Le rappeur Pacotille est décédé samedi à Dakar des suites d’un malaise, rapporte la Radio Futurs médias (RFM), citant un de ses proches.
De son vrai nom Cheikh Sadibou Fall, Pacotille avait marqué les esprits par les chaussures en plastique dites ‘’Tik Tik’’ qu’il portait couramment.
Il revendiquait aussi une proximité avec l’ex-chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade.
’’Me Abdoulaye Wade vient de perdre un admirateur. Karim, un défenseur d’un engagement jamais égalé qui a toujours su contester les grossières accusations des illuminés du pouvoir’’, écrit Babacar Gaye du Parti démocratique sénégalais (PDS) sur sa page Facebook.
’’Quelle perte pour les combattants de la Liberté et tous les patriotes sénégalais, au delà du mouvement Hip Hop qui vient d’être amputé d’une grande source d’inspiration’’, a-t-il encore souligné.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, Abdoulaye Seydi peint, mais avec ses pieds. Parce qu’il a refusé de jouer les fatalistes, se moquant ironiquement de cette infirmité motrice qui l’empêche de se servir de ses membres supérieurs. Peintre, et aussi infographiste, le jeune homme de 25 ans, qui a toujours été touche-à-tout, est aussi passionné de football et de basket, et il raffole des jeux vidéo. Abdoulaye Seydi, c’est aussi ce garçon qui entretient une relation tout à fait fusionnelle avec sa maman qui a bien voulu parler en son nom, mais pas sans lui. Aujourd’hui, pour être autonome, il lui faudrait un atelier rien qu’à lui.
Certaines naissances prennent un peu tout le monde de court : impromptues. Abdoulaye Seydi a dû faire cet effet-là lorsqu’il est venu au monde : inattendu, du moins pas à ce moment-là. Né prématurément il y a tout juste 25 ans, c’est sa maman, Mame Alséni Ndiaye, qui raconte qu’à l’âge d’un an par exemple, il avait l’air de n’avoir que deux à trois mois : physiquement, il ne grandissait pas. Il faut dire qu’Abdoulaye souffre d’une infirmité motrice qui l’empêche de se servir de ses membres supérieurs. Quand on vit des situations comme celles-là avoue sa maman, on a plutôt tendance à se décourager. Mais quand on a la chance d’être «aussi bien entouré» qu’elle dit l’avoir été, «rien n’est insurmontable».
Oui, son fils était handicapé, mais c’était loin d’être une fatalité. Mame Alséni Ndiaye explique qu’elle ne voulait absolument pas que son petit garçon finisse comme tous ces enfants «que l’on s’empresse malheureusement d’enfermer dans certaines familles bien de chez nous.» A 5 ans, il fallait bien qu’il aille à l’école. La jeune maman se lance. Avec d’autres parents d’enfants handicapés, et avec le soutien de quelques éducatrices spécialisées, elle met sur pied un atelier où tous leurs gamins se retrouvent, et qu’ils décident d’appeler «Yaakaar», en signe d’espoir. Il se passe alors quelque chose de tout à fait spectaculaire. Abdoulaye n’a que 5 ans, mais il a trouvé l’astuce, tout seul comme un grand. Lorsqu’il veut dessiner, c’est de ses pieds qu’il se sert, ce qui a le don de surprendre autour de lui : on est à la fois curieux, fasciné et impressionné.
Mame Alséni Ndiaye a le bon flair : «On s’est tout de suite dit qu’il fallait le pousser, l’encourager à faire quelque chose qui avait au moins l’air de le passionner. Et tant mieux si au bout de l’aventure il se trouvait un métier.» Abdoulaye Seydi passe par le Centre Estel, qui accueille entre autres des déficients mentaux, et où on lui enseigne le français en même temps que d’autres disciplines. Entre 2010 et 2013, il passe par l’Ecole des arts visuels (Eav/Taggat) où il se familiarise, de façon plus académique cette fois, avec le dessin, mais aussi avec le collage, la céramique, le design ou encore le graffiti. Mais son truc à lui, ce sont tous les petits motifs qu’il rajoute à ses toiles, des pointillés par exemple.
