La Chambre d'accusation doit se pencher aujourd'hui sur les deux requêtes de Thione Seck. L'une porte sur la demande aux fins d'annulation de la procédure pour violation des droits de la défense. L'autre, sur la demande aux fins de désignation d'un expert médical pour examiner l'état de santé du leader du groupe Raam daan jugé fragile par les avocats du chanteur.
D'ailleurs, c'est depuis le 3 septembre dernier que les juges de la Chambre d'accusation devaient rendre leur décision. Mais ils avaient rabattu le délibéré à cause de vacances judiciaires, car les juges devant qui les avocats de l'inculpé avaient plaidé étaient partis en congé. Or, leurs remplaçants n'avaient pas pris part aux débats lorsque l'affaire a été plaidée le 25 août passé. C'est pourquoi le délibéré a été rabattu et les débats seront rouverts à nouveau aujourd'hui.
Le parquet général avait déjà donné le ton en demandant le rejet de toutes les requêtes. Or, si jamais la Chambre d'accusation rend une décision dans le sens voulu par les avocats, c'est-à-dire si la procédure est annulée, Thione Seck sera libre. Le chanteur est en prison depuis le 2 juin passé. Il a été arrêté avec un Malien du nom d'Alaye Djitèye.
Les deux ont été arrêtés avec de faux billets de banque en dollars et en euros estimés à 42 milliards de F CFA par les gendarmes. C'est pourquoi ils ont été inculpés pour association de malfaiteurs, falsification, contrefaçon, allitération de signes monétaires en cours légal au Sénégal et dans un pays étranger, blanchiment de capitaux et tentative d'escroquerie.
Entretien avec Nicolas Sawalo Cissé, réalisateur de "Mbeubeuss, terreau de l'espoir", un film au programme de Gorée Cinéma ce samedi sur la plage de l'Île
MIGUEL GODONOU DE SENEPLUS |
Publication 03/09/2015
Le cycle 5 de la première saison du festival Gorée Cinéma se tiendra ce samedi 5 septembre. Elle aura comme point d’ancrage la projection du film Mbeubeuss, le terreau de l’espoir. À quelques heures de ce grand rendez-vous du 7e art au Sénégal, www.SenePlus.Com est allé à la rencontre du réalisateur du film, Nicolas Sawalo Cissé. Occasion pour lui de parler de son premier long métrage, qui est le reflet du «potentiel de la jeunesse sénégalaise».
Votre film Mbeubeuss, le terreau de l’espoir est au programme du cycle V du festival Gorée Cinéma. En quoi ce long métrage est un message d’espoir ?
Tout d’abord je tiens à remercier les initiateurs de ce festival. Je pense notamment à la direction de la cinématographie et au maitre d’œuvre de l’organisation qui est Joe Gaï Ramaka. C’est un confrère, un cinéaste ainé. Il connaît le cinéma. Ce n’est pas évident de projeter la nuit dans un espace à l’air libre. Mais vu qu’il s’y connaît et a déjà fait ses preuves, alors on reste confiant en appréciant le travail fait. Cette projection sera une réussite. Je me félicite d’être là. Mbeubeuss, le terreau de l’espoir est un film fait par et pour la jeunesse du Sénégal. Le dernier message du film est le suivant : «Nous pouvons tous changer. Il suffit d’y croire.» C’est l’actrice principale du film qui lance cet appel.
Qu’attendez-vous du public ?
Le souhait de tout réalisateur est de faire corps avec son public, donc j’espère que le film va plaire. Le public fera corps avec ce film. Et si Joe Gaï Ramaka a choisi de le projeter, ce n’est pas pour rien. Il y a déjà un vécu parce que le film a été diffusé dans plusieurs pays sur d’autres continents. Il a fait l’unanimité. En général, le public l’aime. C’est un public jeune et moins jeune qui fera corps avec le film, qui va se l’approprier c’est ce que j’attends. Il y aura une appropriation collective du public de Gorée Cinéma. Par exemple, lorsque le film a été projeté au Portugal, la jeunesse de la ville où cela a été fait lui a attribué un prix. C’est le prix de la jeunesse. L’appropriation est possible parce que le film traite de très nombreux sujets qui sont les maux du Sénégal.
