C’est au cours de sa conférence de presse d’hier mardi 14 avril au Grand Théâtre National, que le rappeur Simon Kouka a donné un avant-goût de ce que sera son spectacle de ce samedi 18 avril. Un show où l’artiste, dans sa robe d’avocat, plaidera pour les victimes des violences conjugales et des mines antipersonnel. Derrière le thème de cette soirée, "Jeunesse, Education, Leadership et Entreprenariat", se cache une certaine préoccupation : accorder plus de place à nos élites et à ceux qui les forment, qu’à nos sportifs, lutteurs et autres danseurs. Les invités d’honneur de ce 18 avril sont le duo de Daara J Family.
Si les affiches qui annoncent son spectacle du 18 avril représentent le rappeur Simon dans trois costumes différents, comme le personnage démultiplié d’une pièce de théâtre par exemple, ce n’est certainement pas le fruit du hasard.
L’artiste, en conférence de presse hier mardi 14 avril au Grand Théâtre National, promet de se mettre dans la peau d’un militaire en treillis, comme pour montrer que la vie est une sorte de combat quotidien. Sinon, dit Simon, on finit assisté, que ce soit par nos proches ou par l’Etat, "prisonnier de notre propre vie ou du système".
Dans sa représentation, le rappeur prévoit justement de se retrouver menottes aux poignets, devant le public du Grand Théâtre, même si ce ne sera qu’un jeu de rôles dont il ne dira pas grand-chose finalement : pas question de vendre la mèche en dévoilant l’une de ses nombreuses surprises. Sur scène, il incarnera encore un avocat plaidant pour la paix en Casamance, et pour toutes les victimes silencieuses de ce conflit.
Dans la dimension sociale de ce spectacle, il est d’ailleurs prévu que l’artiste et tous ceux qui l’accompagneront dans ce projet puissent venir en aide à toutes ces personnes qui ont eu un jour la malchance de mettre le pied sur un mine sournoise, et qui n’attendent qu’une béquille, une prothèse ou un fauteuil roulant. Ces visages de l’ombre que l’on oublierait presque, parce que leur sort est "étouffé par la politique".
Ce n’est pourtant pas son seul combat, quand on sait que Simon prêtera aussi sa voix à toutes ces femmes battues que la société empêche quasiment de rompre les liens d’un mariage qui se contente de sauver les apparences. Et quand il s’adresse à tous les jeunes qui évoluent dans le même univers musical que lui, c’est en des termes plutôt lucides, puisqu’il leur dit surtout de ne pas avoir peur d’investir dans le hip-hop comme dans une entreprise commerciale et de se faire de l’argent.
Des propos qui collent parfaitement au thème de cette manifestation : "Jeunesse, Education, Leadership et Entreprenariat". Et quand on voit un peu le profil des personnes choisies pour parrainer cette manifestation, c’est assez logique. Avec par exemple les directeurs de trois établissements d’enseignement supérieur : l’Institut Africain de Management (IAM), l’Institut Supérieur de Management (ISM) et Sup’Imax.
Explication de Simon : on parle beaucoup moins de nos élites et de ceux qui les forment que de nos sportifs pour ne pas dire nos lutteurs, de nos danseurs et autres chanteurs ou rappeurs. Ce qu’il faut dire aussi, toujours selon Simon, c’est qu’ils ont tous les trois eu la bienveillance d’accorder des bourses à certains jeunes du mouvement hip-hop, qui ont eu la chance de suivre une formation en infographie par exemple. On cite aussi le nom de la styliste Diouma Dieng Diakhaté qui a formé de nombreuses personnes et en emploie beaucoup d’autres.
L’artiste, faut-il le dire, n’envisage pas vraiment de faire de ce spectacle une aventure solitaire qui aurait tout d’un "One-man-show", ne serait-ce que si l’on compte la trentaine de danseurs qui sera à ses côtés. Et idem les comédiens qui auront la mission de donner vie à ses mots à lui, dans une sorte de "comédie show" comme il dit.
Simon profitera aussi de cette soirée, qui aura pour invité d’honneur le duo de Daara J Family, pour tirer de l’ombre ces personnages plus ou moins "discrets", figures underground du mouvement hip-hop et peut-être peu connues des médias et du grand public. Parmi ceux qu’on ne présente pas, Simon a prévu de se produire avec des personnes comme Canabasse, P.P.S. ou encore Nitdoff, pour ne citer que ceux-là.
Au cours de cette conférence de presse, l’artiste n’a même pas essayé de cacher qu’il aurait bien aimé jouer avec des chanteurs qui ne font peut-être pas la même musique que lui : Pape Birahim par exemple, ou encore Adiouza, malheureusement indisponibles.
