Certains soldats récusent l’idée selon laquelle les diambars sont décédés dans un crash d’avion... Qu’en est-il pour vous ?
Le secteur était caractérisé par un manque de visibilité notoire et un microclimat humide dû, respectivement aux puits de pétrole brûlés par l’Armée iraquienne dans son repli et la proximité du Golfe arabo-persique.
Les actions terrestres de la guerre du Golfe étant achevées, l’avion Hercule C 130 numéro 467 de l’Armée de l’air saoudienne qui ramenait des soldats sénégalais sur leur zone de déploiement après le petit pèlerinage à la Mecque (Umra) s’est écrasé à proximité de la piste d’atterrissage.
C’était le cinquième jour, dans la nuit du jeudi 21 mars 1991 à 4h 45. L’accident entraîna la mort de 93 militaires sénégalais dont deux officiers et six membres de l’équipage saoudienne. Trois soldats sénégalais ont survécu à l’accident, avec pour l’un, des brûlures sévères et pour les deux autres, des fractures délicates.
Les soldats ont parlé d’un appareil inadapté, de la surcharge pour justifier le crash. Est-ce exact ?
Le pilote saoudien de l’avion était très expérimenté. Il a précédemment servi au sein de l’escadrille de sa Majesté le défunt roi Fahd. C’est par cette tragédie que le monde découvrit la participation du Sénégal à la guerre du Golfe, un petit pays en voie de développement, aligné à côté de grandes puissances comme les EtatsUnis, la France, l’Angleterre...
Malgré la grande médiatisation de cette première guerre du Golfe, l’accident eut davantage d’échos que la chute d’un Scud (Silkworm) iraquien, le 20 février 1991 à 2h 30, dans la zone d’intérêt opérationnel du contingent, entraînant divers dégâts matériels et la blessure de huit militaires, dont un grièvement.
Ce lourd tribut (93 décès, 8 blessés) payé par le contingent sénégalais est à mesurer à l’aune des nobles motivations qui sous-tendaient l’engagement de notre pays, de la réputation dont jouissait notre Armée et nombreux effets induits aussi au plan militaire national qu’international.
Certains soldats ont déploré l’empressement avec lequel ils avaient été convoqués pour rallier l’Arabie Saoudite. Peut-on parler de précipitation dans l’acheminement des diambars en Arabie saoudite ?
Le regroupement du contingent s’est opéré avec un court préavis et fut très rapidement suivi de sa projection les 18 et 19 septembre 1990 vers l’Arabie Saoudite. Cette mise en place faisait du Sénégal le premier pays de l’Afrique subsaharienne à s’engager dans le conflit. La base d’attente était au camp King Fahd military city près de Dahran, quartier général du général commandant de la province Est.
Le contingent intégra la coalition internationale pour la défense de l’Arabie Saoudite et la libération du Koweït, sous le commandement du général saoudien, le prince Khaled Ben Sultan. Cette disposition était en parfaite adéquation avec la politique internationale et la diplomatie de notre pays, portant d’une part, sur le soutien constamment apporté aux résolutions des Nations unies à travers le respect du droit des pays et des peuples et, d’autre part la solidarité au Koweït.
A l’époque, compte tenu du plan de charge des armées et des défis domestiques, des options et modalités pour un engagement adapté avaient été retenues en liaison avec les autorités saoudiennes. Le choix avait été porté sur l’envoi d’un bataillon d’environ 500 hommes aguerris, avec une configuration privilégiant la souplesse et la rapidité dans l’action, ainsi qu’une bonne puissance de feu.
Il fut articulé autour d’un escadron d’Aml 90, d’une compagnie motorisée et d’une forte compagnie de commandement, d’appuis et des services (...)
Qu’est-ce que le royaume d’Arabie Saoudite et Koweït ont fait pour les diambars ?
Dans les premières années qui suivirent le conflit, l’Arabie Saoudite et le Koweït ont eu à faire des gestes humanitaires de grande portée en direction des familles des militaires décédés lors de l’accident d’avion du 21 mars 1991.
Une association des parents des défunts organisait chaque année une cérémonie de récitation du Coran pour le repos de l’âme des défunts. Cela s’était tenu plusieurs fois à l’Institut islamique, sous la conduite du professeur El hadji Rawane Mbaye (...)
Week-end magazine n°174, du 10 septembre au 08 octobre 2011
LE JOUR OÙ...