Il y est beaucoup question de la jeunesse…
Le film traite des rapports entre l’homme et la femme, de la violence sur les enfants, des rapports que les enfants ont avec la drogue, de la situation des handicapés. Il se plonge aussi dans les rapports entre les Africains en général, et des Sénégalais en particulier, et les marabouts. Aujourd’hui au Sénégal, on ne fait plus rien sans consulter le marabout. C’est toute la notion du travail par le travail qui se disloque au profit du gain acquis en passant par des objets et des hommes occultes au lieu que le gain acquis soit le fruit de la sueur.
Qu’est-ce qui vous a poussé faire ce film ?
Plusieurs choses m’ont motivé de la rédaction du scénario du film jusqu’à sa réalisation. Je me suis rendu compte que les jeunes du Sénégal sont capables. Il est important de le dire. Les jeunes du Sénégal ont du potentiel. Ils n’ont pas d’enseignement. On ne leur apprend absolument rien mais, ils sont capables, capables de tout faire. Donc j’ai voulu mettre autour de moi des jeunes, et je leur ai dit : «Nous allons créer un film, vous montrerez ce que vous savez faire». Ils m’ont étonné à tout point de vue. Un film, c’est mille métiers : la coiffure, le chauffeur, la lumière, etc. Je n’ai eu qu’un seul étranger dans ce film. Et d’ailleurs ce n’est pas un étranger. C’est un Noir Américain qui a choisi le Sénégal comme son pays d’adoption et qui vit ici depuis un temps. Sinon tous les jeunes qui ont travaillé sur le film sont sénégalais. Ce sont des jeunes très dynamiques. Sans ménagement, ils ont mis leur savoir-faire à contribution pour que ce film sorte. Ce savoir-faire a besoin d’être pris en compte et boosté. C’est ce qui est inexistant au Sénégal. Alors cela ne m’étonne pas que ce savoir-faire s’éteint peu à peu, parce qu’on l’entretient par l’éducation, les écoles. Mais on constate que ces écoles sont totalement absentes. Il est absolument nécessaire que nous nous retroussions les manches. Et surtout la jeunesse doit se retrousser les manches et commencer à travailler pour s’affirmer.
Ce film est une fable surréaliste. Il a été inspiré par quoi ou par qui ?
Djibril Mambéty Diop. Je m’inspire de lui. Djibril est mon mentor. Il est ce que j’ai aimé le plus dans l’art sénégalais. C’est un personnage d’une générosité absolu qui a eu ce même message pour les enfants. C’est pour cette raison qu’il avait créé une Fondation qu’il m’a remis pour la représenter. C’est la Fondation Yaadikone pour l’Enfance et la Nature. Les films de Mambéty s’inscrivent dans le temps, ils sont immortels. Quand vous regardez Hyène, Touki Bouki ce sont des films qui ont été là, qui sont là et qui seront là plus tard à tous les âges. Le plus bel hommage que je pouvais lui rendre, c’est de faire un film où le personnage principal s’appellera Yaadikone. C’est ce qui a été fait dans Mbeubeuss, le terreau de l’espoir. Comme je l’ai dit à sa sortie, ce film n’est pas pour aujourd’hui, il est pour l’avenir. Plus on y va, plus il sera d’actualité. On s’inscrit dans une logique de temps.
Comment appréciez-vous l’état actuel du cinéma sénégalais ?
La visibilité du Sénégal est au point zéro. Le Sénégal n’est plus visible. On ne parle plus du Sénégal comme avant. Quand j’avais vingt ans, le Sénégal était à l’affiche de toutes les manifestations culturelles et économiques. On ne pouvait pas parler de l’Afrique sans parler du Sénégal, de l’économie africaine sans mentionner le Sénégal nonobstant la culture. Lorsqu’on parlait de la culture en Afrique, le nom du Sénégal était un réflexe. Mais aujourd’hui, on ne nous cite plus. Je suis heureux qu’à la direction de la cinématographie, nous avons une équipe jeune, convaincante qui s’applique. Combien de temps cela va durer ? Je ne sais pas. Parce que vous savez au Sénégal, on se réveille le matin et on vous enlève tout. C’est tout le travail que vous avez effectué en amont qui s’écroule avec vous. Nous prions pour que cette équipe reste. Elle fait du bon boulot avec le peu de moyens dont elle dispose. Ses moyens devraient être décuplés. La direction de la cinématographie doit recevoir des véritables fonds. Espérons que cela continue. C’est encourageant, les festivals de cinéma qui se tiennent au Sénégal. Les promoteurs de ces festivals sont de braves gens. Vous vous rendez compte ? Ils prennent de pareilles initiatives et arrivent à organiser les festivals sans aide. Mais tous ces jeunes qui ont des festivals, ils travaillent depuis des années avant même qu’il y ait un préalable c’est-à-dire quand ils n’avaient rien. Au moins maintenant, on commence à parler de cinéma, quelques personnes se sont dit : «C’est assez, il faut que ça cesse !». Vous avez des jeunes qui se battent et qui vont dans des régions pour montrer leurs films. Ce sont des gens qui sont là et que nous connaissons très bien. Ils sont dynamiques et ils ont un produit durable et pérenne entre leurs mains. Donc j’espère que ça ira de l’avant et on aura un festival digne de ce nom qui peut rivaliser avec Fespaco ou Ecrans Noirs. Cela sera une bonne chose pour le Sénégal.