Cet événement a un coût : 17 millions de francs CFA, sans les costumes, la logistique, la prise en charge de certains participants etc. Du ministère de la Culture et de la Communication, l’artiste a reçu la "somme symbolique" de 500 mille francs CFA. Mais Simon peut aussi compter sur le soutien de certains médias et autres groupes de presse partenaires de son spectacle.
DEUXIEME EDITION DU SPECTACLE, «SIMON SHOW» AU GRAND THÉÂTRE
L’artiste rappeur, Simon a échange hier, sur la deuxième édition de son spectacle, « Simon Show ». L’édition de cette année, prévue le samedi prochain au Grand Théâtre se fera à guichet fermé. L’artiste compte marquer son passage sur scène par une entrée fracassante. Des innovations passant par le port d’un treillis militaire et d’une robe d’avocat sont en vue. Il veut plaider le culte du travail, tout en dénonçant l’oisiveté qui ouvre les portes de la prison.
Le rap gravit des échelons. Il était loin de s’imaginer, il y’a de cela quelques années que le mouvement hip-hip pouvaient mobiliser, drainer des foules pour prétendre remplir même une salle de classe.
L’évolution du monde, transcende l’histoire pour donner raison aux précurseurs de cette musique spécifique, venue d’ailleurs. Aujourd’hui, se développe derrière cette variété musicale des foules, de véritables passionnées qui la dévorent de manière «insatiable».
Cette tendance courageuse a donné des idées à des rappeurs, tels Simon et d’autres à prendre le risque d’affronter un destin. La tenue d’un spectacle de rap dans une salle comme le Grand Théâtre n’était pas évidente. Mais, Simon, déterminé à aller jusqu’au bout de sa logique a eu raison sur une bonne partie de ses camarades, lors de sa première édition, l’année dernière.
Depuis, le mythe s’effondre. Symboliquement, Simon se fonde sur un triptyque idéologique, dont la combativité et le travail priment. Il s’agit pour lui de faire du culte du travail, un sacerdoce pour éviter aux jeunes d’être la risée populaire.
Et, la robe d’avocat qu’il portera le jour de son spectacle, consiste à faire la plaidoirie des personnes, touchées par des mines anti-personnelles dans la zone Sud du pays et la dénonciation des violences conjugales. Ces derniers, victimes de conflits armées sont devenues des handicapés mobiles.
L’autre aspect, évoqué par l’artiste reste l’oisiveté de certains jeunes, sans assistance qui risquent de finir la vie dans les prisons. L’événement de cette année, se passera en 30 mn de hip-hip (hardcore). « Le spectacle organisé est une réussite du mouvement hip-hop qui n’est pas une affaire de petit.
Ce mouvement a besoin d’initiatives. Et, il est réel que les générations actuelles bénéficient de plus d’avantages que celles anciennes. Mais, le concept actuel est de gagner de l’argent », insiste le rappeur, Simon. Ainsi, l’artiste rappeur, conscient que la pratique du hip-hop exige une équipe, un travail collégiale, invite ses camarades à arrêter le bavardage pour s’engager au travail.
Certains rappeurs bavards, reconnaît-il, ne peuvent même pas remplir une « cantine de pains ». Le spectacle, « Simon Show » de cette année a englouti un budget de 17 millions de Fcfa.
Et, l’événement, placé sous le thème : « Jeunesse, éducation, leadership et entreprenariat » est parrainé par Moustapha Guirassy de l’Iam, Amadou Diaw de l’Ism, Chérif Base, chef d’entreprise, Ousmane Sène de Warc Institut, Diouma Dieng Diakhaté de Shalimar Couture et Niana Fall, administratrice de société.
«Tous ces managers ont une identité commune. Ils ont un grand cœur. Et, manifestement, chacun d’eux s’est donné à fonds soit, pour développer une activité qui offre des possibilités à des jeunes de se former ou de trouver du travail », s’en orgueil lit Simon, qui aura comme invité d’honneur le groupe Daara-Ji family.
N’empêche, l’artiste rappeur, Simon voit grand. Comptant, marquer le pas aux artistes du « Mbalakh », Simon envisage d’organiser dès l’année prochaine de grands spectacles, dans les plus grandes salles du monde.
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EN CÔTE D'IVOIRE, LE REGGAEMAN ALPHA BLONDY EST DEVENU CONTEUR
Abidjan, 15 avr 2015 (AFP) - "Radio livre, radio livre..." Sur Alpha Blondy FM, un jingle évaporé annonce chaque soir la métamorphose du plus connu des artistes ivoiriens : le reggaeman aux millions d'albums vendus se mue alors en conteur pour ses compatriotes.
"Ils cheminèrent en silence deux journées encore. L'alchimiste se montrait beaucoup plus circonspect car il approchaient de la zone des combats les plus violents". La voix d'Alpha Blondy est chaude, posée. Il lit, ses petites lunettes rondes sur le nez.