...93 JAMBARS MEURENT EN ARABIE SAOUDITE DANS LE CADRE DE L'OPÉRATION "TEMPÊTE DU DÉSERT"
C’est la deuxième fois que le Sénégal va envoyer des soldats en Arabie Saoudite. La première expérience de 1991 a été très douloureuse. L’opération Tempête du désert avait fait perdre à l’Armée nationale 93 soldats à la suite d’un crash de leur avion.
Les canons avaient à peine cessé de tonner que surgit la «Tragédie !». Cette exclamation portée à la Une du journal Le Soleil du 22 mars 1991 fait alors triste écho au crash de l’avion C 130 à la base militaire de Safaniya. Bilan ? 92 morts et quatre blessés.
L’un d’eux succomba des heures plus tard. Les passagers étaient des soldats sénégalais engagés dans la guerre du Golfe, communément appelée opération «Tempête du désert». Ils étaient près de 500 diambars. Le retour au pays était quasi-imminent.
Mais ils étaient partis à la Mecque pour effectuer la Umra (petit pèlerinage). Leur rentrée à la base aura été dramatique. Cette perte est le tribut que le Sénégal a payé à la guerre du Golfe, engagée contre l’Iraq et son Président Saddam Hussein. Ce dernier s’était réjoui d’avoir terminé le déploiement de son Armée au Koweït le 19 novembre 1990. Il l’avait démarré depuis le 2 août.
Et l’invasion de l’Arabie Saoudite était dans sa ligne de mire. A l’exception de la Chine, les membres du Conseil de sécurité de l’Onu ont adopté la résolution 660. Celle-ci sommait Saddam Hussein de retirer ses troupes du Koweït. Mais Bagdad fit la sourde oreille et prédit une lourde défaite aux Etats-Unis en cas d’offensive militaire.
L’ultimatum du 15 janvier 1991
Le dernier ultimatum expirait le 15 janvier 1991. Mais le Président iraquien n’en fit cas. C’est ainsi que le 17 janvier à 2h du matin, le porte-parole de la Maison Blanche, Martin Fitzwater, annonça devant les caméras du monde : «La libération du Koweït sous le nom de code «Desert storm» (Tempête du désert) a commencé à minuit.»
Les Gis américains procédèrent à un pilonnage systématique des positions de l’Armée iraquienne à Bagdad et au Koweït. Mis en route entre le 18 et 19 septembre 1990, le contingent sénégalais était composé essentiellement des parachutistes, d’un détachement de blindés, ainsi que des éléments du 3e bataillon de Kaolack et des commandos marins et de l’Armée de l’air. Le contingent était commandé par le colonel Mouhamadou Keïta (actuellement Général à la retraite).
Les diambars furent déployés à la frontière irano-iraquienne, du côté saoudien, notamment pour sécuriser des puits de pétrole bombardés par l’aviation iraquienne. Le premier coup dur pour les diambars est survenu dans la nuit du 20 au 21 février 1991.
Des missiles Scud iraquiens ont blessé huit soldats sénégalais, parmi ceux qui assurent la garde d’une plateforme pétrolière. Le premier corps à corps militaire a eu lieu le 30 janvier 1991. En effet, l’Iraq a lancé une opération terrestre contre la ville saoudienne de Khaladji. L’Armée américaine enregistra douze morts. Saddam Hussein avait ordonné le mouvement de 800 blindés vers l’Arabie Saoudite. Des affrontements les ont opposés aux troupes saoudoqataries. Plus de 400 soldats iraquiens avaient été fait prisonniers. La coalition avait également enregistré plusieurs morts.
Les missiles scud
Dès le 4 février, Saddam brandit la menace d’attentats contre les intérêts américains et de ses alliés partout dans le monde, en représailles aux bombardements de son territoire. Il restait que ses troupes étaient acculées.
Déjà en 48h de frappes aériennes, en guise de précaution face à la puissance de feu de la coalition, 39 chasseurs bombardiers iraquiens ont atterri à Téhéran. Le gouvernement iranien décida de les confisquer jusqu’à la fin de la guerre.
Le 5 février, Bagdad rompt ses relations diplomatiques avec Washington, la Grande Bretagne, la France, l’Italie, l’Egypte et l’Arabie Saoudite. Quoi qu’il en soit, la coalition avait déjà décidé de lancer une offensive terrestre pour chasser l’Armée iraquienne du territoire koweitien et ce, dès le 7 février.
