la lutte contre le piratage’’, a indiqué le président du CNRA.
Aujourd’hui, avec les menaces sur la diversité culturelle et les identités, la cohésion sociale et les discours de haine sur les médias sociaux, ‘’nous avons besoin d’encore plus de régulation’’, a estimé Mamadou Oumar Ndiaye, qui prendra la tête du REFRAM, mardi, lors de la Conférence proprement dite des présidents des instances de régulations membres.
Présent à la rencontre, le président sortant du REFRAM et de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) française, a souligné la nécessité du suivi des engagements des grandes plateformes numériques en vue d’une meilleure régulation.
‘’Nécessaire régulation’’ pour un écosytème ‘’vertueux et fiable’’
‘’Il nous faut renforcer la régulation afin d’avoir un écosystème vertueux et fiable, dans le cadre du dialogue accru que nous avons entamé avec les plateformes comme Google, Meta et TikTok’’, a-t-il suggéré.
Venu représenter le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, le ministre, Secrétaire général de la présidence, Oumar Samba Ba, a insisté sur la ‘’nécessaire régulation’’, ‘’dans le contexte actuel marqué par l’ouverture démocratique, les mutations technologiques incessantes et les menaces de divers ordres liés à la diffusion de contenus tant par les médias classiques que les médias en ligne’’.
‘’Malgré les critiques au quotidien, la régulation s’avère nécessaire, notamment pour la sauvegarde du pluralisme, des identités culturelles, religieuses et des droits des minorités, ainsi que des personnes vulnérables ou à besoins spéciaux’’, a-t-il fait savoir.
Pour René Bourgouin, président de la haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de Côte d’Ivoire et président du Réseau des instances africaines de régulations de la communication (RIARC), la conférence de Dakar permettra de débattre de la poursuite du dialogue entre régulateurs et plateformes numériques.
Respect des règles éthiques et défense de la diversité culturelle
Le nombre d’utilisateurs des médias sociaux est estimé à 5,22 milliards, soit 63,8% de la population mondiale, a-t-il dit, ajoutant qu’’’il est donc crucial d’établir des règles éthiques et de défendre la diversité culturelle et la tolérance sur les réseaux sociaux’’.
Dans le cadre du dialogue entre régulateurs et plateformes numériques, Nicolas Guinard, le directeur des Affaires politiques et de la gouvernance démocratique de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a, pour sa part, salué, le protocole d’engagement volontaire de Meta signé en avril dernier, à Abidjan.
‘’Pour garantir l’accès des populations à des informations fiables, et prévenir et lutter contre le phénomène de la désinformation et des discours de haine, la régulation est essentielle. L’OIF œuvre pour le renforcement des liens de solidarité autour des valeurs de respect, de transparence et de responsabilité des grandes plateformes de médias sociaux’’, a-t-il assuré.
Il a en outre appelé la société civile, les universitaires, les populations, à s’impliquer, au côté des pouvoirs publics, dans la régulation des plateformes numériques.
LA BRÈCHE DE SAINT-LOUIS SYMBOLE D’UNE CRISE QUI NE FAIT QUE S’AGGRAVER
Près de 20 ans après sa création, la brèche, censée protéger l'île, est devenue un cauchemar, symbolisant de l'inefficacité de l'initiative.
La brèche de Saint-Louis, située sur la Langue de Barbarie au nord du Sénégal, continue de faire des ravages, près de 20 ans après sa création. Cette ouverture artificielle, pensée pour prévenir des inondations, est devenue un symbole des échecs successifs des gouvernements à gérer une crise qui ne cesse de s’aggraver. Entre un lourd bilan humain et des milliards dépensés en vain, les populations locales sont à bout.
Un bref retour historique
En octobre 2003, une brèche fut ouverte dans la Langue de Barbarie pour protéger Saint-Louis des crues du fleuve Sénégal, menaçant alors la ville. Ce passage devait initialement mesurer 4 mètres et permettre une meilleure évacuation des eaux.
