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26 novembre 2024
SENEPLUS TV
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ATTIRER LES INVESTISSEURS AMÉRICAINS
Forum de Saint-Louis - Ouvrir une porte d'entrée, au Sénégal, pour le secteur privé américain - L'investisseur cherche avant tout un partenaire local - Entretien avec René Lake
Le patron de RSL Strategies, Rene Lake, est convaincu que l'investisseur américain n'est pas toujours ce partenaire arrogant qui vient pour imposer ses idées.
Au contraire, ce qu'il faut comprendre selon Lake, c'est que ce dernier a besoin de la validation locale qui est le gage de la viabilité de son projet.
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LE PARADOXE DES MIGRATIONS SÉNÉGALAISES
Mouhamed monte dans sa pirogue vers l'Europe, pendant que Menka quitte Paris pour le Sénégal. L'un fuit la pauvreté, l'autre cherche ses racines. Leurs trajectoires opposées illustrent la complexité des flux migratoires entre l'Afrique et l'Europe
(SenePlus) - L'océan Atlantique est devenu le théâtre d'un double mouvement migratoire aux contrastes saisissants. Comme le rapporte Mehdi Ba dans Jeune Afrique, deux documentaires récents de la BBC illustrent ce phénomène : d'un côté, des milliers de Sénégalais risquant leur vie pour rejoindre l'Europe, de l'autre, des "repats" français d'origine africaine cherchant à renouer avec leurs racines.
Les chiffres sont vertigineux : "40 000 migrants en 2023 et 70 000 en 2024" ont tenté la traversée vers les îles Canaries, générant un trafic estimé à "150 millions d'euros" pour les passeurs. Le documentaire "Eaux troubles" suit l'un d'eux, Mouhamed Oualy, un trentenaire du Sénégal oriental dont les derniers mots avant le départ résonnent comme un testament : "S'il vous plaît, priez pour moi. Le moment est venu."
À l'inverse, "Le Retour au pays" dépeint le parcours de Français d'origine africaine choisissant de s'installer au Sénégal. Menka Gomis, 39 ans, né à Paris, incarne cette tendance : "Moi, j'ai beau être Français, je viens aussi d'ailleurs", confie-t-il à la BBC. Après une carrière d'ingénieur en France, il voit dans l'Afrique "un continent d'avenir" où il y aurait "tout à construire."
Le contraste entre ces deux réalités est frappant. Pendant que certains risquent leur vie sur des embarcations de fortune, d'autres, comme Marie D'Almeida, accompagnent les "repats" dans leur installation au Sénégal. "Les gens ne se retrouvent plus dans le modèle social de la France", explique-t-elle, ajoutant que "plus de 90 de ses clients ont d'ores et déjà franchi le cap."
Mais ces retours aux sources ne sont pas sans désillusions. Salamata Konté, ancienne cadre bancaire, témoigne : "J'étais rejetée en France, et ici aussi je suis rejetée ?!", s'indignant d'être surnommée "Sala la Française" à Dakar.
Le bilan humain de la traversée maritime est, lui, dramatique. Selon l'ONG Caminando Fronteras, citée par Jeune Afrique, "plus de 18 000 migrants auraient perdu la vie lors de la traversée depuis 2018, dont 2 000 femmes et enfants." Dans le cimetière d'El Hierro, aux Canaries, des tombes anonymes accueillent les corps non identifiés des naufragés, derniers témoins d'un drame qui continue de se jouer sur les eaux de l'Atlantique.
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DSK : LES DESSOUS D'UNE RECONVERSION LUCRATIVE
Comment rebondir après un scandale planétaire? Dominique Strauss-Kahn semble avoir trouvé la réponse dans les paradis fiscaux et les régimes autoritaires. L'ancien ministre socialiste facture désormais ses conseils à prix d'or, loin de son passé politique
Le magazine "Cash Investigation" lève le voile sur la nouvelle vie de Dominique Strauss-Kahn, l'ancien patron du FMI dont la carrière politique s'est brutalement arrêtée en 2011 suite à l'affaire du Sofitel de New York.
L'enquête, basée sur des documents confidentiels issus des Pandora Papers, révèle que l'ancien ministre des Finances français a rapidement rebondi dans le monde des affaires. Dès 2012, il crée la société Parnasse et se lance dans les conférences internationales, facturant ses interventions jusqu'à 100 000 euros.