C’est dans ce cadre que le chef d’Etat-major général de l’Armée américaine, Colin Powell, et le secrétaire d’Etat à la Défense Dick Cheney descendent en Arabie Saoudite pour remonter le moral de leurs troupes. Toutefois, commencent les tractations diplomatiques pour éviter le bain de sang. Mais Saddam rejette l’offre de cessez-le-feu de l’Iran, qui était conditionné par le retrait immédiat de ses troupes du Koweït.
Saddam se rend
Il n’empêche que le Président américain, Georges H. Bush, temporise pour donner une nouvelle chance à la diplomatie. Le vendredi 15 février, Saddam demande à son tour le retrait des troupes alliées du Golfe, le règlement définitif du conflit israélo-palestinien et la levée des sanctions économiques contre son pays.
Son offre de paix est jugée irrecevable. Le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev entre en jeu. Il demande à Saddam de mettre fin à l’invasion du Koweït sous la garantie de respecter ses frontières par les forces alliées.
Pendant tout ce temps, les troupes sénégalaises maintiennent leurs positions. Saddam Hussein a pu envoyer 31 missiles Scud à Ryad à la date du 20 février 1991. La veille, une délégation sénégalaise composée du ministre de la Défense Médoune Fall, et du général Mouhamadou Mansour Seck, chef d’Etat-major des Armées, arrive à Ryad pour rendre visite aux huit blessés sénégalais hospitalités dans la capitale saoudienne. La bataille terrestre était imminente.
Le dimanche 24 février, la coalition lance une grande offensive terrestre pour libérer le Koweït des troupes iraquiennes. Isolé, Saddam saisit Gorbatchev le mardi suivant pour négocier un cessez-le-feu. Il ordonne le retrait de ses soldats, qui se rendaient en masse, du Koweït. L’opération a été bouclée. Le 28 février à 2h du matin, Georges H. Bush suspend la guerre.
Tout était réuni pour que le contingent sénégalais rentre sans grosses pertes.
Ayant pris part à l’offensive terrestre, les hommes du colonel Mouhamadou Keïta avaient été très heureux de prendre le contrôle de l’ambassade du Sénégal au Koweït. L’euphorie de la paix a été bouleversée par le crash. Et le Président Abdou Diouf qui avait rendu visite à ses soldats de décréter un deuil national. Le reste du contingent est rentré en héros après avoir enterré leurs 93 frères d’armes en Arabie Saoudite.
LES FAMILLES DES VICTIMES DE LA GUERRE DU GOLFE RÉCLAMENT LEUR INDEMNISATION
AU MOMENT OÙ LES DIAMBARS RETOURNENT EN ARABIE SAOUDITE
L’annonce de l’engagement du Sénégal offre une bonne opportunité. Car cela fait 24 ans qu’elles courent après leur indemnisation. Les familles des 93 disparus et 8 blessés de la guerre du Golfe appellent toujours l’Etat du Sénégal à les rétablir dans leurs droits. Ce, au moment où le pays prend de nouveau la décision d’envoyer des soldats en Arabie Saoudite.
Réunis autour du Regroupement des familles des diambars disparus en Arabie Saoudite, les plaignants ont déjà commis leur avocat, Me Assane Dioma Ndiaye, pour défendre leurs intérêts. Ce dernier, à son tour, s’en est ouvert, par des correspondances à l’Agent judiciaire de l’Etat (Aje).
Dans un document dont Le Quotidien a eu copie, le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme (Lsdh) rappelait à l’Aje : «A la fin de l’opération, un avion immatriculé C 130.469 transportant une partie du contingent sénégalais est tombé en terre saoudienne faisant 93 morts et quatre blessés.»
Dans une missive datée du 24 août 2012 du ministre des Forces armées, il est indiqué que seule une prime de campagne a été versée à tout le personnel ayant participé à la guerre.
Depuis, souligne Me Ndiaye, «le royaume d’Arabie Saoudite affréteur et propriétaire de l’avion accidenté n’aurait à ce jour pas indemnisé les soldats blessés et les familles des soldats décédés». A l’en croire, la responsabilité de l’Arabie saoudite est «établie».
Ainsi, l’avocat exhorte le Sénégal à réparer le «préjudice» : «L’Etat du Sénégal ayant engagé le contingent dans cette opération baptisée ‘’Tempête du désert’’ avait l’obligation de veiller à ce que les droits des victimes soient préservés.»