Cependant, les calculs s’avérèrent erronés. En quelques années, la brèche s’élargit de manière incontrôlée pour atteindre aujourd’hui plusieurs kilomètres de large. Cette expansion a provoqué des destructions massives : des villages engloutis, des terres arables rendues impropres à la culture et une avancée de l’océan qui met en péril la vie des habitants.
Un bilan humain tragique
Au-delà des dégâts matériels, la brèche de Saint-Louis est devenue un véritable cimetière pour les pêcheurs de la région. La semaine dernière, pas moins de 14 pêcheurs ont perdu la vie en seulement une semaine, emportés par des vagues soudaines et violentes. Ces décès tragiques ne sont que les derniers d’une longue série, alimentant la colère et le désespoir des populations locales.
Les pêcheurs, qui dépendent de la mer pour survivre, sont particulièrement exposés aux dangers de cette brèche incontrôlable. Quant aux familles des victimes, elles dénoncent un abandon total de la part des autorités, qui n’ont pas su leur garantir la sécurité ni proposer des solutions viables.
Le dragage : une initiative coûteuse et inefficace
Sous la présidence de Macky Sall, le gouvernement avait annoncé des mesures ambitieuses pour résoudre le problème de la brèche. Parmi elles, une opération de dragage qui devait réduire l’élargissement de l’ouverture et limiter les risques d’inondation.
Cette initiative, financée à hauteur de plusieurs milliards de francs CFA, s’est toutefois révélée inefficace. Les travaux n’ont pas permis de stabiliser la situation, et les milliards dépensés n’ont abouti qu’à des résultats quasi inexistants sur le terrain.
Les critiques fusent aujourd’hui à l’égard de cette opération. Les habitants et les experts dénoncent une mauvaise planification et une gestion approximative des fonds. Pour beaucoup, ces milliards auraient pu être mieux investis dans des solutions durables et adaptées aux réalités locales.
Un appel à des mesures concrètes
Alors que la brèche continue de s’élargir et que les pertes humaines s’accumulent, les populations de Saint-Louis n’attendent plus que des discours. Elles réclament des mesures concrètes, efficaces et durables pour mettre fin à cette catastrophe qui affecte chaque aspect de leur vie quotidienne.
En attendant, les habitants vivent dans une peur constante, et chaque sortie en mer devient un pari sur la vie. Le lourd tribut payé par les pêcheurs de Saint-Louis est un cri d’alarme, appelant à une mobilisation immédiate pour sauver une région en détresse.
SAINT-LOUIS, CRI DU CŒUR POUR L’HÔPITAL RÉGIONAL EN DÉTRESSE
Lors d’une rencontre avec les populations, le maire Mansour Faye a tiré la sonnette d’alarme sur l’état critique de l'établissement sanitaire. Équipements obsolètes, scanner hors service et bâtiments menaçant ruine...
Lors d’une rencontre d’échanges organisée avec les populations de Saint-Louis, l’équipe municipale a abordé divers enjeux cruciaux pour la ville tricentenaire. Cette rencontre, présidée par le maire Mansour Faye, a été l’occasion de dresser un bilan des réalisations et de partager les perspectives pour le développement de la commune. Parmi les préoccupations majeures exprimées, l’état alarmant de l’hôpital régional a retenu toute l’attention.
Le maire n’a pas mâché ses mots en décrivant la situation critique de l’hôpital de Saint-Louis, l’un des premiers du Sénégal, vieux de plus de deux siècles. « Cet hôpital menace de ruine. Ses équipements sont obsolètes, et le scanner est hors service. Aujourd’hui, une personne qui s’y rend pour se soigner risque sa vie », a-t-il déploré. Ce constat s’avère d’autant plus préoccupant que la population de Saint-Louis ne cesse de croître, accentuant la pression sur des infrastructures déjà fragiles.
Mansour Faye a lancé un appel aux autorités nationales pour une réhabilitation urgente de cet établissement vital, dont le niveau de délabrement est qualifié d’« inacceptable ». Si des financements pour un nouvel hôpital universitaire de Niveau 4 ont été finalisés, les travaux restent suspendus, plongeant les populations dans une situation sanitaire précaire. « En attendant la réalisation de ce projet, il est impératif de prendre en charge l’hôpital existant », a martelé le maire.