La société de DSK s'installe stratégiquement à Casablanca Finance City, une zone franche marocaine. Ce choix lui permet d'économiser environ 6 millions d'euros d'impôts sur les sociétés en cinq ans. À l'expiration de ces avantages fiscaux, ses activités sont transférées vers une juridiction encore plus opaque.
L'émission détaille également sa collaboration avec l'homme d'affaires Thierry Leyne. Ensemble, ils créent LSK et tentent de lever 2 milliards de dollars pour un fonds d'investissement international. Cette aventure se termine tragiquement avec le suicide de Leyne et des accusations d'escroquerie, notamment envers un couple de retraités marseillais ayant perdu plus d'un million d'euros.
L'ancien patron du FMI devient par ailleurs conseiller de gouvernements controversés, notamment celui du président congolais Denis Sassou-Nguesso. Une position qui soulève des questions, DSK ayant précédemment facilité l'effacement d'une dette de 1,5 milliard d'euros du Congo lorsqu'il dirigeait le FMI.
Sollicité par l'équipe de "Cash Investigation", Dominique Strauss-Kahn a décliné toute demande d'interview concernant ses activités post-FMI.
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L'UNIVERSEL EST PLURIEL OU N'EST PAS
Contre la montée des discours xénophobes, la voix de Souleymane Bachir Diagne s'élève avec force. Dans "L'échappée", la nouvelle émission d'Edwy Plenel, le penseur sénégalais défend un universalisme qui se nourrit de la diversité du monde
Dans sa nouvelle émission "L'échappée", Edwy Plenel reçoit à la Cité de l'Immigration à Paris le philosophe Souleymane Bachir Diagne, figure majeure de la pensée contemporaine. Face à la montée des discours anti-immigration des deux côtés de l'Atlantique, ce professeur à l'université Columbia de New York livre une réflexion puissante sur l'universalisme.
Enfant de Saint-Louis du Sénégal, ville historiquement métissée où se sont mêlées populations, cultures et religions, Bachir Diagne incarne dans son parcours même cette universalité qu'il théorise. De l'École Normale Supérieure à Paris aux prestigieuses universités américaines, en passant par l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, il développe une pensée ancrée dans la pluralité.
Au cœur de sa réflexion se trouve le concept d'"universel latéral", inspiré de Merleau-Ponty. Cette vision propose un universalisme construit horizontalement, où chaque culture contribue à égalité, en rupture avec l'exceptionnalisme européen. Edwy Plenel rappelle à cet effet que 66% des troupes de la France Libre en 1943 étaient constituées de soldats coloniaux, soulignant que "c'est le monde qui nous a sauvés".
Soufi musulman, Bachir Diagne refuse tout enfermement identitaire. Il prône "une vraie fidélité dans un mouvement continu pour sortir de la répétition". S'appuyant sur le concept sud-africain d'Ubuntu, popularisé par Desmond Tutu et Nelson Mandela, il défend une politique d'humanité capable de dépasser les logiques de division.
Face aux crises actuelles, de Gaza aux politiques migratoires restrictives, le philosophe appelle à une "civilisation de l'universel" où "tous seraient présents". Une vision exigeante mais nécessaire, selon lui, pour construire un monde où l'humanité fait communauté dans sa diversité même.
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ENTRE LE COUP DE CŒUR ET LE COÛT DE L’ŒUVRE
La décision d’achat d’une œuvre d’art part du coup de cœur pour la création. Mais sous nos cieux, parfois on peut noter un grand écart entre le coup de cœur et le prix qu’on est prêt à débourser pour acquérir une oeuvre, nous relève l’artiste O’lio.
Dans cette entrevue réalisée dans le cadre de la 15 édition de l’art africain contemporain de Dakar, le peintre Omar Lionel Sow, dit O’Lio se dévoile à cœur ouvert à AfricaGlobe Tv. Artiste autodidacte, O’lio a trois décennies d’expérience derrière lui et a parcouru le monde avec son art.
Si enfant, il a toujours eu l’art dans les veines, et gribouillait partout, cet artiste d’intuition, en fréquentant les grands noms de la peinture, des devanciers expérimentés, a pu affiner son propre pinceau et trouver sa technique grâce notamment au couteau dont il dit s’en servir le plus souvent pour ses créations. Dans ses créations, O’lio di ne pas faire d’esquisses au préalable. Quand vient l’inspiration, il prend son couteau et fonce. Oui son couteau puisque pour lui, le pinceau ne sert qu’à faire des finitions et à signer l’œuvre.
