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26 novembre 2024
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RAMA SALLA DIENG, DU SAVOIR À L'ACTION
De l'université d'Édimbourg en Écosse aux champs de Saint-Louis, l'universitaire traque les mécanismes d'exploitation des femmes persistants en Afrique. Son combat prend aujourd'hui une nouvelle dimension avec la création du CinéFemFest
Dans un contexte où l'Afrique repense ses paradigmes de développement, le parcours de Dr Rama Salla incarne une nouvelle voie pour l'engagement intellectuel africain. Ancienne maîtresse de conférences à l'Université d'Édimbourg en études africaines et développement international, cette universitaire sénégalaise a choisi de rompre avec le système académique occidental pour réinventer sa contribution au continent.
Sa recherche centrée sur le foncier et le travail des femmes en Afrique, révèle les mécanismes persistants d'exploitation dans les chaînes de valeur agricole. Ses travaux, publiés notamment dans le prestigieux Journal of Peasant Studies, démontrent comment le travail des femmes reste systématiquement sous-évalué, avec des salaires journaliers inférieurs au prix de vente d'un simple sac de tomates.
Mais c'est par la création du CinéFemFest que Dr Dieng transforme la recherche en action concrète. Ce festival africain du film et de la recherche féministe, dont la deuxième édition se tiendra à Toubab Dialaw, propose une plateforme unique où convergent cinéma, recherche et activisme. L'événement célèbre l'héritage de pionnières comme Safi Faye, première réalisatrice de long-métrage commercial en Afrique, tout en donnant voix aux créatrices contemporaines.
La dimension panafricaine du festival prend une résonance particulière dans le contexte actuel de tensions régionales. Face aux défis de l'intégration ouest-africaine, le festival propose la culture comme vecteur de solidarité transnationale, réunissant cinéastes, chercheuses et activistes de tout le continent.
Cette approche reflète la vision du féminisme portée par Rama Salla Dieng : radicale dans son ambition d'abolir toutes les formes de discrimination, mais pragmatique dans sa mise en œuvre. En quittant la tour d'ivoire universitaire pour créer des espaces de dialogue accessibles, elle démontre qu'une autre forme d'engagement intellectuel est possible, ancrée dans les réalités africaines et orientée vers l'action.
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LE POUVOIR BRANDIT SON ÉPÉE DE DAMOCLÈS
Pape Kabo est formel. La Haute Cour de Justice sera mise en place après l’installation de la prochaine législature. Pour lui, c’est le nec plus ultra pour punir les prévaricateurs sans peur d’hier, dissuader ceux d’aujourd’hui et de demain aussi.
Le régime de Diomaye Faye entré en fonction le 02 avril 2024, semble montrer une volonté farouche de mettre sur place la Haute Cour de Justice afin de moraliser la vie publique. Toute touche qui par ailleurs est en cohérence avec l’opération de reddition des comptes lancée pour faire rendre gorge aux prévaricateurs sans peur qui sévissent dangereusement, asphyxient économiquement le pays et narguent éhontément leurs compatriotes, en devenant des milliardaires ex nihilo. Mais le Pastef nous promet une nouvelle ere avec un nouveau style de gouvernance. Pape Kabo, membre eminent du parti au pouvoir donne les details.
Bonne gouvernance, transparence, lutte contre la corruption… Voici des thèmes très en vogue dans les campagnes électorales en Afrique subsaharienne. Les électeurs sont certainement en phase avec ces thèmes. En toute confiance, ils votent et restent dans l’espérance. Seulement, les gouvernants une fois aux affaires passent outre et laissant tout responsable se servir autant qu'il peut et sans risquer un chatiment assorti au crime.
Le chef de l’exécutif, malgré son pouvoir exorbitant, voire débordant, ne fait pas grand-chose pour endiguer ces pathologies de nos démocraties. Chaque régime produit ses milliardaires spontanés par le seul fait d’être politicien. Et pourtant, le chef a cette arme constitutionnelle qui lui permet de prendre les devants et relever ce défi de la bonne gouvernance, la transparente et la lutte contre la corruption. Il s’agit de la mise sur pied de la Haute Cour de Justice par les Parlementaires. Ne dit-on pas que mieux vaut prévenir que guérir ? Le Sénégal semble pour cette fois-ci s’engager sur cette voie.