C’est ce que dit de lui quelqu’un comme Joe Waly Diam qui le connaît plutôt bien, puisqu’ils ont fait leurs classes ensemble : «Il a toujours été très taquin, (…), et c’est un enfant gâté.» Abdoulaye confirme ; entre deux éclats de rire et un regard malicieux. Le jeune homme ne s’exprime pas de manière tout à fait distincte, ou alors faut-il prendre le temps de s’habituer à la façon dont il prononce chacun des mots qui sortent de sa bouche. Certaines phrases sont très explicites, et certaines mimiques tout ce qu’il y a de plus universel. Abdoulaye sourit, rit, taquine ou se montre caustique, boude parfois, même si c’est assez rare dit sa maman. «Il a le commerce facile, même s’il n’aime pas qu’on lui marche sur les pieds. Il lui arrive de se mettre en colère, mais ce n’est pas très fréquent. Souvent, c’est après moi qu’il en a, quand je regarde son travail par exemple, et que je lui dis qu’il n’a rien fait de bon. Mes remarques ne lui font pas toujours plaisir.»
Aujourd’hui, Abdoulaye Seydi est un tout jeune peintre qui n’en est encore qu’à sa 2ème exposition, et qui n’a jamais vendu la moindre toile. «Peut-être parce que, comme dirait Mame Alséni Ndiaye, nous sommes malheureusement dans un contexte où les gens ne s’intéressent pas vraiment à l’art ou à la culture.» Ici, rajoute Abdoulaye, « les gens ne connaissent pas la valeur de ce que nous faisons. Ils vous donnent 10 mille francs CFA, et ils sont contents. » Lui rêve de plusieurs millions, comme il rêve d’une 3ème exposition, mais ailleurs qu’au Sénégal.
L’artiste s’est ouvert d’autres fenêtres puisqu’il est aussi infographiste, et un peu moins peintre par la force des choses. «C’est un peu comme s’il fallait le bousculer pour qu’il touche enfin à ses pinceaux, et lorsqu’il peint, c’est toujours au feeling et sans contrainte.» Mais pour Mame Alséni Ndiaye, c’est surtout parce qu’il se fait du souci pour elle : «Quand on se retrouve tous les deux seuls à la maison, je suis un peu obligée de lui aménager son espace, de mettre à sa disposition tout le matériel qu’il lui faut, et la vérité c’est que je ne suis malheureusement pas toujours disponible. Sur un écran d’ordinateur, il n’a besoin de personne.» Abdoulaye n’a pas vraiment de clientèle, du moins pas comme il voudrait, puisque la plupart de ceux qui passent commande auprès de lui, pour des cartes de visites par exemple, se contentent souvent de lui remettre des sommes dérisoires.
Au-delà de la peinture, Abdoulaye Seydi, c’est aussi ce garçon de son âge qui ne se sent pas si différent que cela. Il adore le foot, le basket et les jeux vidéo, et il paraît qu’il lui arrive même de se laisser aller à quelques pas de danse : sur un morceau d’Alioune Mbaye Nder par exemple.
LA CÉLÉBRITÉ OUVRE-T-ELLE LES PORTES DE LA PRISON ?
LEURS ETOILES FILENT DIRECTEMENT A REBEUSS, CAP MANUEL…
Fa WADE, Mbayang Sarr FAYE |
Publication 04/07/2015
Il y a des faits et des événements qui, de par leur constance, interpellent la conscience citoyenne et poussent à nous poser des questions. L’emprisonnement, ces derniers temps, de beaucoup de célébrités en fait partie. En plus des politiciens, les milieux du sport, de la musique, de la presse ont vu leurs «dé- linquants» filer tout droit en prison. Vu les différents délits pour lesquels ils sont poursuivis, à tort ou à raison, il est légitime de redéfinir le «nouveau» rapport entre la célébrité et la prison. Aussi, se demande-t-on si la prison n’est-elle pas le nouveau milieu des Vip ?