À quand le prochain film ?
Nous avons un autre film en vue. Il est déjà écrit. On est à la recherche de production parce que la première production que nous avons faite était une production totalement indépendante. Ce qui nous a valu des souffrances intellectuelles et pécuniaires. Le cinéma est une histoire collective. C’est bien d’avoir des partenaires. On souhaite être directement inscrit au panorama des festivals dans le monde. Ce qui permet de moins galérer. Par exemple, tous les films français sont directement inscrits à des festivals, qu’ils soient bons ou mauvais. Il suffit qu’ils y aient le label CNC. J’espère travailler dans mon prochain film avec des producteurs qui peuvent être espagnols, français ou américains qui ont ce label entres autres. Ma maison de production, Niciss Production, est une entreprise sénégalaise et comme toute entreprise sénégalaise, elle est en souffrance. On n’a pas de budget et ce film fait son chemin à part le prix qu’il a remporté. Il va être diffusé d’ici peu sur TV5. Pour avoir le droit de diffusion avec TV5, j’ai eu beaucoup de problèmes parce que ce n’est pas un film conventionnel.
L’édition 2015 de Britain’s Got Talent a vu la participation de plusieurs orchestre familiaux. Et la plus part de ces groupes familiaux ont émerveillé le public et convaincu le jury. C’est le cas de Sakyi Five, un groupe vocal de 5 frères.
Prestation. Regardez !
UN OUVRAGE BIOGRAPHIQUE MAGNIFIE L’HUMANISME DE BAABA MAAL
Dakar, 30 août (APS) - Le musicien Baaba Maal a fait l’objet, pour la première fois, d’un ouvrage biographique dans lequel l’auteur, Amadou Ndiaye, relate ’’l’humanisme et la valeur culturelle’’ de l’artiste qui va célébrer cette année avec son groupe le Daande Lenol, ses 30 ans de carrière.
Publié aux éditions Harmattan-Sénégal, le livre intitulé ‘’Baaba Maal et le Fouta : message local et patrimoine universel’’ revient sur la vie de l’artiste originaire du Podor (Nord du Sénégal), de sa naissance en 1953 à l’obtention de son bac, en passant par son engagement dans le domaine social et économique et sa reconnaissance internationale.
‘’Baaba Maal est un humaniste (…). Il l a chanté nos villages, il a chanté nos cultures, il a chanté nos jeux d’enfants’’, a expliqué Amadou Ndiaye, au cours d’une cérémonie de dédicace, samedi soir en présence de l’artiste et de nombreuses personnalités issues du milieu de la culture et du gouvernement.
Nostalgique l’auteur se rappelle son enfance, sa vie estudiantine bercée par les sonorités traditionnelles de Baaba Maal, artiste qui a beaucoup contribué l’expansion et à la renaissance du Yeela, sonorité traditionnelle haalpulaar, qui lui vaut aujoudhui son surnom de ’’roi du Yeela’’.
Pour l’auteur, romancier et essayiste, actuellement enseignant chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, cet ouvrage était un ‘’défi’’ à relever après avoir annoncé à l’auteur son projet de livre.
‘’Baaba Maal m’avait encouragé et m’a dit : +vas-y car tu comprends ce que je suis en train de dire+. C’était comme un défi qu’il m’a lancé un défi et que je devais le relever ’’, a expliqué Amadou Ndiaye.
L’auteur décortique ainsi l’oeuvre de Baaba Maal et décrypte la place du Fouta dans sa carrière, tout en analysant le contexte, le sens et la portée du message de l’artiste futanké qui, rappelle Ndiaye, est un ancien scout et ancien membre des Eclaireurs et éclaireuses du Sénégal (EEDS).