Trouvé dans son atelier au village des arts, sis a Yoff, O’lio a accepté de nous parler de son parcours, ses débuts, de l’œuvre d’art et des artistes, mais aussi du rapport qu’entretiennent les Africains avec l’art.
Sur la question du soutien au secteur de la culture, l’artiste regrette la mauvaise compréhension que bien d’hommes et femmes politiques au Sénégal, ont parfois de ce que c’est que la culture. O’lio rappelle tout simplement que l’art ne se résume pas à la musique et la danse.
La musique n’est pas l’art, la musique est un art. En d’autres termes ce n’est qu’une expression parmi tant d’autres. Mais Ou sont les autres expressions artistiques ?
S’agissant de l’œuvre d’art, si devant une toile tout le monde peut avoir un coup de cœur, très souvent en Afrique, le coût de l’œuvre est très en deçà du coup de cœur.
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DAK'ART, UNE BIENNALE TOUJOURS CAPTIVANTE
Dakar vibre au rythme du Dak'art. En 3 décennies cet évènement garde son intérêt intact et les artistes d'Afrique et de sa diaspora ne cessent d'émerveiller le monde avec des thèmes qui questionnent toujours notre quotidien comme le relève le Pr B. DIOP
La 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art 2024) bat son plein. Les visiteurs continent d’affluer vers l’ancien palais de justice, une des principales attraction de cette grand-messe de l’art africain contemporain de Dakar. C’est sur ce site que nous avons trouvé un sachant, universitaire de son état, directeur de l’institut supérieur des arts et des cultures.
Venu avec un contingent d’étudiants, M. Diop jette un regard sur cette présente édition de la Biennale et espère que ses étudiants profiteront au maximum surtout ceux qui découvrent cet événement.
Ancien secrétaire général de la Biennale de Dakar, le Professeur Babacar Mbaye Diop se félicite des thématiques qui sont abordées par les artistes dans une créativité toujours au top. Les détails dans cette entrevue.
Dakar vibre au rythme du Dak'art. En 3 decennie cet avemenet garde son intéret intact et les artistes d'Afrique et de sa diaspora ne cessent d'émerveiller le monde avec des thèmes qui questionnent toujours notre quotidien comme le relève le Pr Babacar Mbaye Diop, ancien secretaire général de la Biennale.
par Thierno M. Sow
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SÉNÉGAL - UNION EUROPÉENNE, LA PÊCHE DE LA DISCORDE
400 mille tonnes de poissons contre une aumône de 1,7 million d'euros. Pendant ce temps, la ménagère sénégalaise doit débourser 15€ pour un simple kilo de Thiof. Des licences et Accords de Pillages Économiques (APE)
Les accords de pêche ont pris fin dimanche 17 novembre, jour d'une victoire éclatante de Pastef et d’Ousmane Sonko aux législatives. Selon l'ambassadeur de l'UE à Dakar Jean Marc Pisani, l'Europe nous gratifie d'une pitance, qui ne vaut pas un maravédis, de 1,7 million d'euros pour extraire 400 mille tonnes de poissons par an aux larges de nos côtes. Celà revient à 4€ (-3000 FCFA) la tonne, sans distinction de l'emprise qualitative sur les ressources halieutiques.
Or, pour un seul repas, la ménagère doit débourser 15€ le kilo d'un poisson tel que le Mérou (Thiof). Il est temps de nommer ces pratiques de braconnage frelaté de juridisme pour ce quelles sont, c'est-à-dire, des licences et Accords de Pillages Économiques (APE).
Rappelez-vous de cet extrait [2] d'anthologie du film "Guelwar" (1992), réalisé par le génie Ousmane Sembène, dans lequel le pétulant acteur Thierno Ndiaye "Doss" y dresse un portrait au vitriol de la mendicité d'État et de l'incurie des politiciens d'alors.
Pour votre gouverne, non seulement la pêche peut rapporter au Sénégal plus que le pétrole (-1,8 milliard de dollars USD), mais rien que la contribution de la diaspora y représente +11% du PIB, soit deux milliards de dollars USD par an. Plus globalement, la diaspora rapporte le triple de l'Aide Publique au Développement (APD) - 223.7 milliards en 2023, avec une projection de 777 milliards de dollars en 2024, soit une augmentation annuelle de +5% par rapport à 2023 (669 milliards - Banque Mondiale).