Au Sénégal la croyance populaire a, longtemps, voulu que la prison ne soit que la destination de vulgaires bandits, de criminels, de pauvres personnes et des marginalisés de la société. Cette population, en marge de la société, a, longtemps, peuplé les prisons comme Reubeus ou Camp Pénal qu’humer l’air de la noblesse dans ce milieu carcéral était devenu un luxe.
Dans ces couloirs des prisons, c’est désormais l’odeur des parfums de luxe, l’arrivée des mets copieux dignes de l’aristocratie. Les entrées et les sorties de visiteurs cé- lèbres font le quotidien des prisons. Normal, ce qu’on qualifie souvent de «hôtel 0 étoile» a des pensionnaires d’une autre catégorie sociale.
En clair, la prison change de cibles et vise haut et ne semble pas rater son tir. «Kasso djomboul kène», disent les Wolof, c’est-à-dire que n’importe qui peut y entrer. Une vérité devenue absolue surtout quand les prisons sénégalaises ne cessent d’héberger, ces derniers temps, des gens très influents dans leur milieu et qui ont toujours été des modèles dans notre société.
Ainsi voir des femmes et hommes des politiques en prison est tellement devenu banal au Sénégal qu’on ne s’arrête pas sur ces événements et leur impact dans l’image qu’on a, maintenant, de la politique. Mais quand le monde de la lutte, de la musique et de la presse s’effondre en un temps record, il y a lieu de se demander si la prison ne semble pas attirer des personnes d’une autre aura pour se faire une nouvelle image ?
La question reste entière. Dans tous les cas, retenons que la liste des «prisonniers Vip» est longue et non exhaustive. Karim Wade, ancien ministre d’Etat, Thione Seck, lead vocal du groupe Raam daan, Tamsir Jupiter Ndiaye, journaliste chroniqueur à l’hebdomadaire Nouvel horizon, Ama Baldé, lutteur chef de file de l’écurie Falaye Baldé…
Si ces célébrités, des modèles et par moments des donneurs de leçons de morale, tombent dans l’attrait de la prison, l’on se pose la question de savoir si la prison ne s’est pas assignée comme nouvelle mission de briser des mythes ? Car, c’est au summum de leur célébrité ou du haut de leur légitimité incontestable que la taule les a attirés derrière ses grilles.
Les différentes charges retenues contre eux en disent long sur la «chute des masques». Mais, ces celles-ci en font-ils des délinquants qu’on devrait considérer désormais d’ordinaires ? Délits d’association de malfaiteurs, de falsification, de contrefaçon, d’altération de signes monétaires en cours, de blanchiment de capitaux et de tentative d’escroquerie, qui aurait cru que toutes ces charges pèseraient sur la seule personne du célèbre musicien Thione Seck ?
Et comme pour confirmer que célébrité rime avec prison, les affaires du journaliste chroniqueur Tamsir Jupiter, encore, écroué pour actes contre nature portant sur un mineur, et du lutteur Ama Baldé poursuivi pour violence contre un policier, sont venues s’y ajouter.
D’autres stars sénégalaises, jugées pour viol, trafic de drogue, ont côtoyé de grands délinquants dans les prisons pour comprendre que la prison n’est pas l’apanage des marginalisés de la société, mais que ceux, qui sont placés du haut de leur piédestal, ont tendance à peupler le milieu carcéral, pour faire de la prison le nouveau milieu des Vip.
«Les célébrités ne sont pas des saints, ni des surhommes…»
«Les gens qu’on considère comme des célébrités, pourquoi ils sont célèbres ? Ils ne sont pas célèbres parce qu’ils ont des vertueux ni parce qu’ils ont une morale irréprochable. Ils ne sont pas vertueux aussi parce qu’ils ont réussi à l’examen régalienne.