En fond sonore, quelques accords de guitare rythment la prose de Paolo Coelho. Le best-seller de l'écrivain brésilien est un ovni dans la programmation littéraire d'Alpha Blondy: le pape du reggae ivoirien -- un lecteur invétéré à ses propres dires -- plébiscite pour l'instant davantage les classiques africains.
C'est la lecture d'"Allah n'est pas obligé", de l'Ivoirien Ahmadou Kourouma, qui a lancé l'émission de culture populaire, lors de son démarrage début mars. Puis "Une vie de boy", du Camerounais Ferdinand Oyono a suivi.
"L'enfant noir" du Guinéen Camara Laye et "Le monde s'effondre" du Nigérian Chinua Achebe sont déjà pré-enregistrés. "J'ai toujours aimé lire. J'étais en CM2 quand j'ai lu +La condition humaine+ d'André Malraux, je n'avais rien compris mais ça m'avait plu...", raconte le chanteur, qui aspire à "faire le Bernard Pivot" ivoirien.
Alpha Blondy a créé et entièrement financé Alpha Blondy FM. Une appellation que "les gens vont trouver mégalomaniaque, mais ce n'est pas grave", commente l'artiste de 62 ans, de son vrai nom Seydou Koné.
La radio aux équipements flambant neufs se trouve au dernier étage d'une galerie commerciale encore en chantier, un bâtiment sur trois niveaux qui compte déjà une dizaine de commerces en activité.
C'est le chanteur-conteur lui-même qui fait construire ce petit centre commercial, près de sa maison ronde, colorée et surmontée d'une statue de Cupidon pointant son arc vers le ciel.
A l'intérieur des locaux, une autre sculpture, celle d'un samouraï en bronze dont le sabre a perdu sa lame, est directement cimentée au carrelage. L'oeuvre à taille réelle, achetée dans une galerie d'art de New York, appartenait au boxeur Mike Tyson, assure Alpha Blondy.
- 'Erudits' -
"Quelqu'un a dit : +Si tu veux cacher quelque chose à un Africain ou à un Noir, tu le mets dans un livre parce qu'ils n'aiment pas lire+", ironise Alpha Blondy, qui aspire à "contaminer (ses) auditeurs" avec ses envies de lecture.
"Ceux qui ne savent pas lire savent au moins écouter. C'est ce but que nous recherchons, inciter les jeunes à lire. Si on peut faire d'une pierre deux coups, les distraire tout en faisant des érudits, on aura servi à quelque chose", dit-il.
"Radio livre" démarre à 21H00 locales et GMT et dure deux heures: la première est consacrée à des rediffusions de lectures de la veille, la seconde permet d'avancer dans l'ouvrage. Toutes les 6 à 8 minutes, une chanson - souvent d'Alpha Blondy - interrompt la narration.
La radio diffuse d'autres émissions, dont un programme consacré au hip-hop, un autre axé sur "le son latino", et bientôt un programme pour enfants... Mais "Radio livre" est la seule dans laquelle Alpha Blondy intervient directement.
"Ça m'a redonné le goût à la lecture", sourit Serge Allegbe, le directeur de la programmation, qui passe des heures à monter les émissions, parfois enregistrées à l'aube au domicile de la star.
"+Allah n'est pas obligé+, j'avais lu ça il y a longtemps. Ça m'a fait replonger dans la guerre atroce au Liberia", poursuit-il, se réjouissant du succès de l'émission, notamment chez les chauffeurs de taxi.
A la gare du Plateau, le quartier administratif et d'affaires d'Abidjan, une vingtaine d'entre eux attendent le client, accablés par le soleil ivoirien, particulièrement lourd avant la saison des pluies qui s'annonce.
"Il y a plein de chauffeurs qui écoutent cette émission", témoigne Souleymane Grambouté, 30 ans, l'un des responsables de la gare de taxis. "Quand l'heure arrive, certains passagers demandent de mettre +Radio livre+", raconte Sébastien Kouadio, suant devant son taxi orange.
"Moi j'aime bien, mais je n'écoute que d'une oreille", observe-t-il. "Quand je suis au volant, c'est la recette qui m'intéresse..."
AFP - Percy Sledge, le chanteur de soul célèbre pour son titre When a man loves a woman, est mort mardi chez lui à Bâton Rouge en Louisiane, à l'âge de 73 ans, a annoncé son agent.
Percy Sledge "se battait contre un cancer du foie depuis plus d'un an", a ajouté Steve Green à l'AFP.
Le chanteur avait enregistré en 1966 le tube, considéré comme "une des plus grandes chansons de soul de tous les temps", selon le site internet du Rock and Roll Hall of Fame.
La ballade, qui avait dominé les palmarès pendant des semaines, est classée 53e dans la liste des 500 plus grandes chansons de tous les temps par le magazine Rolling Stone.
Selon le magazine, Sledge venait alors de perdre à la fois son travail dans le bâtiment et sa petite amie partie à Los Angeles.