Par conséquent, il faut, réviser tous les accords mais surtout, opérer une catharsis (i) et exécuter des mesures conservatoires avec effet immédiat (ii), ainsi que des pénalités rétroactives (iii) sur l'ensemble du préjudice irréversible ! S'ils ne sont pas contents, ils n'ont qu'à aller voir ailleurs. Comme le disent nos parents Lébou : "Kamassi Méré; Maa Ngagn".
L'avocat dénonce une instrumentalisation de la justice contre son client, interpellé vendredi matin. Le crime de ce dernier ? Avoir rappelé les contradictions de Sonko. "La seule charge retenue contre lui est d'avoir insulté les électeurs de Pastef"
Me Amadou Sall n'y est pas allé par quatre chemins pour qualifier la garde à vue de Moustapha Diakhaté à la division de la cybercriminalité. "C'est une prise d'otage avec demande de rançon, et la rançon, c'est de l'obliger à fermer sa bouche", a déclaré l'avocat vendredi, à la sortie des locaux de la police.
Selon Me Sall, son client a été entendu depuis 11h du matin sur son analyse des résultats des élections législatives, notamment ses critiques envers Ousmane Sonko. Moustapha Diakhaté avait pointé du doigt ce qu'il qualifiait "d'arnaque", évoquant les revirements du Premier ministre sur plusieurs affaires.
L'avocat révèle que son client s'est dit convaincu que "c'est Ousmane Sonko en personne qui a actionné une police d'opinion pour porter atteinte à sa liberté". Une situation que Me Sall juge "inacceptable dans un pays comme le Sénégal", rappelant que "le Sénégal est un pays de liberté, de tolérance et de confrontation démocratique des idées".
La programmation de cette garde à vue un vendredi n'est pas anodine selon l'avocat, qui y voit une manœuvre pour faire taire son client pendant tout le week-end. "Quand on le garde à vue le vendredi, c'est pour le garder jusqu'à dimanche pour qu'il ne commente pas ces élections", affirme-t-il.
Me Sall a également souligné que Moustapha Diakhaté, qui se définit comme un "orfèvre de la citoyenneté", était préparé à cette éventualité. "Il a dit à sa famille, à son épouse, à ses enfants qu'il se peut qu'il ne revienne pas", a rapporté l'avocat, concluant que la seule charge retenue serait d'avoir "insulté les électeurs de Pastef ", ce qu'il conteste formellement.
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LA CHAMBRE-MÉMOIRE DE GERMAINE
Marraine du Dak’art 2024, Germaine Anta Gaye reconstitue l’art de vivre à la saint-louisienne à travers un univers familial qui ne laisse personne indifférent. Dans cette entrevue, celle qui est théoricienne et praticienne de l'art, explique son art
Un certain art de vivre peut-être attribué à Saint-Louis, première capitale du Sénégal, ville des Signares, ville du savoir et ville de culture. Germaine Anta Gaye, native de la ville se fait la porte-mémoire de cet art de vivre qu’elle a traduit dans cette exposition dans le cadre de la 15è édition de la Biennale de l’art africain contemporains de Dakar. Des installations en forme de rétrospective des différentes œuvres créées par cette artiste qui a rencontré pratiquement tous les présidents de la République du Sénégal pour son travail. Son installation à l’ancien palais de justice de Dakar ne laisse personne indifférent. Elle évoque dans cette entrevue son parcours, ses débuts et surtout son installation.
C’est un vrai cadre familial avec son salon bien orné - d’une myriade d’objets, ses chambres, ses couloirs et son jardin que Germaine Anta Gaye offre au visiteur à travers son installation, à l’ancien palais de justice de Dakar. La principale à attraction de cet univers familial reconstitué dans l’enceinte du palais de justice rappelle à bien des égards une certaine élégance des femmes saint-louisienne. À l’intérieur du salon, on trouve par exemple une machine à coudre à pédale ou encore à un casque colonial sur un porte-manteau… Ce magnifique salon qui ne laisse personne indifférent
Marraine de la 15e édition du Dak’art, Germaine Anta Gaye explore dans son installation une diversité de technique de peinture sous-verre ainsi que de cadrages (verre et bois). Artiste libre, détaché des techniques académique, elle est devenue une grande artiste alors qu’en vérité, était plutôt préparée à transmettre qu’à pratiquer l’art.