Mais, c’est des gens qui sont célèbres par leur métier. Quand on jette un coup d’œil sur leur métier, c’est généralement des sportifs, des musiciens, des hommes politiques et des hommes de médias. Tous ces métiers demandent la proximité avec des zones à risques, c’est-à-dire comme les boites de nuit, les dancings.
Ce sont des zones où il y a des problèmes d’argent, des lieux de prédilection, lié à la chose …. Et, dans ces zones, ils sont exposés à des risques. Mais, comme ils sont des hommes, alors ils ne sont pas exempts de défauts.
De ce fait, quand ils ne veillent pas à leur image, ne travaillent pas professionnellement, de tel écarts de comportements peuvent leur arriver, de sortes qu’ils ont des problèmes avec la justice, ils ont maille à partir avec la police et la gendarmerie.
On a l’habitude de dire que la population séné- galaise est amnésique. Donc, ils considèrent les événements et dès que ces derniers se passent, c’est fini, on met l’éponge sur tout. Mais, Il y a un milieu géné- ral qui n’oublie pas.
Mais, le bas peuple est différent du milieu gé- néral. Il est plus tolérant. Car, ces célébrités peuvent toujours se faire pardonner à travers leur musique ou leur sport. C’est un couteau à double tranchant».
VIDEO
MULTIPLE PHOTOS
CONDOLEEZZA, LA VIRTUOSE
LA PASSION D'ENFANCE DE L'EX-SECRÉTAIRE ÉTAT AMÉRICAINE, INTACTE
Dans cette vidéo postée jeudi sur youtube, Condoleeza Rice, l'ex-secrétaire d'Etat américaine de l'Administration Bush est à fond dans ce qu’elle aime : jouer au piano. Ici elle joue accompagnée de Jenny Oaks Baker la violoniste nomminée au 54è Grammy Awards comme meilleur instrumentiste pop et qui a aussi remporté plusieurs Prix dans son jeune âge.
Les deux femmes interprètent dans cette vidéo, le célèbre classique liturgique ‘’Amazing Grace’’. Chant que le président Obama, interprétait cette semaine même dans l’église de Charleston lors de la cérémonie d’hommage aux victimes de la dernière tuerie dans cette ville américaine.
Le goût de la musique de Condi est aussi vieux que sa petite enfance. Et tant qu'elle a une occasion pour une quelconque prestation, la diplomate ne boude pas son plaisir. On se rappelle, en 2008, lors d’une tournée diplomatique en Europe, l’alors secrétaire d’Etat avait interprété un récital de piano sous le regard médusé de la reine et de sa cour. Elizabeth II avait adoré. (Voir 2è vidéo).
Enfant, la musique a toujours charmé Condoleeza Rice. C’est pourquoi dès l’âge de 15 ans, elle avait rejoint l’université de Denver (Colorado) pour poursuive sa formation musicale dans l’ultime but de devenir ''une pianiste professionnelle''.
Mais voyant que son niveau n’a rien à voir avec d’autres prodigues autour d’elle, Condoleezza change d’option et se tourne vers les Relations internationales et en sort soviétologue (spécialiste de l’Union soviétique).
Presation musicale de Condoleezza Rice proposée pour vous par www.SenePlus.Com.
Regardez !
"JE VIS UN CALVAIRE, À LA PLACE 'DES JE T’AIME' ET AUTRES MOTS DOUX"
Le calvaire des hommes entretenus est à la dimension d’un fleuve. Autant, il offre à boire, autant la quantité reste. Le mystère de cette torture psychologique est inestimable. Mais, la certitude des sévices de ces hommes, répertoriée, dégage des points communs dans le vécu et la souffrance de ces hommes.
Les similitudes restent des insultes, des injures, une absence totale de considération. Vivant l’humiliation, ils sont stressés. Mamadou Ndiaye, âgé de 42 ans est l’un de ces prototypes. Cet homme vivant sous la tutelle de sa femme a accepté de troquer son autorité.
Totalement dépendant de sa femme, Mamadou a laissé derrière des parents, rongés par l’absence d’un fils unique. Donc, d’un espoir ou potentiel soutien de famille. Et, comme le dit l’adage, « tel est pris, qui croyez prendre ».