Dans cette entrevue accordée à SenePlus par Pape Kabo, un acteur de la société civile par ailleurs, le pilier de l’actuel régime qui se bat pour que soit définitivement mise sur pied cette disposition constitutionnelle après les législatives du 17 novembre 2024 nous donne les détails.
Pape Kabo souhaitent non seulement que la Haute Cour de Justice soit rapidement mise sur pied après les Législatives anticipées, mais aussi qu’elle le soit pour toutes les Assemblées pendant toute la durée du mandat de Bassirou Diomaye Faye. Sans fonction politique, mais très engages dans le parti et dans la société civile, Pape Kabo parle aussi des enjeux du rendez-vous du 17 novembre non sans lancer quelques piques à l’opposition.
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FÀTTE XAJU FI : UN FILM DE JOSEPH GAYE RAMAKA SUR LA BONNE GOUVERNANCE...
"FÀTTE XAJU FI" : un film de Joseph Gaye Ramaka sur la bonne gouvernance...
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KHALIFA SALL ANNONCE UNE PLAINTE APRES L'ATTAQUE DE SON SIEGE
"Heureusement, nous n’avons pas enregistré de décès, mais les dégâts matériels sont énormes. Certaines maisons n’ont plus électricités et une voiture d’un voisin a été caillassée", a dit le leader de Taxawu.
Dangereux, grave, lâche, criminel et horrible, c’est en ces mots que Khalifa Ababacar Sall, leader de « Taxawu Sénégal » et membre de la coalition « Samm Sunu Kaddu » qualifie l’attaque du siège de son parti politique après être venu constater les dégâts. Face à la presse, ce lundi, l’ancien maire de Dakar se pose la question de savoir : « qu’est-ce que les auteurs de cet acte cherchent à prouver ? Qu’ils nous laissent tranquilles ».
Avec un ton dur, mine triste, il informe qu’au moment des faits, il y avait des personnes qui dormaient dans cette maison où se trouve le siège. « Heureusement, nous n’avons pas enregistré de décès, mais les dégâts matériels sont énormes. Certaines maisons n’ont plus électricités et une voiture d’un voisin a été caillassée », a-t-il dit. Selon Khalifa Sall, les caméras de surveillance ont filmé toute la scène et les auteurs sont au nombre de 30 personnes.
Ayant toutes ses informations à sa disposition, il compte enclencher une procédure judicaire en commençant par déposer une plainte : « nous ne laisserons pas passer cette affaire ». Il n’a pas manqué de demander aux autorités étatiques de réagir sur cette violence. Il estime que les autorités étatiques devront jouer leur rôle : « l’Etat doit prendre ses responsabilités et assumer. La population doit aller aux urnes dans la quiétude ». Pour lui, cette campagne devrait être sereine où le débat d’idées devrait prévaloir. Il appelle tout le monde à plus de retenue. Il invite les uns et les autres à faire preuve de responsabilités parce qu’une élection est un débat d’idées et des échanges, la violence n’y pas sa place. Cependant, il demande à ses partisans aussi à ne pas réagir par la violence.
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LA TRANSHUMANCE CONTINUE, FUSTIGE SAMBA SY
Le secrétaire général du PIT révèle que le Premier ministre accueille, par groupes entiers, des responsables politiques en quête de reconversion. Une pratique qui, selon l'ancien ministre, contredit totalement les promesses de changement
L'ancien ministre et secrétaire général du Parti de l'Indépendance et du Travail (PIT), Samba Sy, a pointé du doigt la persistance de la transhumance politique malgré les promesses de rupture, ce dimanche 27 octobre dans l'émission "Point de vue" de la RTS.
Le leader du PIT révèle que des groupes entiers de responsables politiques sont effectivement reçus dans les locaux de la République, notamment par le Premier ministre Ousmane Sonko. Une pratique qui, selon lui, contredit frontalement les engagements de changement systémique proclamés.
Samba Sy s'inquiète également de possibles discriminations dans l'attribution des postes publics sur la base de l'appartenance politique. Il cite le cas d'un enseignant qui aurait été écarté d'un poste pour "délit de non-appartenance" au parti au pouvoir.