Outre la question sanitaire, d’autres problématiques ont été soulevées lors de la rencontre. Le désencombrement de l’avenue Macky Sall, envahie par des marchands ambulants, sera effectif d’ici le 15 février, selon le maire. Par ailleurs, les infrastructures sportives, notamment le stade Mawade Wade, bénéficieront de travaux de réhabilitation imminents, permettant à l’équipe locale de disputer à nouveau ses matchs à domicile.
Malgré les réalisations déjà accomplies grâce aux projets de l’État et aux partenariats, le maire a insisté sur la nécessité d’une mobilisation collective pour capter les opportunités liées à l’exploitation prochaine du gaz naturel.
Cependant, le cri de cœur lancé pour sauver l’hôpital historique reste au cœur des priorités, symbolisant un enjeu de dignité et de justice pour les populations de Saint-Louis.
LA CEDEAO PRESENTE SES INITIATIVES ANTI-TERRORISME A NEW YORK
Le 21 janvier 2025, le Conseil de sécurité des Nations Unies a tenu une session de haut niveau sur les « Initiatives de lutte contre le terrorisme menées par l’Afrique et axées sur le développement », sous la présidence de l’Algérie.
Le 21 janvier 2025, le Conseil de sécurité des Nations Unies a tenu une session de haut niveau sur les « Initiatives de lutte contre le terrorisme menées par l’Afrique et axées sur le développement », sous la présidence de l’Algérie.
L’objectif principal de la session du Conseil de sécurité dédiée aux initiatives de lutte contre le terrorisme était de promouvoir le soutien international aux efforts africains dans la lutte contre le terrorisme, en mettant l’accent sur l’intégration des actions de développement socio-économique dans les stratégies de réponse au terrorisme sur le continent.
Lors de cette session, l’ambassadrice Kinza Jawara-Njai, observatrice permanente de la Cédéao auprès des Nations Unies, a présenté un rapport sur les initiatives et les stratégies mises en place par l’Organisation régionale pour lutter contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest.
Selon le comtpe rendu de l’institution, la diplomate gambienne a détaillé l’adoption du Plan d’action de la Cédéao pour l’éradication du terrorisme, l’activation de la Force en attente de la Cédéao ainsi que l’introduction de moyens cinétiques dans les stratégies d’intervention. Elle a rappelé que ces mesures visent à renforcer la capacité de la Cedeao à répondre de manière plus efficace aux menaces terroristes dans la région.
Cette présentation intervient dans un contexte critique marqué par la multiplication des attaques terroristes contre des pays membres de la Cédéao. L’organisation communautaire fait face à des critiques croissantes de la part de certains pays du Sahel, exposés aux menaces jihadistes, qui ont quitté la Cedeao en invoquant, en partie, son inaction supposée face à la montée en puissance des groupes terroristes dans la région.
USSEIN, LA COORDINATION DES ÉTUDIANTS SUSPEND LES COURS POUR 48 HEURES
Cette grève vise à « dénoncer les mauvaises conditions d’apprentissage et le manque de réponse des autorités à leurs préoccupations depuis près de 10 ans. »
Les étudiants de l’Université Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN) ont décidé de suspendre toutes les activités pédagogiques à partir de ce lundi 27 janvier 2025.
Cette grève de 48 heures, organisée par la coordination des amicales, vise à « dénoncer les mauvaises conditions d’apprentissage et le manque de réponse des autorités à leurs préoccupations depuis près de 10 ans. »
Dans un communiqué, les étudiants dénoncent le retard dans la livraison des nouveaux locaux situés à Kaolack, Fatick et Kaffrine, attendus depuis 2024.
Ils réclament également la reprise du campus de Fatick, ainsi que l’annulation des inscriptions pédagogiques en ligne.
La coordination les autorités au respect des engagements pris pour améliorer les conditions d’étude. Cette grève est prévue pour se poursuivre jusqu’à mardi 28 janvier 2025.