Mamadou qui voulait jouer au plus malin en épousant une femme riche, subit le revers de la mé- daille. Allant chercher le confort et le luxe, il s’est heurté aux caprices d’une femme dragon. A la maison, il n’est ni écouté ni épargné. « Ma femme, Amina est la maîtresse de maison. Vu que, c’est elle qui s’occupe de tout ce qui est finance.
Et, c’est pour cette indépendance financière qu’elle dispose que je l’avais choisi comme épouse », avoue Mamadou, avec beaucoup d’amertume et de regret. Avant d’expliquer, comment sa femme le chérie,
« Nous habitons dans une de ses maisons, un R+2 aux Hlm. Et, à l’intérieur de ce demeure je vis un calvaire, à la place des « je t’aime » ou autres mots doux, je reçois des insultes, tels, « danga meune doule », « xana do goor », « nga mayma sama batt ».
Et, à chaque fois, elle me demande le divorce. Chose que je ne peux lui accorder maintenant ». Pis, à l’en croire, il n’a plus son mot à dire depuis qu’il a quitté la maison de ses parents pour rejoindre sa femme.
AUX ORDRES DE MADAME
NOURRIS, BLANCHIS ET LOGES… CES HOMMES «SOUMIS» QUI PERDENT L’AUTORITÉ FACE À LEURS ÉPOUSES
Le terme matérialisme est souvent employé pour désigner le comportement d’un être qui s’attache aux biens matériels, aux valeurs monétaires et le plaisirs matériels. Et, ces hommes « soumis », perdant l’autorité, semblent être des « maquisards » du concept, attribué à la gent féminine. Certains hommes, à l’ère de la chasse aux femmes émancipées et riches, portent leur choix sur des femmes pleines aux asses. Motivation ! Plus question de prendre en charge une reine de beauté de son choix. L’idéal en palliatif, à défaut d’une meuf qui fera tout à leur place, est de trouver une femme avec qui, partager les factures et la dépense. Décryptage !
L’homme à l’état « femme ».
Autrefois, l’homme était le socle de la famille, le maitre de la maison. Il était simplement aligné en rang de roi à qui, tout était donné et permis. Cet homme, prédestiné à la protection, à la gestion de la famille, assumait de manière absolue son rôle.
« L’homme fut le gardien de la maison qui assurait toutes les dé- penses. Sans rien attendre de sa femme, même pas une petite participation, l’homme remplissait son rôle dévolu. Mais, la tendance actuelle démontre que cette époque est presque révolue », rappelle de manière très instructive, ce vieux sage, Baye Diop.
A peine dans ses 70 ans, barbes bien coiffés, un véritable friand des belles notes du coran, savoure les délices des sonorités orientales. Maintenant, les hommes sont à l’ère de la chasse aux femmes émancipées et riches. Donc, un univers parsemé de stress, d’injures, d’humiliation et de soumission.
«L’attente de l’homme, une fois intégré le cercle des entretenus, s’oriente vers une déception. Avec ses risques et périls, il nage aux travers de ses espoirs », avertit le vieux Diop. Aujourd’hui, ces hommes dans l’intériorité, sont plus que jamais dans la conquête des femmes.
Constat, certains pensent qu’il y’a un prix à payer pour un homme de vivre dépendant d’une femme aisée. Non seulement, l’homme s’expose à une perte d’autorité et tombe dans la soumission.
Troc du pagne contre le pantalon
La responsabilité de l’homme qui n’est plus le seul à subvenir aux besoins de la famille, semble évoluer. « Le père n’est plus l’incarnation de l’autorité. Il partage ce rôle avec sa femme. Désormais, l’homme doit faire sa place dans le couple auprès des enfants. Il ne peut plus compter sur un pouvoir conféré automatiquement. On ne naît plus père, on le devient », décrète Alassane Guèye, enseignant de profession, retrouvé en pleine discussion avec un collègue sur l’avenue Lamine Guèye, à hauteur de Sandaga.