Formée pour être éducatrice en arts, Germaine Anta Gaye, l’air de dire que l’art est trop sérieux pour être laissé aux seules mains des artistes, a très vite fait de mettre la main à la pâte, pour ne pas dire mettre la main dans le pot de peinture.
Passion en bandoulière, elle s’est emparée elle-même du pinceau et a commencé la peinture depuis de longues années. Elle avait raison parce qu’elle a eu toute sa place dans le secteur artistique sénégalais et africain. La Saint-Louisienne a connu une carrière fulgurante et inspirante en tant qu’artiste cumulativement à sa vocation d’enseignante. Celle qui est attachée à sa ville natale de Saint-Louis et voyage partout dans le monde avec l’âme de Saint-Louis dans ses valises, s’est illustrée de fort belle manière dans la peinture sous-verre même si elle est dans une certaine mesure éclectique en tant que peintre. La 15è édition de l’art africain contemporain de Dakar fait bien d’honorer de son vivant.
Enseignante en arts de formation, elle est ainsi devenue aussi artiste confirmée par passion. Ce qui fait d’elle a la fois une praticienne qu’une théoricienne de l’art. Comme enseignante, Germaine Anta Gaye a contribué à la formation de centaines d’artistes dont elle est fière de ce qu’ils sont aujourd’hui devenus. Elle a su à travers son installation capte l’attention de tout visiteur à l’ancien à palais de justice. Qui que vous soyez, d’où que vous venez et quelle que soit votre foi, Germaine a un message pour vous. Elle vous parle quels que soient votre âge et votre sexe. Sa création transcende toutes les differences possibles et imaginables.
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L'ASSEMBLÉE VIRE AU PASTEF
La CNRV a officialisé jeudi le raz-de-marée électoral, attribuant 130 sièges sur 165 au parti de Sonko. Avec près de deux millions de suffrages et 54,97% des voix, les Patriotes s'imposent comme la première force politique du pays
Les résultats provisoires des élections législatives anticipées ont été proclamés ce jeudi par la Commission nationale de recensement des votes, confirmant une victoire éclatante pour Pastef-les Patriotes. Avec 54,97 % des suffrages exprimés, la formation politique dirigée par Ousmane Sonko décroche 130 des 165 sièges à l’Assemblée nationale.
Le premier président de la Cour d’appel de Dakar, Abdoulaye Ba, également président de la commission de recensement des votes, a annoncé les chiffres lors d’une déclaration officielle. Pastef a obtenu 1 991 770 voix, soit une majorité absolue qui lui permet de contrôler largement l’Assemblée nationale. Cette performance marque un tournant politique majeur, renforçant le parti des Patriotes africains pour l’éthique et le travail comme force dominante au Sénégal.
Face à cette razzia, les autres forces politiques ont été largement distancées. La coalition Takku Wallu, menée par l’ancien président Macky Sall, a remporté 16 sièges grâce à 14,67 % des voix. Jamm Ak Njarign, dirigée par l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a décroché 7 sièges (9,15 %), tandis que Samm Sa Kaddu, conduite par le maire de Dakar Barthélémy Dias, en a obtenu 3 (6,13 %).
Les autres formations, telles que Ande Nawlé (2 sièges) et les autres entités comme Sénégal Kessé, And Bessal Sénégal, Sopi Sénégal, And Si Koolute Nguir Senegal (AKS), les Nationalistes Jel Linu Moom, Kiiray ak Naatangue/Pole alternative et Farlu, n’ont réussi à obtenir qu’un siège chacune.
Sur le plan national, Pastef a dominé dans la majorité des départements, à l’exception de Ranérou, Podor, Matam et Gossas, où des coalitions de l’opposition ont réussi à s’imposer.
À l’étranger, Pastef a également confirmé son hégémonie en remportant les sièges en jeu dans les zones électorales d’Europe, d’Amérique, d’Asie, d’Afrique du Nord et australe, ainsi qu’en Afrique de l’Ouest. La coalition Takku Wallu a toutefois remporté les deux sièges d’Afrique centrale.
Sur 7 371 890 électeurs inscrits, seuls 3 649 959 se sont rendus aux urnes, portant le taux de participation à environ 49 %. Parmi ces votes, 26 326 ont été déclarés nuls, laissant 3 623 633 suffrages valablement exprimés.