Cette intervention survient dans un contexte de controverse autour des récents rassemblements politiques, notamment "l'affaire Samba Ndiaye", qui a suscité une vive indignation au sein des militants du Pastef.
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SAMBA SY MET EN GARDE CONTRE L'OCTROI DE PLUS DE POUVOIR AU PASTEF
« Pour le bien du pays, il faut réfléchir à deux fois ». L'ancien ministre dénonce un parti qui estime que la fin justifie les moyens. Il met en garde contre une formation politique qui, selon lui, discrimine les Sénégalais selon leur appartenance partisa
L'ancien ministre du Travail et secrétaire général du Parti de l'Indépendance et du Travail (PIT), Samba Sy, a livré une analyse critique du Pastef ce dimanche 27 octobre lors de l'émission "Point de vue" sur la RTS.
Dans une intervention remarquée, il a dénoncé la conception exclusive de la citoyenneté prônée selon lui par le parti au pouvoir, rappelant notamment les récentes déclarations de son président à Dakar Arena sur sa "grève de la faim" sous Macky Sall, qualifiée de manœuvre stratégique.
L'ancien ministre a particulièrement insisté sur les risques pour la stabilité nationale et l'intégrité territoriale, citant des incidents diplomatiques, notamment avec le Maroc, et des décisions précipitées dans le secteur éducatif.
"Pour le bien du pays, pour la sûreté des Sénégalais, pour la stabilité de notre pays, pour l'intégrité du territoire national, il faut regarder à deux fois avant de donner davantage de pouvoir à ce parti", a-t-il averti, tout en reconnaissant le choix souverain des Sénégalais lors des élections du 24 mars.
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EMMANUEL MACRON SUIVI À LA TRACE
Le Monde démontre comment les joggings des gardes du corps du président français trahissent ses déplacements. Les traces GPS laissées par ses gardes du corps dessinent une carte précise des voyages du chef de l'État, jusqu'à ses lieux de résidence
Une enquête exclusive du journal Le Monde révèle une faille de sécurité majeure dans l'appareil de protection du président français. Via l'application de sport Strava, les déplacements des membres du Groupe de Sécurité de la présidence de la République (GSPR) sont accessibles au grand public.
Les journalistes ont identifié douze profils d'agents du GSPR sur la plateforme. Leurs activités sportives, enregistrées et partagées publiquement, dessinent avec précision les voyages présidentiels à travers le monde. Plus préoccupant encore, l'enquête démontre qu'il est possible de localiser à l'avance les hôtels où séjourna Emmanuel Macron, grâce aux parcours de jogging de ses gardes du corps effectués lors des repérages.
L'enquête met également en lumière l'exposition des données personnelles des agents : photos, noms, familles et adresses sont visibles sur leurs profils Strava. Alerté par Le Monde, l'Élysée a minimisé l'importance de ces révélations. À ce jour, la majorité des profils identifiés reste accessible au public.
Cette faille de sécurité sans précédent touche également d'autres personnalités politiques mondiales, comme le révélera prochainement la seconde partie de l'enquête du Monde consacrée à la présidence américaine.
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MADIAMBAL DIAGNE DÉNONCE UNE CRISE AU SOMMET DE L’ÉTAT
Entre un président qui veut "rassembler" et un Premier ministre décrit comme "sectaire", le fossé semble se creuser à la tête de l'exécutif, selon Madiambal Diagne. Ce dernier pointe des "espoirs déçus" par le nouveau pouvoir
Invité de l'émission "Le Grand Jury" de RFM ce dimanche 27 octobre, Madiambal Diagne, candidat aux législatives anticipées du 17 novembre, a livré une analyse sans concession de la situation politique et économique du Sénégal.
Le patron du groupe de presse "Avenir Communication" a notamment mis en lumière les tensions qui secouent l'exécutif, évoquant "une crise ouverte" entre le président Bassirou Diomay Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. L'affaire de la nomination contestée de Samba comme président du conseil d'administration de la Société nationale des HLM illustre, selon lui, cette fracture au sommet de l'État.
Sur le plan économique, le candidat dresse un tableau préoccupant après sept mois de gouvernance Pastef : coupures d'électricité, flambée des prix, arrêt des chantiers publics, et dégradation de la notation financière du pays. "Les espoirs sont déçus", affirme-t-il, estimant que "la base électorale de Pastef s'est complètement érodée".