"Je n'avais pas d'argent pour la suivre, il n'y avait donc rien à faire pour la récupérer", s'était-il souvenu ensuite.
Il avait improvisé la mélodie et les paroles avant d'en donner le crédit à ses copains du petit groupe auquel il appartenait, et qui l'avaient aidé aux arrangements.
La carrière du chanteur s'était poursuivie avec d'autres-titres également à succès comme Warm and tender love ou It tears me up.
Percy Sledge avait reçu un prix pour l'ensemble de sa carrière de la Rythm and Blues Foundation et était entré dans le Rock and Roll Hall of Fame en 2005.
Il était né à Leighton en Alabama (sud).
"DEMBABA", LE FROMAGE DEDIÉ AU LION FAIT FUREUR À ISTANBOUL
Demba Bâ est un phénomène dans le championnat turc. Après la chanson que ses supporters ont composée à sa gloire, une grande entreprise alimentaire turque a décidé de lancer un produit laitier dénommé "Dembaba".
À Istanbul, il y a les rives du Bosphore, la fête, la culture turque et surtout Demba Bâ. Les supporters du Besikats sont dingues de l'attaquant international sénégalais, véritable star du club stambouliote.
Après la célèbre chanson composée par les supporters en faveur du Lion qui consiste à lancer des takbirs (Dieu est Grand)", chaque fois que Demba Ba marque un but, c'est au tour d'Aly Ceylan un célèbre gérant d'une grande entreprise alimentaire et sans doute l'un des plus grands fans du Lion de lui rendre hommage. Il a décidé de lancer un produit laitier dénommé "Dembaba".
"Moi, je suis un fan de Besiktas avant tout, mais j'apprécie beaucoup Demba Bâ. Il est exemplaire sur le terrain. Et c'est un régal de le voir jouer", a indiqué Ali Ceylan, le gérant de la marque de produits laitiers Intezam. Même si l'orthographe est différente du prénom et du nom de l'attaquant sénégalais, le propriétaire de la marque est revenu sur ce choix.
"Baba veut dire Papa en turc. C'est un terme de familiarité utilisé dans la vie quotidienne comme un signe de respect ou de grandeur. C'est ce que nous avons voulu mettre en avant sur nos produits", précise-t-il.
Les produits de "Dembaba" concernent les fromages, olives et autres produits courants servis au petit-déjeuner des plats turcs. La première ligne de fromage est déjà sur le marché. Ces produits qui portent le nom du numéro 9 de Besiktas se vendent comme des petits pains puisque des supporters du club en raffolent déjà.
L'attaquant sénégalais Demba Ba est l'homme fort de Besiktas. Depuis son arrivée dans la capitale turque, Demba Bâ a déjà marqué 15 buts toutes compétitions confondues dont 8 lors des cinq derniers matches de Besiktas.
Avec 7 buts en championnat, l'attaquant sénégalais occupe la troisième place du classement des meilleurs buteurs de la Super Lig. Besiktas qui, a remporté ses trois derniers matches, dirige la course avec un point d'avance sur Galatasaray et deux sur Fenerbahçe de Moussa Sow.
LE "PRIX KEBA MBAYE DE L'ETHIQUE 2014'' REMIS SAMEDI A LILIAN THURAM
Dakar, 14 avr (APS) - L'ancien footballeur Lilian Thuram, lauréat du "Prix Kéba Mbaye de l'Ethique 2014", va recevoir sa distinction des mains du chef de l’Etat, Macky Sall, samedi à Dakar, a appris l'APS.
Selon un communiqué reçu des responsables de la Fondation qui porte le nom de l'ancien juge sénégalais Kéba Mbaye, cette cérémonie solennelle se tiendra à partir de 10 heures, au Grand Théâtre.
Le "Prix Kéba Mbaye de l'Ethique 2014" a été décerné le 18 mars dernier à l'ancien international français, "pour son comportement éthique et la promotion des valeurs sportives durant toute sa carrière (...)''.
Le lauréat entend également, par cette distinction, récompenser "son engagement éthique en faveur des droits de l'Homme en général, et dans la lutte contre le racisme en particulier".
Le "Prix Kéba Mbaye de l'Ethique" est composé d'un diplôme, d'une médaille et d'un chèque de dix mille euros. Son édition 2014 avait été décerné le 18 mars dernier à l'ancien pensionnaire des Bleus.
Lilian Thuram, champion du monde en 1998 et d'Europe en 1998 et 2000, fait partie de la même génération que Zinedine Zidane. Il milite pour le respect des droits de l'homme et contre le racisme depuis la fin de sa carrière en 2008.
Le champion du monde de 1998, décoré mardi du grade d'Officier de la Légion d'Honneur par François Hollande pour son engagement associatif contre le racisme, a été convoqué par un délégué du procureur de la République de Paris, précise la radio.