MOHAMED GUEYE
AU NOM DE QUI
Sur le théâtre yéménite se croisent en plus de Houthis chiites, des sunnites de Daesh et d’Al Qaïda, tous rivaux et opposés les uns aux autres. Et la «coalition internationale» des Saoudiens ne s’en est prise, pour le moment, qu’aux seuls Houthis chiites
À part des armes et éventuellement de l’argent, qu’est-ce que le Sénégal a à gagner dans une aventure militaire au Yémen ou en Arabie Saoudite ?
Rien, assurément. Le chef de l’Etat a assuré à Kaffrine, devant la presse, que le Sénégal n’est en guerre contre personne.
On dit qu’il a évité d’envoyer à l’Assemblée nationale son ministre des Forces armées, justement, pour éviter de donner un air martial à son discours. Soit. Il n’empêche que le Sénégal va déployer pour la première fois de son histoire le plus fort contingent des troupes pour des opérations extérieures dans une aventure dont on dit qu’il n’aura pas à aller au front.
La justification de notre aventure dans cette guerre confessionnelle est simpliste. Traiter les Houtis du Yémen de terroristes n’exonère ni ne justifie nos dirigeants. Nous avons décidé de prendre partie dans une lutte d’influence entre d’un côté les Wahhabites saoudiens et leurs alliés de la péninsule arabique, auxquels pour des raisons stratégiques s’ajoute la Turquie de Erdogan et Israël de Netanyahu, et de l’autre, les Chiites iraniens et leurs alliés Irakiens, Syriens et Kurdes. C’est une guerre séculaire, dont l’aventure au Yémen n’est que le dernier avatar. Et ce n’est ni notre guerre ni notre cause.
D’autres l’ont dit avant : Sommes-nous plus concernés par cette guerre que les Pakistanais, dont le Parlement a solennellement décidé de ne soutenir ni l’un ni l’autre camp ? Et l’argument de la lutte contre le terrorisme, invoqué plus haut, ne peut prospérer.
Sur le théâtre yéménite se croisent en plus de Houthis chiites, des sunnites de Daesh et d’Al Qaïda, tous rivaux et opposés les uns aux autres. Et la «coalition internationale» des Saoudiens ne s’en est prise, pour le moment, qu’aux seuls Houthis chiites. Car les Wahhabites saoudiens, eux, savent que rien ne distingue leur islam de celui pratiqué par Daesh ou Al Qaïda. La vraie différence étant pour les autres, le rejet de tout ce qui est américain ou occidental.
S’il est vrai que notre refus de nous engager dans cette guerre ne nous préserverait pas nécessairement d’éventuelles attaques terroristes, la dispersion de nos forces ne renforce pas d’autant notre sécurité. On dit que nos Diambars pourraient y acquérir des armements nouveaux, qui nous permettraient de renouveler notre arsenal. Avec quoi ?
Du matériel reformé dont chercheront à se débarrasser les Arabes et leurs alliés ? Les Américains et les Européens en fournissent déjà largement notre Armée, quand ils renouvellent leur équipement. Et sans nous faire payer le prix du sang.
Quant à la coopération économique, on n’a à ce jour pas encore vraiment vu celle de l’Arabie Saoudite se manifester de manière concrète. Hors de l’hôtel King Fahd Palace de Dakar, quelle marque économique cette «coopération» peut-elle afficher, en dehors des dattes du Ramadan, et des carcasses de mouton pour l’Aid el Kébir ?
S’il y a reconnaissance du ventre, le Sénégal n’en devrait pas moins à l’Iran qu’à l’Arabie Saoudite. Et si nous voulons vraiment lutter contre le terrorisme et aguerrir nos soldats, que ne faisons-nous comme le Tchad, pour envoyer des troupes consistantes au Mali, où les jihadistes menacent un régime ami, ou au Nigeria, où des coreligionnaires «niassènes» sont en train de subir le malheur de l’oppression de Boko Haram ?
Est-ce parce que, dans ces deux pays, nous n’aurons pas de prise en charge financière substantielle et des rebuts militaires dignes de parader ? Veut-on vraiment faire de notre Armée une troupe de mercenaires, qui se met au service du plus offrant ?
Alors qu’on ne les engage pas au nom du peuple sénégalais. Quant à «redonner l’espoir», souhaitons que cette opération ne se termine pas comme son ancienne homonyme en Somalie 92 qui avait vu le retrait sans gloire des troupes américaines, qui ont laissé un pays toujours plongé dans l’anarchie et la guerre.