L’enseignant conteste la prédominance de la famille de type égalitaire, dont plus de la moitié des couples vit. Fort de ce constat, il y a des fois où les hommes perdent leur statut de maître de maison. Ils deviennent des exécutants d’ordres. Nourris, blanchis et logés, ces « soumis » n’exercent plus d’autorité sur leur femme.
« Les rôles sont inversés. Nombreux sont les hommes, qui aujourd’hui, mettent le pagne à la place du pantalon. Ils ont choisi d’épouser des femmes plus riches qu’eux, pour avoir une aisance économique. Mais, il s’en morde les doigts. Car, à la maison, ils n’ont rien a exigé.
Tout dépend de leur femme, à qui ils sont obligés de léguer si tôt, leur autorité », constate Ndèye Sokhna Dièye, une jeune femme, très coquette d’apparence. Celle-ci, debout sur ses 1m75, refuse de valider l’option facile des hommes. « Ils sont des adeptes de la facilités, des partisans de moindres efforts qui ne veulent pas trimer pour entretenir une femme », catalogue-t-elle, avec virulence.
Les soumis ne savourent pas la « Jongué attitude » de leur femme
Et, dans ces genres de couple, la loi est érigée par la femme et l’homme se plie à ses règles. Au moindre faux pas, ils sont renvoyés chez eux. Pourtant, le but au début était de dominer la femme et d’user de sa fortune. A leur grande surprise, ils vont réussir à vivre au dépend de cette femme qui en plus de les entretenir, sera la dominante.
« Après le boulot, une fois à la maison, ces genres d’homme n’osent pas demander des faveurs à la femme qui le nourrit. Ils risquent de se faire remonter les bretelles », dé- voile Aissatou Mbaye, une autre femme, très classe. Cette styliste de métier indique ces hommes ne savourent pas de la «Jongué attitude» de leur femme. S’ils n’ont pas de chance, craint-elle, sous le regard indifférent de leur maitresse, ils vont se servir eux même le repas.
« Le seul lieu où il règne, c’est au lit. A cet endroit, le mal dominant revient. Mais dès que le jour se lève, ils se plient aux exigences. Ils vont au marché, amènent les enfants à l’école, s’occupent des services de Madame. Ils n’ont presque pas de vie.
Tout leur est donné et ordonné », déplore Khady, une copine de Aissatou. Cette demoiselle, moins réservée que sa copine, déteste les hommes entretenus. Et, pour elle, un homme doit se tuer à la tâche pour remplir sa mission au foyer. Un homme, relève-t-elle, même s’il n’a rien, doit garder sa dignité et refuser d’être un fardeau à la femme
DU VIN "MADE IN SENEGAL"
"CLOS DES BAOBABS", SITUÉ SUR LA PETITE CÔTE, ESPÈRE PRODUIRE 500 BOUTEILLES POUR SA PREMIÈRE RÉCOLTE
(SenePlus.Com, Dakar) - Sur un hectare des terres de la Petite Côte, les vignes du "Clos des Baobabs", fleurissent. Les premières vendanges ont eu lieu en avril dernier. Deux mois plus tard, les 5000 pieds plantés ont produit une soixantaine de bouteilles. "Un rosé structuré et sympathique à boire sans problème à l’apéritif", assure l’œnologue franco-sénégalais Mokhsine Diouf, un des associés de l’affaire. Objectif de la prochaine récolte : 500 bouteilles, rapporte lemonde.fr, qui a consacré un reportage à l’affaire.
Pour arriver à ce résultat, il a fallu dompter la nature hostile à ce genre de culture. Il fallait aller chercher l’eau à 180 mètres dans la nappe phréatique, recréer la dormance (cycle végétatif de la vigne), écarter les termites et autres parasites, lutter contre les singes, qui piquent les raisins. Un sacré boulot, qui n’a pas fait reculer Mokhsine Diouf et ses associés : François Normant, un informaticien débarqué au Sénégal en 2007, et Philippe Franchois, un assureur qui a travaillé pendant trente ans à Meursault avant de revenir dans son pays natal.