Le commissaire général de cette association de scouts Lamine Diawara a témoigné de la ‘’droiture’’ et de la ‘’générosité’’ de Baaba Maal avant de profiter de l’occasion pour lui décerner la plus haute distinction de la fraternité ‘’le foulard de reconnaissance’’ pour son engagement.
Le préfacier Amadou Ly, professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a souligné que ‘’ la présentation du Fouta dans ses aspects climatiques, sociologiques, économiques et culturels permet au lecteur non ressortissant de la région du Fleuve de se pénétrer d’éléments indispensables la compréhension de l’œuvre de Baaba Maal’’.
‘’L’amour, l’amitié, les engagements socio-politiques constituent la troisième partie du travail de Ndiaye qui nous montre un Baaba Maal parmi les siens, vivant leur vie, dans leurs villes et villages, mais aussi selon un référentiel de valeurs intégrées et partagées par tous’’, le Professeur a ajouté Ly.
Amadou Ndiaye est Docteur en sciences sociales et en sciences vétérinaires. Responsable scout et originaire de la Vallée du Fleuve Sénégal, il est l’auteur des livres ’’Echos de la diversité’’ (2008) et de ’’L’agriculture sénégalaise de 1958 à 2012, analyse systémique et prospective’’ (2013).
Le choc, spectaculaire, a fait chuter le sextuple champion olympique de sprint sur le postérieur, assez violemment, comme un tacle par derrière réalisé par un footballeur maladroit.
Le caméraman a en fait perdu le contrôle de son gyropode électrique en tapant à très faible vitesse, au pas, les rails de la caméra permettant de filmer les sprinteurs dans la ligne droite.
La clameur dans le stade a été à la mesure de la surprise générée par la collision. Mais Bolt s'est finalement relevé quelques instants plus tard, prenant des nouvelles du caméraman, avant de reprendre son tour d'honneur, tout sourire.
Bolt est attendu de retour sur la piste samedi avec le 4x100 m jamaïcain, tenant du titre mondial.
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LA JEUNESSE DORÉE DES DUBAÏOTES
Porsche, Ferrari, Rolls Royce Bugatti et autres Maserati MC12, les Emirats arabes concentrent le plus de luxueuses voitures au monde. Avec ces bolides, s’est développée une course amateur dangereuse qui tue sauvagement des centaines de personnes
Porsche, Ferrari, Rolls Royce et autres Bugatti, les Emirats Arabes Unis sont connus comme le pays à forte concentration de voitures de luxe au monde. Les enfants de bonnes familles se donnent à cœur joie à la conduite de ces grosses cylindrées.
Mais hic, c'est qu'avec ces voitures, la jeunesse émiratie se livre à un jeu dangereux qu’on appelle le ''street race''. Une course amateur en pleine voie publique avec une vitesse allant de 200 à plus de 300 km/h. Une compétition sans véritable enjeu contrairement aux courses auto professionnelles mais qui passionnent les participants.
Roulant à tombeau ouvert, chaque année ce sont des dizaines de familles qui sont endeuillées par ces courses qui provoquent de spectaculaires et mortels accidents dans le pays. Le jeu est interdit. Mais même la police peine à décourager les jeunes d’y renoncer. Les fréquentes amendes de 1000 euros ne sont pas de nature à les en dissuader.
En effet, les Emiratis sont très riches, leur niveau de vie est deux fois supérieur que celui des Français. Tant qu'ils pourront payer très facilement cette amende, à chaque saisie, la renonciation n'est certainement pas pour bientôt. Puisque les graves accidents ne découragent les jeunes.
Les fous du volant, c’est un reportage exclusif de Taz production dans 66 minutes proposé par www.seneplus.com
Regardez !
TOULOUSE: DOUMBIA CONDAMNE A HUIT MOIS DE PRISON FERME
Le milieu franco-malien du Toulouse Football Club, Tongo Doumbia, a été condamné à huit mois de prison ferme pour récidive de délits routiers et devrait porter un bracelet électronique, a-t-on appris jeudi auprès du tribunal correctionnel de Toulouse.
Le tribunal, qui n'a pas prononcé de mandat de dépôt à l'encontre du joueur, buteur face à Monaco samedi dernier (1-1), souhaite que l'aménagement de sa peine se traduise par le port d'un bracelet électronique. La décision sera prise par un juge d'application des peines. L'avocat du joueur, qui est également celui du club, ainsi que le club étaient injoignables jeudi matin.