Dans ce cadre, Thuram a lancé une fondation qui porte son nom et dont les actions sont orientées vers la lutte contre le racisme. Il est l’auteur d’un ouvrage "Mes Etoiles Noires : de Lucy à Obama". Il a été décoré du grade d'Officier de la Légion d'Honneur pour son engagement associatif contre le racisme.
Kéba Mbaye (1924-2007) était un juriste sénégalais de renom, qui occupa de hautes fonctions dans la magistrature sénégalaise et au sein du mouvement olympique. il présida aux destinées de la Cour suprême et du Conseil constitutionnel sénégalais.
Présenté comme un juge d'exception, Kéba Mbaye fut également membre du Comité international olympique (CIO) de 1973 à 2002. Il est considéré comme le père du Tribunal arbitral du sport (TAS), qu’il a présidé jusqu’à sa mort.
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MACHIAVÉLIQUE
Ancienne conseillère en communication de Yaya Jammeh, Fatou Camara décrypte les gentillesses du Président gambien en direction du lutteur Eumeu Sène lors du séjour de ce dernier à Banjul
En plus des voitures et de l'argent que lui a offert le président Yahya Jammeh, Eumeu Sène reçoit depuis cinq jours une volée de bois vert des opposants à la dictature gambienne. Parmi ces voix fortes, celle de Fatou Camara, ancienne conseillère en communication de Yahya Jammeh, qui capte davantage l'attention dans une vidéo où elle fait des révélations étonnantes sur les raisons ayant motivé la gentillesse du dictateur en direction d'Eumeu Sène.
Quand Fatou Camara ouvre la bouche pour parler de Yahya Jammeh, la terre tremble à Banjul. Enjoignant le pas à plusieurs responsables de l'opposition gambienne, l'ancienne conseillère en communication de Yahya Jammeh a déclaré dans une vidéo postée sur sa page Facebook qu'Eumeu Sène a eu tort de se rendre à Banjul pour parader aux côtés de Yahya Jammeh contre espèces sonnantes et trébuchantes.
"Notre clameur n'a pas pour but d'humilier ou de manquer de respect à Eumeu Sène. Vous êtes un jeune lutteur plein de talent et qui gagne honorablement sa vie. Un homme de votre trempe doit faire en sorte de faire fortune de façon licite. C'est pourquoi nous pensons que vous n'auriez pas dû accepter les cadeaux de Jammeh. Car l'argent qui a servi à acheter ces voitures est le résultat de la sueur des valeureux Gambiens qui se font racketter par Yahya Jammeh", explique Fatou Camara.
Dans son argumentaire, l'ex-conseillère de Jammeh demande à Eumeu Sène de penser à ce que les sénégalais diraient du président Macky Sall s'il le convoquait au palais pour lui offrir deux véhicules comme Jammeh l'a fait.
"Si ces deux voitures étaient vendues, les recettes de ces ventes auraient pu acheter des médicaments pour les nombreux enfants qui n'arrivent pas à se soigner en Gambie. Or, déclare Fatou Camara, Eumeu Sène n'a pas besoin de voitures mal acquises car il lui suffit simplement de passer un coup de fil à certains de ses fans pour qu'on lui achète un gros bolide", déclare Fatou Camara.
Pourquoi Jammeh en veut à Balla Gaye 2
Mais la partie la plus intéressante des révélations faites par l'ancien spin doctor de Jammeh concerne les raisons inavouées de l'invitation faite à Eumeu Sène de séjourner en Gambie après sa victoire face à Balla Gaye 2.
Fatou Camara y va sans détour: "Yahya Jammeh a invité Eumeu, non pas qu'il lui plaise mais parce que le président gambien a un vieux contentieux à régler avec Balla Gaye 2, affirme-t-elle.
En tant que conseillère de Jammeh, il m'est arrivé d'inclure le nom de Balla Gaye 2 dans les listes d'invités que je suggérais au protocole lors d'évènements importants. Mais lorsque les listes tombent sur la table de Yahya Jammeh, il barre toujours le nom de Balla Gaye 2. La raison est simple: Jammeh pense que toutes les femmes au teint clair en Gambie sont ses "biens".
Malheureusement, la belle Aïcha Maroun lui a préféré Balla Gaye 2. D'où la dent de Jammeh contre Balla et les conseils conjugaux prodigués à Eumeu Sène. D'ailleurs, après leur divorce, le président gambien s'est empressé de donner un job juteux à l'ex de Balla Gaye 2.
L'autre raison de la rancune de Jammeh contre le "Lion de Guédiawaye" tient du fait que le dictateur gambien considère Balla Gaye 2 comme un fossoyeur de ses intérêts dans la crise en Casamance. Yahya Jammeh ne veut pas de la paix en Casamance alors que Balla organise des caravanes annuelles pour la paix en Casamance.