LE SÉNÉGAL ENVOIE 2 100 SOLDATS EN ARABIE
OFFICIALISATION DE LA CONTRIBUTION AU CONFLIT DU YÉMEN
Dans un message délivré hier aux députés par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, le président de la République a officialisé l’envoi d’un contingent de 2 100 soldats sénégalais en soutien aux efforts de l’Arabie Saoudite pour repousser «l’avancée des terroristes qui occupent le Yémen».
C’est désormais officiel. Le Sénégal va envoyer un contingent de 2 100 hommes en Arabie Saoudite pour répliquer à la menace de forces terroristes qui occupent le Yémen. Dans un message à l’Assemblée nationale rapporté par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye, le chef de l’Etat a annoncé la contribution du pays à l’opération «Redonner espoir».
Celle-ci remplace «Tempête décisive» à laquelle la coalition internationale, dirigée par les Saoudiens, a mis fin après avoir «réussi à freiner l’avancée des groupes terroristes».
La décision est ainsi motivée : «Conscient de l’ampleur des bouleversements géopolitiques qui pourraient découler d’une détérioration de la situation sur le terrain et dans l’esprit de fidélité aux relations fraternelles toutes particulières qui lient les peuples saoudien et sénégalais, le président de la République a pris la décision d’engager nos forces de défense et de sécurité au sein de la coalition internationale, à côté de pays frères et amis comme le Maroc, la Turquie, le Koweït, les Emirats Arabes Unis, le Qatar pour ne citer que ceux-là.»
D’après le chef de la diplomatie sénégalaise, porteur du message, par cette décision, «le Sénégal pose un acte de solidarité et de reconnaissance envers un pays ami cher au peuple sénégalais».
Mais elle a une autre motivation : «Protéger et à sécuriser les Lieux saints de l’islam, Médine et la Mecque qui se trouvent aussi menacés par ces groupes terroristes qui veulent imposer à la Oumah leur façon de vivre et de penser l’islam».
Le chef de l’Etat ne manque pas de souligner la conformité de cet engagement du Sénégal aux dispositions de la Charte des Nations unies et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, adoptées sous le chapitre VII de ladite Charte et aux valeurs défendues par le pays au sein de la Oumah et dans le cadre de l’Organisation de la coopération islamique (Oci).
De plus, a indiqué le Président, le Sénégal à «l’ambition légitime de contribuer activement, par une diplomatie de solidarité, à travers nos forces de défense et de sécurité, à la recherche de la paix, de la stabilité et de la sécurité partout dans le monde».
UN CONTINGENT DE 2100 MILITAIRES SENEGALAIS EN ARABIE SAOUDITE : Macky envoie les Jambaars au front
2100 militaires sénégalais seront envoyés en Arabie Saoudite. L’annonce est du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye. Il était à l’hémicycle hier, lundi 04 mai, afin d’informer la représentation parlementaire de la décision du président de la République, Macky Sall, de déployer un contingent militaire dans le royaume saoudien
NICOLAS BRICAS, CHERCHEUR AU CIRAD : «Il y a un dérèglement alimentaire dans les villes africaines»
L’urbanisation et les transformations rurales ont beaucoup influé sur la consommation alimentaire dans les grandes villes Africaines. Ce qui a beaucoup influé sur les habitudes alimentaires des populations. Nicolas Bricas, Chercheur au CIRAD, estime qu’il y a un problème de dérèglement alimentaire dans les villes d’Afrique de l’Ouest où les gens consomment trop de sucres et trop de matières grasses. Il s’exprimait hier, lundi 4 mai, à Dakar, à l’occasion d’un atelier sur la consommation alimentaire organisé par l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR), en partenariat avec l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED).
PREPARATION DU PELERINAGE MARIAL DE POPONGUINE : Le ministre de l’intérieur s’engage pour un bon déroulement
Des directives ont été données par le ministre de l’intérieur Daouda Diallo pour un bon pèlerinage au sanctuaire Marial de Poponguine. Hier, lundi 4 mai, une réunion du comité régional de développement consacrée à ladite manifestation, a été tenue dans les locaux du ministère de l’intérieur.