LE VOL DE BETAIL, UN OS DANS LA GORGE
Dans le département de Birkelane, région de Kaffrine, le vol de bétail continue de faire des ravages. Ce phénomène, qui entraîne des pertes économiques considérables et l'appauvrissement des ménages, constitue également un danger sanitaire majeur...
Dans le département de Birkelane, région de Kaffrine, le vol de bétail continue de faire des ravages. Ce phénomène, qui entraîne des pertes économiques considérables et l'appauvrissement des ménages, constitue également un danger sanitaire majeur, notamment avec la propagation de la fièvre Crimée-Congo. Les autorités appellent à la vigilance et à la dénonciation pour enrayer ce fléau.
Le département de Birkelane, situé dans la région de Kaffrine, est confronté à un fléau inquiétant : le vol de bétail. Ce phénomène, qui touche durement les éleveurs," représente des pertes économiques annuelles estimées à 2 milliards de FCFA au Sénégal" selon Samba Thioye, l'inspecteur départemental de l’élevage de Birkelane. Cependant, au-delà de l’impact financier et de l’appauvrissement des ménages, le vol de bétail comporte également de graves risques sanitaires.
En effet, la fièvre hémorragique Crimée-Congo, une maladie transmissible de l’animal à l’homme, figure parmi les dangers sanitaires évoqués. Cette pathologie, souvent liée à des manipulations imprudentes d’animaux volés, constitue une menace pour la santé publique dans la région.
Lors d'une campagne de sensibilisation menée par la FAO dans la zone, Samba Thioye, Inspecteur départemental de l’Élevage, a exprimé son inquiétude face à cette situation. Il a appelé les populations locales à renforcer leur vigilance et à dénoncer les cas de vol de bétail. « La lutte contre ce fléau doit être collective. La dénonciation est une arme essentielle pour protéger nos familles, nos élevages et notre santé », a-t-il affirmé.
La campagne de sensibilisation vise à impliquer les communautés dans la prévention du vol de bétail tout en mettant en lumière les conséquences sanitaires et économiques qu’il engendre. À Birkelane, les éleveurs espèrent que ces actions contribueront à endiguer le phénomène et à restaurer la sécurité dans le secteur.
LES CLES POUR REMPORTER UNE CAN SELON ALIOU CISSE
De finaliste malheureux en 2002 à stratège victorieux lors de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Aliou Cissé livre les secret pour remporter une Can
De finaliste malheureux en 2002 à stratège victorieux lors de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, l’histoire d’Aliou Cissé avec la plus prestigieuse compétition africaine est un véritable récit de persévérance et de succès.
Désormais ex-sélectionneur du Sénégal, celui que l’on surnomme "El Tactico" a été choisi par la Confédération Africaine de Football pour assister au tirage au sort de la CAN CAF TotalEnergies 2025. Dans cet entretien accordé au site officiel de la CAF (Cafonline), il partage sans réserve son regard sur cet événement clé et analyse les ambitions des Lions de la Teranga pour la prochaine édition.
Vous avez été désigné pour assister au tirage au sort de la CAN. Comment vivez-vous cette responsabilité ?
Aliou Cissé : C’est une expérience que j’ai déjà vécue dans d’autres contextes, mais qui demande toujours une préparation particulière. Ce n’est pas notre quotidien en tant qu’entraîneurs ou joueurs. Nous sommes plus à l’aise sur le terrain, mais avec des consignes claires et des répétitions, cela devient naturel. Comme les joueurs avant un match, nous répétons nos gestes pour comprendre les étapes, comme toucher les boules ou se placer.
En quoi le tirage au sort est-il si crucial pour la compétition ?
C’est une première pour moi d’assister à un tirage, car je n’y étais jamais présent auparavant, ni pour la CAN ni pour la Coupe du Monde. Pourtant, cet exercice symbolise le début d’une aventure pour chaque équipe, avec des enjeux stratégiques majeurs.
Le Sénégal est aujourd'hui l'une des puissances du football africain. Quelle est votre analyse ?