Et Fatou de dire ceci à Eumeu Sène : "Balla et toi, vous êtes tous les deux des Sénégalais. Il ne faudrait jamais permettre à quelqu'un comme Jammeh de semer la discorde entre vous car c'est ce qu'il fait toujours le mieux."
Fatou Camara a surtout rappelé que Jammeh a organisé la fête en l'honneur d'Eumeu Sène le 10 avril, jour anniversaire du massacre de 14 collégiens et d'un journaliste de la radio Sud FM Banjul. C'était le 10 avril 2000, lors d'une marche de protestation lancée par le syndicat des élèves et étudiants de Gambie (GAMSU) et réprimée dans le sang par l'armée gambienne (…).
L'ancienne conseillère en communication de Yahya Jammeh demande donc à Eumeu Sène de vendre les deux voitures offertes par son hôte du week-end dernier et d'utiliser les recettes de la vente pour venir en aide à ces jeunes blessés par l'armée de Jammeh. Faisant dans la précision, Fatou indique que pour cela, il suffit à Eumeu Sène d'entrer en contact avec les bureaux à Dakar des organisations Amnesty international et de la Raddho.
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"GORÉE CINÉMA"
Festival de promotion du cinéma africain – Ouverture : le 2 mai sur la plage de l'Île avec la projection du film "Fièvres", Étalon d'or de Yennenga du dernier Fespaco
Le 2 mai 2015 s'ouvrira à Gorée la première édition du Festival Gorée Cinéma. Le but de cet événement mensuel est "de réunir tous les mois, les acteurs du cinéma africain et panafricain, afin de favoriser échanges et innovations audiovisuelles".
Organisé en partenariat avec la mairie de Gorée, ce festival choisit de faire la promotion du cinéma africain en combinant l’organisation de projections proposées à la population sénégalaise, et la mise en valeur de l'existence d'une filmographie et d'une relève artistique sénégalaise et panafricaine.
Ce seront donc principalement les œuvres de jeunes artistes et réalisateurs, dont le regard s’est penché sur le continent africain, qui seront diffusées lors de ces projections mensuelles.
"Nous accueillerons le plus souvent possible, artistes et cinéastes de talent et du monde entier, afin de favoriser l'essor de la transmission des passions et des savoirs."
"Notre ambition est de contribuer à faire de cette île, tête de proue de l'histoire de tout un peuple, un maillon fort de la création contemporaine sénégalaise et panafricaine."
La soirée d’ouverture du 2 mai 2015, accueillera le film Fièvres et son réalisateur, Hicham Ayouch, salué par l’Etalon d’or de Yennenga lors de la dernière édition du Fespaco. Elle se tiendra également en présence de son excellence Taleh Barrada ambassadeur du Royaume du Maroc au Sénégal, de Monsieur Mbagnick Ndiaye ministre de la Culture et de la Communication et de Maître Augustin Emmanuel Senghor, Maire de Gorée.
Les films des futures programmations seront le fruit d’une sélection effectué par le comité d’organisation du festival. L’inscription d’une œuvre est ouverte au public et le formulaire disponible directement sur le site www.goreecinema.com. Une fois sélectionnées, les œuvres pourraient bénéficier, en plus d'une projection publique, d'une plus large diffusion employant les nouveaux médias numériques
Gorée Cinéma se veut être un moment festif, convivial pour tous. Les projections auront lieu tous les premier samedi du mois sur la plage de Gorée et souhaitent rassembler une population aussi large que diversifiée.
"C'est aussi une scène de choix pour quiconque cherche à aller à la rencontre d'un public nouveau et éclectique…"
C'est en toute simplicité qu'on la retrouve chez elle, habillée en body noir assorti d'une leggings de la même couleur, Paulette Diémé, très gentille en apparence mais très ferme de caractère, nous accueille. Cette voix féminine de la musique "Cabo" au Sénégal ne sait pas que chanter. Elle prend soin de sa petite famille tout en gardant un œil sur sa passion qu'est la chanson. Bien à l'aise dans ses propos, elle affirme qu'elle ne fait pas de la musique pour gagner de l'argent et que ceux qui croient qu'elle est une fille facile se détrompent !
Vous venez de sortir un nouvel album intitulé "Nha luz". Pourquoi ce titre ?
Déjà je rends grâce à Dieu car sans Lui, rien ne serait acquis. Surtout, j'ai une pensée pour Edouard Adama Ndiaye (le défunt Dj Edouard) qui nous a vraiment aidés dans la conception de l'album. Mais Dieu en a décidé autrement au moment de la mise en circulation. Heureusement, on a pu terminer la confection de "Nha luz" qui signifie la lumière avec mon staff et le label Big Vibes. L'album est sorti ce 2 avril et il compte 16 titres. Dieu m'a montré que la musique est ma lumière. J'ai tout abandonné pour la musique et j'ai su que ma voie était dans ce sens. Cette même musique m'a aidé à être beaucoup plus courageuse. En effet, j'ai eu à surmonter beaucoup de choses comme tout être humain, grâce au chant.