CONTRE L’ENVOI DE SOLDATS EN ARABIE SAOUDITE : Les arguments du Forum Civil
Mouhamadou Mbodj du Forum Civil n’est pas du tout d’accord avec l’envoi de soldats sénégalais au Yémen. Citant le conflit en Casamance, le djihadisme dans la sous-région, le droit de l’hommiste indique que les forces de sécurité sont déjà très occupées. D’autant plus que, argumente Mouhamadou Mbodj, l’intérêt ne se présente pas puisque la ville de Médine qui abrite le tombeau du Prophète Mohamed (PSL) n’est pas menacée. Pis, alerte ce dernier, cette zone polarise une bonne partie du mouvement terroriste mondial. Et au téléphone de Pressafrik.com, Mouhamadou Mbodj de rappeler la mort des 93 «Jambars » dans le conflit du Golfe.
MALADIES TROPICALES NEGLIGEES : Relever les défis par l’éducation sanitaire
Les maladies tropicales négligées touchent 1 milliard de personnes à travers le monde, soit une personne sur 7. Ce qui est troublant, selon les sources de l’OMS, c’est que la moitié des cas recensés se trouve en Afrique. Mais pour relever le défi, il faut couper le mal par la racine. C’est-à-dire promouvoir l’hygiène des mains, boire et utiliser de l’eau potable, laver les crudités à l’eau de javel, lutter contre les fosses septiques et bien d’autres comportements environnementaux. Telle est l’alerte lancée hier, par la directrice des maladies au ministère de la santé et de la prévention lors d’une séance d’informations sur la campagne en cours contre ces maladies
YEMEN 2 100 SOLDATS ENVOYES 24 ANS APRES LA GUERRE DU GOLFE : macky dans la tempête
Dans un message délivré hier aux députés par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, le président de la République a officialisé l’envoi d’un contingent de 2 100 soldats sénégalais en soutien aux efforts de l’Arabie Saoudite pour repousser «l’avancée des terroristes qui occupent le Yémen».
ENTRETIEN AVEC NDIORO NDIAYE, ANCIEN MINISTRE : «Il n’y a pas de politique migratoire au Sénégal»
Pr Ndioro Ndiaye, ancien ministre socialiste, spécialiste des questions migratoires, entretient Le Quotidien sur l’intensité des vagues migratoires vers l’Europe. Présidente de l’Alliance pour la migration, le leadership et le développement qu’elle vient de créer à son départ de l’Organisation mondiale de la migration (Oim), elle estime que l’Europe ne peut pas fermer ses portes parce qu’elle a besoin de ressources humaines de bonne qualité qui foisonnent en Afrique.
SYNDICALISME ENSEIGNANT : Faty et Dianté se disputent le Grand cadre
Une partie des syndicats d’enseignants annonce avoir renouvellé le bureau du Grand cadre, suite aux agitations notées en leur sein. Ainsi, ils ont déchu de son poste de Coordonnateur, Mamadou Lamine Dianté du Saems-Cusems, pour le remplacer par Abdou Faty, leader du du Sels/A.
CENTRALE A CHARBON DE SENDOU : Les bailleurs bloquent la construction
La Senelec pourra difficilement compter sur l’une des centrales à charbon prévue à Bargny pour combler son déficit énergétique sous peu. La construction de l’usine de 125 mégawatts est à l’arrêt à cause de la suspension du financement par les principaux bailleurs qui ont décidé d’avoir une idée claire sur les impacts de ce projet sur la santé des populations et sur l’environnement, avant de continuer les décaissements.
APRES 20 ANS DE CARRIERE : Tyson, la fin d’une Génération
Battu par Gris Bordeaux, dimanche au stade Demba Diop, Mohamed Ndao Tyson a laissé une mauvaise impression sur son avenir au sein de la lutte avec frappe. Le leader de la Génération Boul Falé, en vingt ans de présence, n’a été que l’ombre de lui-même. Le début d’une fin pour celui qui a révolutionné la lutte avec frappe
BILAN DE LA GESTION DE MACKY SALL : Le Ps se désolidarise
L’on s’achemine lentement, mais sûrement vers l’implosion de la Coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar. Après la Ligue démocratique (Ld), dont les relations avec l’Alliance pour la République (Apr), sont polluées par les critiques virulentes des «gauchistes », par rapport à la «forte implication de la famille du président dans la gestion de la cité», le Parti socialiste (Ps), d’Ousmane Tanor Dieng, qui a déjà exprimé toute sa répugnance face à la transhumance, revient à la charge. Et c’est pour larguer, par la voie des «petits maures » qui s’abreuvent sous la tente des adultes, deux grosses infos : «d’abord, pas question pour le Ps de ne pas présenter son propre candidat à la prochaine présidentielle, ensuite, le bilan du régime actuel, c’est l’affaire de Macky Sall et uniquement de Macky Sall».