Le Sénégal n’a plus besoin d’introduction. Nous sommes parmi les meilleures équipes du continent, avec une place dans le top 20 mondial selon le classement FIFA. Cette progression reflète l’expérience de nos joueurs, certains ayant disputé quatre ou cinq CAN, ainsi que deux Coupes du Monde. Nous avons aussi un groupe de jeunes très ambitieux. Depuis notre victoire historique en 2022, l’objectif est clair : viser le titre à chaque participation.
La CAN 2025 sera organisée au Maroc. Comment percevez-vous cette édition ?
Le Maroc offre des infrastructures modernes et une organisation de haut niveau. Ce sera une CAN spéciale. Le football africain est en constante évolution, et j’espère que cette édition marquera un tournant historique.
Vous avez vécu près de deux décennies de CAN. Comment voyez-vous son évolution ?
La CAN a progressé sur tous les plans : infrastructures, préparation des équipes et formation des entraîneurs. Avec le passage de 16 à 24 équipes, elle est devenue encore plus compétitive et suivie à l’international. Elle incarne une fête pour toute l’Afrique, et les joueurs sont prêts à quitter leurs clubs en pleine saison pour y participer.
Quels sont les éléments clés pour remporter une CAN ?
Cela demande beaucoup de travail, de patience et un brin de chance. Il faut que les joueurs soient au sommet de leur forme au bon moment et qu’ils aient une mentalité compétitive jusqu’au bout. Les conditions peuvent être exigeantes en Afrique, mais la persévérance finit toujours par payer.
Enfin, un conseil pour les jeunes entraîneurs ?
Soyez prêts, organisés et adaptables. Le football africain a ses particularités, et il faut savoir s’ajuster. Mais c’est une expérience unique et profondément enrichissante.
LE LOGO OFFICIEL DE LA CAN MAROC 2025 DÉVOILÉ
À seulement deux jours du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, les autorités marocaines et la Confédération africaine de football (CAF) ont révélé, samedi, le logo officiel de cette grande compétition continentale.
À seulement deux jours du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, les autorités marocaines et la Confédération africaine de football (CAF) ont révélé, samedi, le logo officiel de cette grande compétition continentale.
Le logo, qui met en valeur le patrimoine marocain, rend hommage à l’art du zellige, célèbre forme de mosaïque marocaine, tout en soulignant l’hospitalité du pays hôte.
Il incarne ainsi la passion que le football suscite au Maroc et dans toute l’Afrique. Selon la CAF, ce logo « célèbre le patrimoine et l’unité du continent africain », symbolisant la fierté, la résilience et l’espoir du peuple africain, tout en fusionnant sport et art.
À noter que le tirage au sort de la CAN 2025 aura lieu le 27 janvier 2025 à Rabat pour déterminer les groupes des 24 équipes qualifiées.
La compétition débutera officiellement le 21 décembre 2025, et la finale se tiendra le 18 janvier 2026.
Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 se déroulera le 27 janvier 2025 à Rabat, afin de déterminer les groupes des 24 équipes qualifiées.
A noter que le Sénégal fait partie du chapeau 1, aux côtés de six autres pays. Selon les décisions prises par la Confédération africaine de football (CAF), ce statut de tête de série a été attribué à la Côte d’Ivoire, championne d’Afrique en titre, au Maroc, pays hôte de la CAN 2025, au Nigeria, vice-champion d’Afrique, ainsi qu’à l’Algérie et l’Égypte.
Ces six équipes composeront donc le chapeau 1, tandis que le chapeau 2 regroupe la Tunisie, le Cameroun, le Mali, la République Démocratique du Congo, l’Afrique du Sud et le Burkina Faso. Le chapeau 3 réunit l’Angola, le Gabon, l’Ouganda, la Guinée Équatoriale, la Zambie et le Bénin, tandis que le chapeau 4 comprend le Mozambique, les Comores, le Soudan, la Tanzanie, le Zimbabwe et le Botswana.
Lors du tirage, six groupes de quatre équipes seront formés. La compétition débutera officiellement le 21 décembre 2025, et la finale se déroulera le 18 janvier 2026.