Le marché sénégalais du vin est évalué à 20 à 25 millions de bouteilles par an. Selon les études menées par Mokhsine Diouf, "on trouve 70 % de vins médiocres, mis en bouteille sur place, 20 % de vins moyens importés et 10 % de qualité, une niche qui peut grossir si on fait de la pédagogie".
Mais conscient que dans un pays à majorité musulman, la consommation du vin reste une culture peu développée- quoique…-, le promoteur du "Clos des Baobabs" vise surtout, à terme, le marché international. "Il se consomme de plus en plus de vin dans le monde, et il y a de moins en moins de vignes. Les pays émergents ont une carte à jouer dans cette nouvelle donne", relève-t-il dans l’article que lui a consacré lemonde.fr.
Dans ce sens, après la Petite Côte, Mokhsine Diouf entend se déployer dans le futur vers le Nord du Sénégal. Il dit : "Une fois que j’aurai acquis de l’expérience, il faudra que je retourne à la terre ! Je souhaite élever de la vigne dans la région de Saint-Louis, qui présente l’intérêt d’être un peu plus fraîche, répond-il. Prendre son temps, c’est le secret de la réussite."
Ce Saint-Louisien de 48 ans est né à Accra (Ghana). Fils de diplomate, il a quitté Dakar après l’obtention de son bac pour des études de sociologie à Montpellier. Son histoire avec le vin a commencé dans les années 1990. "Le vin est arrivé par hasard, se souvient celui que l’on surnomme le ‘griot des viticulteurs’. Je travaillais, comme étudiant, dans une entreprise de mise en bouteilles."
Sa maîtrise en poche, il bifurque vers un BTS en commercialisation des vins et spiritueux, et suit parallèlement des cours d’œnologie et de viticulture. "Avec mon diplôme, j’ai sollicité un poste vacant au sein de l’entreprise qui correspondait à mon profil, mais la réponse a été ’niet’, raconte t-il. Parce que j’étais novice, sans doute, et que je ne faisais peut-être pas assez couleur locale... j’ai démissionné."
Depuis, il a fait son chemin tout seul, en négociant les différentes étapes, jusqu’à la mise en place du "Clos des Baobabs" pour mettre en bouteille du vin "made in Senegal". Qui inondera les palais des adeptes locaux et peut-être plus tard ceux des plus grands connaisseurs dans le reste du monde.
Dans cette vidéo, Barack Obama a entonné, en a cappella «Amazing Grace », un célèbre chant chrétien pour rendre un vibrant hommage aux victimes de Charleston.
En effet, le 17 juin 2015, neuf personnes ont été tuées dans cette église protestante méthodiste de Caroline du Sud fréquentée majoritairement par la communauté noire. Un jeune blanc âgé de 21 ans, fanatique de la suprématie de la race blanche a planifié puis exécuté ce crime.
Ce fait dramatique repose l’acuité des actes de violence dont sont victimes les Noirs aux Etats-Unis. Ceci rappelle la tragédie des années 50.
La politique anti-raciale prônée par Barack Obama dans ses discours depuis 2008, n’ont pas changé grand-chose.
Vraisemblablement, la communauté noire américaine se sent moins en sécurité aujourd’hui qu’il y a des décennies.
Comme le fait le président Obama dans cette vidéo, la communauté noire, saura «chanter» sa protection pendant que les mesures d’assurance du gouvernement du premier président noir américain sont à l’essai.
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"DIVORCER, UN ACTE COURAGEUX"
LA JOURNALISTE JULIETTE BÂ MET LES PIEDS DANS LE PLAT
Au Sénégal, 126 286 cas de divorce ont été enregistrés en 2013. Le phénomène est certainement plus important, mais voilà ce que disent les derniers chiffres officiels disponibles. Ce que ces statistiques disent moins ou pas, c'est qu'une rupture semble socialement plus pesante pour la femme que pour l'homme : regard des gens, préjugés, stigmatisation…
Ce phénomène, la journaliste Juliette Ba connait. Enfant de divorcés et divorcée deux fois, elle raconte son expérience. Dans sa chronique "Dans Mon Village" sur sa chaîne Youtube (La Go Du Bled), Juliette Bâ met les pieds dans le plat en adoptant la positive attitude.