APRES SA TOURNEE A MATAM : Bakel déroule le tapisrouge à Idy
Le président de Rewmi, Idrissa Seck continue sa «tournée de proximité» qu’il a entamé dans la partie Nord du Sénégal, sans tambour ni trompette. Ce travail mené dans ce qu’il convient d’appeler le périmètre affectif, entre dans le cadre de son plan de massification du parti, sous-tendu par les ralliements en cascade accueillis par le vice-président, Déthié Fall.
COEUR DE VILLE DE KAOLACK : La 8ème merveille du monde
Le complexe «Coeur de ville» de Kaolack, un ensemble commercial de 8 hectares géré en location-gérance par le Groupe «Saloum Investissements et Développement», serait la 8ème merveille du monde, pour Serigne Mboup, le principal exploitant de ce projet initié par l’Etat du Sénégal. Le capitaine d’industrie y voit un important hub commercial de la sous-région, qui va abriter en septembre prochain une foire internationale.
EFFET DE MODE CHEZ LES JEUNES : Selfie, la photo qui fait tourner la tête
Le selfie est un phénomène prisé par les jeunes d’aujourd’hui. Garçons comme filles, tous s’adonnent à cette pratique qui permet de se prendre en photo soi-même. Grâce à l’avènement du numérique, le selfie est devenu très récurrent au Sénégal et personne n’a presque plus besoin d’aller chez le photographe pour une pose. Tous peuvent se le permettre à n’importe où. Au réveil dans son lit, au bureau, dans la nature, quand la personne se fait belle et même en pleine circulation etc. Ce mode simple et rapide que les jeunes suivent, laisse les studios des photographes sans avenir.
Henri Saivet : «etre un peu plus régulier»
henri Saivet pointe un problème de régularité des girondins de Bordeaux. Il s’est confié à ce sujet dans l’émission Jour de Foot sur Canal+ après le nul terne de son équipe à lorient (0-0). «Il y a des matchs où on a une grosse débauche d’énergie. Aujourd’hui, sur la première mitemps, on s’est laissé un peu mourir au fur et à mesure alors qu’on avait bien débuté. C’est sur cela qu’on doit progresser, être un peu plus régulier. Quand on arrive à battre des équipes comme Marseille, on peut réitérer ces performances-là. Maintenant, à nous de travailler dans ce sens parce que je pense que cela nous fera progresser tous ensemble », a dit l’attaquant des lions.
Bordeaux : Un tunisien pour remplacer Sané ?
Marc planus en fin de contrat en juin et lamine Sané courtisé en premier league, les girondins de Bordeaux pourraient bien avoir à recruter en défense centrale. Selon le quotidien tunisien la presse de Tunisie, ils auraient Syam Ben Youssef (26 ans) à l’oeil. l’Aigle de Carthage (17 sélections), incontournable au coeur de l’arrière-garde de l’Astra giurgiu en roumanie (l’olympique lyonnais s’en souvient), plairait beaucoup au club au scapulaire. libre en juin, l’ancien Bastiais pourrait donc retrouver son compatriote Whabi Khazri en gironde. À Willy Sagnol de trancher.
Nantes : le joli geste de «djilo» avec un supporter
papy Djilobodji, malgré la défaite du FC Nantes face au pSg, a fait preuve de beaucoup de classe avec un jeune fan nantais. Alors que l’arbitre a donné le coup de sifflet final de la rencontre, un jeune supporter canari s’est rué sur la pelouse pour tenter d’approcher ses stars préférées. Tandis que les stadiers, professionnels jusqu’au bout des ongles, s’apprêtaient à évacuer rapidement le jeune homme, papy Djilobodji est intervenu pour libérer l’enfant afin qu’il puisse approcher les joueurs… Avant de lui offrir finalement son maillot. un geste qui fait depuis hier le tour des réseaux sociaux, et c’est bien légitime…
Pierre Ménès descend djilobodji et Rémi gomis
Sur le plateau de Canal Football Club, dimanche soir, à l’occasion du debrief du succès (0-2) du pSg à Nantes, le consultant pierre Ménès a donné ses tops et ses flops de la rencontre. Après avoir cité le gardien de but rémy riou, qui a gardé «son équipe en vie» grâce à ses arrêts, Ménès a aussi souligné la ferveur du public nantais. «La Beaujoire est le meilleur joueur du FC Nantes cette saison», a indiqué le consultant TV. Ménès a par ailleurs fustigé et mis dans les flops de ce match : Djilobodji et gomis, auteurs, selon lui, de beaucoup «de coups et déchets techniques».