Concernant le protocole du Cap Manuel, Madiambal Diagne lance un défi aux autorités : "Qu'on ouvre une enquête publique et je suis prêt à témoigner". Il évoque l'existence d'un "soutien matériel et financier" accordé à Ousmane Sonko pour la présidentielle.
S'agissant du débat proposé entre Amadou Ba et Ousmane Sonko, le candidat se déclare favorable à cette confrontation, malgré l'opposition du CNRA. "On ne peut pas faire l'économie de ce débat", insiste-t-il, appelant les médias à l'organiser.
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LA DÉMOCRATIE SÉNÉGALAISE SOUS L'ŒIL DE JOSEPH GAYE RAMAKA
Fátte Xaju Fi, le nouveau film examine les fondements du contrat social sénégalais. Un voyage dans le temps qui éclaire les enjeux du présent et questionne l'avenir de la nation à l'heure d'une nouvelle alternance
Dans son documentaire saisissant "Fátte Xaju Fi", le réalisateur Joseph Gay Ramaka dévoile une fresque politique captivante retraçant l'évolution démocratique du Sénégal. De l'indépendance aux trois alternances historiques, le film dessine les contours d'une nation en constante mutation politique.
L'œuvre s'impose comme un manifeste pour la mémoire collective, rappelant les luttes et les victoires qui ont façonné le paysage démocratique sénégalais. À travers une narration minutieuse, le réalisateur explore les mécanismes de la gouvernance et l'importance du respect des institutions démocratiques.
Au cœur du récit se trouve la question cruciale de l'engagement citoyen. Le film met en lumière le rôle fondamental de chaque Sénégalais dans la construction d'un "vivre ensemble" harmonieux, soulignant que la démocratie ne peut prospérer sans une participation active de tous les acteurs de la société.
Un moment clé du documentaire s'attarde sur le pacte historique signé par onze candidats à l'élection présidentielle du 24 mars, dont le vainqueur Bassirou Diomaye Faye. Ce document, fruit des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions, représente un engagement solennel envers les principes de bonne gouvernance démocratique.
"Fátte Xaju Fi" s'inscrit ainsi dans la tradition du cinéma engagé, servant à la fois de témoin historique et d'outil de réflexion sur l'avenir de la gouvernance démocratique au Sénégal.
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LE PACTE POUR ROMPRE AVEC LES VIEUX DÉMONS
Le Pacte National de Bonne Gouvernance Démocratique transcende la simple promesse électorale : il représente un contrat social historique pour un Sénégal nouveau. Son application immédiate et intégrale s'impose comme une nécessité absolue
Le Sénégal s'engage dans une transformation historique de sa gouvernance avec le Pacte National de Bonne Gouvernance Démocratique, une initiative cruciale signée par 13 des 17 candidats à l'élection présidentielle de mars 2024. Cette démarche inédite répond aux aspirations profondes d'un peuple déterminé à tourner la page des années de recul démocratique.
Fruit des conclusions des Assises nationales de 2008-2009 et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) de 2013, ce Pacte représente la pierre angulaire d'une refondation institutionnelle urgente. Il établit un cadre strict pour la gouvernance des cinq prochaines années, avec des mesures concrètes à mettre en œuvre dès la première année du mandat présidentiel.
Au cœur de cette réforme : l'instauration d'une démocratie participative où la voix citoyenne devient constitutionnelle. Le texte prévoit une refonte complète de l'administration publique, imposant transparence, mérite et dépolitisation. La gestion des ressources naturelles, point névralgique du développement national, sera soumise à des normes strictes de transparence et d'équité.
L'indépendance de la justice, la séparation effective des pouvoirs et la décentralisation renforcée constituent les piliers de cette réforme. Un comité indépendant de suivi veille à l'application rigoureuse des engagements, garantissant ainsi la rupture tant attendue avec les pratiques du passé.
Ce pacte transcende la simple promesse électorale : il représente un contrat social historique pour un Sénégal nouveau. Son application immédiate et intégrale s'impose comme une nécessité absolue pour répondre aux attentes des Sénégalaises et des Sénégalais qui ont clairement exprimé leur soif de changement dans les urnes.