Elle avance : "L'échec n'est pas de divorcer mais de rester dans un mariage qui n'épanouie plus, rester à cause du regard des gens et de la famille. Divorcer en 2015 au Sénégal, avec tout ce qu'il y a comme pression sociale est un acte courageux."
Dans la vidéo intitulée "surmonter un divorce", la journaliste évoque aussi la situation des enfants lors de la séparation du couple. Invitant les parents à une remise en question pour mieux se relever.
L’issue du combat opposant le chef de file de «Roc Energie», Modou Lo, au roi des lutteurs Serigne Dia, dit Bombardier B52, pourrait provoquer un déclic dans le processus de reconfiguration de l’arène. Avec à la clef une probable victoire de Modou Lo sur B52. Un tel scénario s’offrirait des perspectives au lutteur des Parcelles assainies de Dakar, notamment, son combat contre des cadres de la lutte traditionnelle dont Gris Bordeaux, Emeu Sène et Lac Guiers 2.
Modou Lo pourrait avoir comme potentiels adversaires le troisième tigre de l’écurie Fass, Gris Bordeaux, le leader de Tyshinger, Emeu Sène et la tête de file de la clique Walo Lac de Guiers 2. Cependant, il devra réussir le tour de force de vaincre le signe mbourois (B52) qui trône avec fierté présentement sur le toit de l’arène avec la couronne arrachée des mains du «lion» de Guédiawaye, suite à une victoire sans appel sur le fils de l’ancienne gloire, Double Less.
Après avoir battu le chef de file de l’écurie Tyshinger, Emeu Sène, le lutteur chouchou des habitants de l’unité 10 des Parcelles assainies était pressenti comme le futur adversaire de Bombardier (B52) de Mbour. Mais, un concours de circonstances a semblé précipiter la montée en flèche pour le surnommé Xaraagne Lo vers le roi des arènes.
Notamment la défaite de Balla Gaye 2 face à Bombardier, la saison blanche de Lac de Guiers 2 et celle de Gris Bordeaux. Autant de facteurs qui ont contribué à ouvrir un boulevard pour Mod’ Lo qui semble n’avoir présentement qu’un seul obstacle devant lui pour monter sur le premier palier de l’estrade.
Toutefois, le rockeur de l’arène devra se ceindre les reins et se saigner aux quatre veines pour battre le patron de l’arène et arriver au summum. Ses deux anciennes victimes (Emeu Sène et Gris Bordeaux) lorgnent le titre de roi et attendent avec impatience l’issue du combat du 25 juillet pour afficher clairement leurs ambitions.
Depuis sa récente victoire sur Balla Gaye2, le chef de file de l’écurie Tyshinger n’a plus qu’un seul objectif en tête : gagner le titre de roi perdu par Tyson, son ancien mentor, et le ramener à Pikine. C’est la promesse qu’il a faite aux populations au lendemain de sa récente victoire. Gris Bordeaux se positionne aussi comme un adversaire potentiel pour le «rockeur».
Il pourrait ainsi offrir à Fass son premier titre dans l’histoire, et prendre sa revanche sur Modou Lo qui l’a déjà battu sur décision arbitrale. Lac de Guiers est le seul à avoir accordé le nul face au lutteur des Parcelles Assainies. Il pourrait lui aussi se positionner comme un potentiel adversaire.
Toutefois, depuis quelques jours, on annonce son désir de croiser yékini en vue de l’ouverture de la saison prochaine. Dans tous les cas le rock est déjà averti, il devra âprement défendre son nouveau statut s’il sort victorieux du duel au sommet face au B52.