Vous dites que vous avez eu à surmonter certaines épreuves. Lesquelles ?
Quand je dis beaucoup de choses, je parle des aléas de la vie. Par rapport au travail, à la vie familiale. C‘est-à-dire la foi que Dieu nous fait voir à travers ces épreuves, juste pour voir jusqu'où, on croit en Lui. Et c'est à travers cette foi que j'ai vu cette lumière et j'ai pris force et confiance en moi.
Quelle est la nature de ces difficultés ?
La grande difficulté que tout artiste rencontre, c'est bien évidement le problème de la promotion ou de la communication. Par exemple, quand on amène ton album dans un organe de presse, il faut donner de l'argent or à l'étranger, ce sont eux qui te payent. Vous avez eu à vivre cette expérience ? Je ne citerai pas de nom parce que personnellement, j'ai un staff et c'est à ce staff de donner l'argent. Je ne connais pas le montant que l'on donne. Souvent, ce que l'on te dit : c'est que le gardien ne l'a pas remis au concerné ou qu'ils n'ont pas reçu l'album. Autant de choses qui peuvent décourager l'artiste.
Quels sont les thèmes développés dans les différents titres de l'album ?
L'opus parle de la vie en général, de l'amour, de l'homme père ou mari, des mamans, de la jalousie et du manque de confiance. Cette confiance est relative aux disputes entre la femme et son mari ou avec son copain. Souvent, on n'a pas confiance et on se pose des tas de questions sur la personne qui occupe notre cœur. On a toujours envie de savoir tout sur lui, ses amis, ses sorties, son travail etc. Et nos conjoints n'aiment pas ce genre de questionnement. J'ai aussi chanté cet homme que les femmes veulent. Qu'il soit beau ou vilain, l'essentiel est qu'il nous convienne et qu'on l'accepte tel qu'il est. J'ai aussi rendu un hommage à ma mère pour la remercier de tout ce qu'elle a fait pour moi. Entre autres thèmes….
Est-ce que Paulette travaille toujours avec Philippe Monteiro ?
Heuh… Non ! Ça fait longtemps que je ne suis plus dans son studio. Mais parfois, on est ensemble lors des tournées. Il m'appelle pour qu'on fasse des scènes ensemble. On est toujours en contact. Le Cabo que vous faites est une musique qui met du temps pour s'imposer au Sénégal, pourquoi ce choix ? Je ne dirais pas qu'elle ne s'impose pas. Elle est déjà connue. Il y a juste un problème de communication et de promotion. Alors, je pense que c'est à nous animateurs et artistes de booster cette musique. Aujourd'hui, on entre dans une boîte, le Cabo fait parti des musiques les plus écoutées comme celle du Nigéria et le Mbalakh.
En parlant de Mbalakh, vous l'avez déjà essayé mais ça n'a pas marché. Pourquoi ?
Ce Mbalakh, c'était juste pour s'amuser à voir si je pouvais le faire avec Guillaume Belle. J'avais juste posé ma voix. Ce n'est pas que je ne veux pas faire du Mbalakh. C'est juste que, je ne peux pas le faire. Il faudra que je m'attèle à l'apprendre en le chantant pour pouvoir servir du vrai Mbalakh.
Donc, on peut s'attendre à ce que Paulette verse dans le Mbalakh ?
Peut être bien… Je suis sénégalaise et ce n'est pas impossible. Comment vivez-vous cette nouvelle vie de mariée, après votre divorce ? Oui ! Je suis devenue Mme Sow et je vis ma vie très bien. Mon mari, c'est lui mon producteur. Il est mon guitariste et il a fait tout mes sons. Alors on vit la musique en famille et il y a même les enfants qui commencent à chanter. Moi j'adore les enfants et j'adore être entouré. Je n'ai pas de problèmes avec mes enfants et je ne souhaite pas en avoir. Le milieu de la musique est souvent mystique et on a senti votre absence pendant un bon moment sur la scène musical.
Aviez-vous été victime d'un maraboutage ?
Je dirais non, parce que ma foi m'a appris à transcender tout ça et à ne pas croire en ces choses-là. Mais, on est en Afrique et tout est possible. L'essentiel est d'avoir avec nous la prière de nos parents, surtout de notre mari et avoir la foi en Dieu. Si tel est le cas, on ne va jamais penser à ces trucs de maraboutages. Du moment où on sait que Dieu existe, on peut toujours s'en sortir. La longue attente est due au fait que je veuille bien faire. Il me fallait un produit mais meilleur que "Mas Ki Mal" qui m'a boosté aujourd'hui dans la musique Cabo. C'était un trophée. Donc je ne pouvais pas me lancer comme ça. J'avais besoin de temps pour mettre un produit de grande qualité sur la scène musicale. Car on a décidé de faire des shows en live et non du playback. Il a fallu vaincre ma timidité, faire ressortir une autre Paulette plus vivante pour attirer le public. Financièrement, la musique vous satisfait-elle ? Sincèrement, je ne fais pas de la musique pour gagner de l'argent. Je peux dire que je vis de la musique, car j'ai la chance de faire des rencontres, de connaître de nouvelles personnes qui m'aiment et de savoir que des étrangers m'apprécient à travers cette musique. Je le fais par amour et non pour avoir de l'argent, j'ai tout laissé pour la musique.