La grande question est désormais de savoir si la Ligue de Football Professionnel (LFP) autorisera le port d'un bracelet électronique lors d'une rencontre de Ligue 1, ce qui serait a priori une première.
Doumbia, âgé de 26 ans, récidiviste, a été condamné pour conduite sans permis, sans assurance et conduite en état d'ivresse.
Dans le détail, il a écopé mercredi d'une peine de six mois de prison dont trois mois ferme. A cela s'ajoute la révocation du sursis pour un total de cinq mois de prison correspondant à des condamnations du 3 avril 2012 et du 1er juin 2015.
Le joueur, dont le véhicule a été confisqué, a également été condamné à une amende de 10.000 euros et devra en outre passer son permis de conduire.
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L'ÉTRANGE DESTIN DES GHETTO KIDS
C’est d'une banlieue ougandaise que ces enfants ont été tirés par un homme pour en faire de véritables stars. Une histoire merveilleuse est ainsi née. Une expérience applicable au Sénégal pour réduire le phénomène des enfants de la rue
C'est par hasard que leurs destins et celui de Dauda Kavuma, le jeune professeur de mathématique et chorégraphe se sont croisés. Ces enfants de la banlieue ougandaise, dit "Ghetto Kids" avaient un avenir très incertain voire hypothéqué.
Souvent drapés de haillons, ils s'alimentaient difficilement, leur parents peinaient à leur payer l'école, l'absentéisme en classe était banal pour eux et la rue demeurait le lieu qu'ils partageaient.
Mais un talent se cachait en eux. C'est ce qu'a découvert Dauda qui a décidé de cultiver davantage le talent de danseurs des enfants. Mathématicien de profession et chorégraphe à ses heures perdues, il a fait le pari de former ces enfants en danse.
Une première vidéo d'eux postés sur youtube l'an dernier, a eu un écho favorable de la part du public à tel point que les médias internationaux (BBC, RFI, France 24, etc.) se sont intéressés à leur histoire et des donateurs se multiplient.
La vie a profondément changé aujourd'hui. Les concerts s'enchaînent dans le pays, et un premier album en perspective. Ils sont devenus de véritables star dans le pays.
Aujourd'hui, les enfants se vêtissent de manière correcte, ils ont leur pain quotidien et un peu d'argent aider leur parents. Et tout naturellement, ils peuvent rêver comme tout le monde. La situation sociale du jeune manager a aussi complètement changé. Une bonne raison pour poursuivre son travail avec les enfants.
Au chapitre des projets, la sortie d'un album l'enregistrement est en vue aux Etats-Unis. Des projets personnels, les ''Ghetto Kids'' en ont plein la tête : devenir médecin, journaliste, artiste, miss univers et même président de la République.
Voilà une belle solution au mal que tant décrient au Sénégal, le phénomène des enfants de la rue. Et si les artistes sénégalais multipliaient ces exemples en faveur des enfants de la rue de Dakar quels bons résultat n'obtiendraient-on pas ?
NB : C'est avec la 2è vidéo que ces enfants se sont révélés au monde.
Maradona: échec de la médiation avec son ex-épouse
La tentative de médiation entre l'ancienne vedette du football argentin Diego Maradona et son ex-épouse Claudia Villafane, qu'il soupçonne d'être responsable de la disparition d'environ six millions de dollars (5,2 M EUR) de son patrimoine, a échoué, a annoncé mercredi l'avocat de Mme Villafane.
"L'instance de médiation est terminée. Nous allons voir ce que veut faire Maradona et celui qui le représente. Il se pourrait que l'affaire soit portée devant la justice, ici et aux Etats-Unis", a déclaré en conférence de presse l'avocat de Mme Villafane, Me Fernando Burlando.
L'affaire pourrait désormais être portée devant la justice.
L'ex-capitaine de la sélection argentine, âgé de 54 ans, craignant que de l'argent ait disparu de plusieurs de ses comptes bancaires argentins et étrangers, avait demandé mi-juillet à ses avocats d'entamer des auditions.
L'audition de son ex-femme, mère de ses deux filles Dalma et Gianinna, devant un juge et une médiatrice avait alors été décidée.
Depuis la procédure de divorce entamée en 2003 par Claudia Villafane, âgée de 53 ans, celle-ci a obtenu la gestion du capital de son ex-mari, lui permettant ainsi de préserver le patrimoine de ses filles, qui ont pris sa défense.
Maradona perçoit toujours les revenus liés à son activité d'ambassadeur sportif à Dubaï. Il en a investi une partie aux Etats-Unis.