Rémi gomis honoré pour son 300ème match
S’il a pu tenir sa place dimanche soir face au pSg, où il a été honoré avant le match après avoir disputé récemment son 300ème match en l1 et l2 françaises, rémi gomis sera en revanche suspendu samedi pour le déplacement à Bordeaux de ses potes lamine Sané et henri Saivet. l’ancien Valenciennois a, en effet, été averti à trois reprises (face à evian Tg, l’oM et Toulouse) en moins de dix rencontres.
Papa Sow absent à Demba Diop
Le Puma de Fass a été l’absent le plus présent dimanche au stade Demba Diop lors du gal a de l utt e auquel avaie nt p ris part trois lutteurs fassois, Serigne Ndiaye 2, Gris Bordeaux et Tapha junior. Papa Sow n’a pas fait le déplacement pour soutenir ses co-équipiers. Pourquoi cette absence ? Nous donnons notre langue au chat.
Le sprint de Abass Ndoye
Seule la victoire est belle, surtout dans les moments difficiles. Debout sur la main courante, le président de l’écurie Fass, Abass Ndoye, a sauté de joie après la victoire de Gris Bordeaux sur Tyson, et a fait un sprint de quelques mètres digne d’un Usain Bolt pour atterrir dans les bras du 1er Tigre de Fass, Mbaye Guèye.
Sa Thiès ravit la vedette à Lac Rose
En marge de l’anniversaire de Waly Seck qui s’est tenu au terrain Acapes des Parcelles Assainies, Sa Thiès et Lac Rose ont tenu leur troisième faceà- face. Une occasion pour les deux lutteurs de tester leur popularité. Mais, le fils de Double Less est de loin plus populaire que son protagoniste. Il a ravi ainsi la vedette au poulain de Gris Bordeaux qui a été hué par le public dès son entrée en
scène.
PAF tient à sa nuit des arènes
Depuis le début de la saison, le patron de Pape Abdou Fall n’a cessé d’annoncer la nuit des arènes. Une soirée à laquelle il tient vraiment. Ce dimanche, il a fait savoir que ce sera avant le combat. Mais, le patron de PAF Productions s’abstient de donner la date exacte. Il préfère attendre encore un peu, certainement le temps d’y voir plus clair et que tout soit mis en place.
Supporters de Tapha Tine et Ama se déchirent
Hier, au parc de Hann, à l’occasion du dernier face-à-face avant la deuxième journée du 10 mai, les accompagnateurs de Tapha Tine et d’Ama Baldé s’en sont pris, en particulier après la cérémonie. D’ailleurs, le Géant du Baol avait fermement condamné cette attitude sur le plateau. Nous y reviendrons plus amplement demaindemain.
Yékini et son tissu vert
Il n’a pas encore décroché de combat choc, mais Yékini se protège toujours mystiquement. Invité du promoteur Aziz Ndiaye pour une prestation dimanche 3 mai au stade Demba Diop, l’ancien roi des arènes n’a pas manqué de nouer la paume de sa main droite avec un tissu de couleur verte. Que peu bien cacher l’enfant de Bassoul ?
Thiatou Séras dédie sa victoire à son frère Bathie Séras
Thiatou Séras est un jeune frère de Bathie Séras. Dimanche dernier, il a pris le meilleur sur Body de Sénégambie avec la manière. Le jeune lutte ur a dédié ce succ ès à son frère qui est encore en prison.
Thiandoum nettoie la scène
Après le passage de Sa Thiès et Lac Rose, Malick Thiandoum était obligé de nettoyer la scène. Les deux protagonistes qui tenaient vraiment à respecter les consignes de leur marabout ont versé du safara à gogo. Sur ce, le présentateur de la Sen Tv, à la fin de la rencontre, a trouvé deux serviettes pour astiquer la scène avant l’entrée en scène de Waly Seck.
Tyson et ses étirements
Au moment où Eumeu Sène arrivait dans le stade pour faire sa chorégraphie, Mohamed Ndao Tyson était derrière le camion de la TFM, en train de faire des étirements. Etaitce une pure coïncidence ou pour « fuir » le leader de Tay Shinger ?