Vous êtes souvent victime de rumeurs sur vos relations avec Philippe Monteiro, Carlou D ? Qu'en est-il réellement ?
Moi je me dis que les journaux veulent vendre avec ces rumeurs. Je n'ai rien à me reprocher et eux non plus. J'ai été récemment au spectacle de Carlou D au Grand Théâtre et je fais des scènes avec Philippe Monteiro. Les personnes qui me connaissent bien savent que je ne suis pas une fille facile et je ne me laisse pas faire. On me taxe souvent de "beuri histoire", parce que je suis trop sévère.
Étiez-vous marier à Dj Edouardo ? (Éclats de rire).
Non pas du tout je ne le connais même pas. Je ne l'ai vu qu'une fois et c'était vers 2005-2006.
Quel regard portez-vous sur la musique sénégalaise ?
Un très beau regard. C'est une musique consommable, appréciable car on voit de plus en plus les touristes qui montrent un intérêt par rapport à notre musique, que ce soit le traditionnelle, le Mbalakh, le Cabo. Notre musique englobe toutes les couleurs et c'est vraiment magnifique. La musique m'a permis de vivre une autre vie, de changer ma vie positivement. Elle adoucit les mœurs et calme les chagrins. Elle peut même des fois aider les médecins en prenant la forme de thérapie.
Quelles relations entretenez-vous avec les autres artistes ?
Je suis très timide et souvent ce sont eux qui viennent toujours vers moi et me taquinent comme Viviane, Titi, Yoro et même Oumou Sow. Parce que je suis toujours dans mon coin, car ne sachant pas comment les aborder surtout que ce sont de grands artistes. J'entretiens de bonnes relations avec les femmes comme avec les hommes. Ce sont mes aînés et j'essaye d'apprendre sur eux, au plan artistique, vocal ou même technique.
Que faites vous dans la vie à part la musique ?
Pour le moment, je me consacre à ma carrière musicale, à ma famille et mes enfants. Je ne fais rien d'autres.
Aviez-vous des projets dans le social ?
Bah… oui, d'ailleurs j'avais déjà commencé. Mais, notre partenaire nous a lâché. C'est un projet, je prévois de faire une tournée pour aider les pouponnières que ce soit celle de la Médina ou de Mbour.
Dakar, 10 avr (APS) - L'ancien international sénégalais Souleymane Diawara a été détenu, depuis jeudi soir, à la prison des Baumettes à Marseille (France), rapportent plusieurs médias français.
Selon le site du journal La Provence, l’ancien défenseur des Lions a été interpellé dans le cadre d'une ‘’information judiciaire dans une affaire d'escroquerie, dont il se dit victime, et il aurait tenté de se faire justice’’.
Plusieurs personnes sont impliquées, outre le joueur qui, après avoir été ‘’victime d'une arnaque’’, s'en serait pris à un homme habitant la région de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence), précise le journal.
Natif de Gabou au Sénégal, Diawara a été formé au Havre, où il a joué deux saisons en Ligue 1 avant que son club formateur ne soit relégué.
Il signe en 2004 à Sochaux où il remporte sa première coupe de la Ligue en 2004. Lors de la saison 2006-2007, il joue les trois premières journées avant d'être transféré en Angleterre, au Charlton Athletic.
C'est la saison suivante et son retour en Ligue 1 à Bordeaux, avec qui il gagne trois titres en deux ans dont un titre de champion de France et une nouvelle coupe de la Ligue.
En juillet 2009, il s'engage à l'OM. Souleymane Diawara remporte une nouvelle fois la coupe de la Ligue la même année. Il marque d'ailleurs en finale le premier des trois buts marseillais face à son ancien club, Bordeaux.
Il est un des joueurs préférés des supporters olympiens en devenant un acteur principal du premier titre du club après 17 ans de disette.
Après cinq saisons dans le club marseillais, les dirigeants décident de retirer son numéro 21 et de ne plus l'attribuer à aucun joueur en récompense de ses loyaux services et de ses performances.
Libre de tout contrat avec le club phocéen, il s'engage le 5 août 2014 avec l'OGC Nice où il entre en jeu lors de la 3e journée face à son ancien club, les Girondins de Bordeaux.