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24 novembre 2024
Culture
NOUVELLE SORTIE DE COUMBA GAWLO
La chanteuse sénégalaise, Coumba Gawlo Seck a sorti une nouvelle chanson intitulée : «Sant Rek», une sorte de renaissance, a expliqué l’artiste, le 24 juillet, lors d’une rencontre avec des journalistes.
La chanteuse sénégalaise, Coumba Gawlo Seck a sorti une nouvelle chanson intitulée : «Sant Rek», une sorte de renaissance, a expliqué l’artiste, le 24 juillet, lors d’une rencontre avec des journalistes.
«Sant Rek est ma toute première chanson après mon retour, c’est une sorte de renaissance en quelque sorte. Ce n’était pas évident, tout est Allah et je voudrais lui rendre grâce d’avoir retrouvé la possibilité et la joie de faire de la musique», a dit la chanteuse.
Coumba Gawlo Seck avait observé une pause en 2021, en raison d’ennuis de santé qui avaient nécessité une opération ayant causé des dommages sur ses cordes vocales. Cette nouvelle chanson sonne donc comme une grâce rendue à Allah, a-t-elle souligné.
NOTRE DEMOCRATIE EST UNE REALITE IRREVERSIBLE
À Paris pour la présentation de son livre « Sénégal : des sillons pour servir », le président du Mouvement pour le développement intégral du Sénégal (Mdis) a donné son avis sur la récente déclaration du Président Sall de ne pas briguer un troisième mandat
À Paris pour la présentation de son livre « Sénégal : des sillons pour servir », le président du Mouvement pour le développement intégral du Sénégal (Mdis) a donné son avis sur la récente déclaration du Président Sall de ne pas briguer un troisième mandat.
Dans votre livre, vous mettez en exergue le civisme pour inculquer aux citoyens de bons comportements. Pensez-vous que le service national militaire ou civil aurait été un rempart contre la destruction des biens publics, comme ce fut le cas récemment ?
Ce premier sillon de mon livre, qui traite effectivement de l’instauration progressive du service militaire obligatoire, a été écrit et publié en 2019. Donc, cette contribution n’est pas intrinsèquement liée aux émeutes qui affectent notre pays depuis 2021. Cependant, le service national aurait pu participer à être un véritable rempart à toutes ces scènes de chaos que nous avons vécues. Qui pouvait sentir les choses venir depuis quelques années ? Malheureusement, dans notre pays, les idées citoyennes constructives ne comptent pas. En tout état de cause, le mobile de ma réflexion va au-delà de lutter contre des actes de vandalisme. Mon livre cherche plutôt à rappeler à l’État son rôle régalien de bâtir, en permanence, le citoyen porteur de certaines valeurs indispensables pour construire une Nation où, malgré les différences, l’on vit en harmonie.
Quelle est votre position en tant que leader politique par rapport à la récente déclaration du Président Macky Sall de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle ?
J’avoue que cela ne m’a pas du tout surpris de la part du Président Macky Sall qui nous a montré plusieurs fois, à travers les actes qu’il pose, que la dignité était pour lui une valeur cardinale. C’est pourquoi j’avais jugé nécessaire d’attendre qu’il se prononce sur cette question avant d’en parler. Notre démocratie est une réalité irréversible, en progression continue. Ainsi, cette prise de position du Président Sall règle définitivement la question du nombre de mandats. Cependant, nous devons être très vigilants puisqu’il y a des obscurantistes qui pensent que la meilleure méthode pour accéder au pouvoir est d’instaurer l’injure, la calomnie, la diffamation et la violence.
Vous pensez à qui exactement ?
Je suis scandalisé par les propos récurrents d’Ousmane Sonko appelant les populations à semer le chaos pour l’accompagner dans sa défiance vis-à-vis de nos institutions. C’est irresponsable et scandaleux. Même si d’énormes défis restent encore à relever, notre pays est quand même en perpétuel progrès depuis plusieurs générations. Ces défis exigent de l’État, mais également de chaque citoyen, des attitudes et comportements sous-tendus par le patriotisme. C’est pourquoi j’en appelle au sens de discernement des jeunes et à la fermeté de l’État face aux tendances putschistes. Dans cette République, le dialogue aura toujours le dessus sur le leitmotiv de la violence et de la défiance.
UN NOUVEL ESSAI DE L’ECRIVAINE FATOU DIOME BIENTOT SUR LE MARCHE
Le verbe libre ou le silence’’, nouvel essai de l’écrivaine franco-sénégalaise Fatou Diome, paraitra le 30 août prochain, a appris l’APS des ‘’Editions Albin Michel’’.
Dakar, 25 juil (APS) – ‘’Le verbe libre ou le silence’’, nouvel essai de l’écrivaine franco-sénégalaise Fatou Diome, paraitra le 30 août prochain, a appris l’APS des ‘’Editions Albin Michel’’.
Fatou Diome, qui vit depuis plusieurs années à Strasbourg, au nord-est de la France, a été admise comme membre à l’Académie royale de langue française de Belgique en janvier dernier.
La Franco-Sénégalaise, native de Niodior, une commune des Iles du Saloum au Sénégal, a publié un recueil de nouvelles intitulé ‘’La préférence nationale’’ aux éditions ‘’Présence Africaine’’.
Elle s’est fait connaître avec son premier roman ‘’Le ventre de l’Atlantique’’, sorti en 2003 aux éditions ‘’Anne Carrière’’. Elle y met en scène les lueurs et leurres de l’émigration entre l’Afrique où l’héroïne Salie est rejetée parce que née hors mariage et l’Europe où elle est abandonnée sur une plage blanche.
L’universitaire et femme de lettre engagée a été parmi les premiers à dénoncer l’émigration clandestine avec ces nombreux morts dans ‘’le ventre de l’Atlantique’’, l’océan qui a englouti des milliers de jeunes africains.
Ce roman a été traduit en une vingtaine de langues, selon la note de l’éditeur.
Cette publication a été suivie de plusieurs livres publiés chez ‘’Flammarion’’, puis chez ‘’Albin Michel’’, notamment, ‘’Les veilleurs de Sangomar’’ (2019), un recueil de nouvelles ‘’De quoi aimer vivre’’ (2021) et un essai politique ‘’Marianne face aux faussaires’’ (2022).
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MADIAMBAL DIAGNE PRÉSENTE SON LIVRE SUR L'AFFAIRE SONKO-ADJI SARR
Le journaliste examine les événements clés et les implications politiques du scandale à travers "Ousmane Sonko - Adji Sarr, l'histoire. Les confidences d'une victime"
Madiambal Diagne fait une analyse approfondie de l'affaire Ousmane Sonko - Adji Sarr. Le livre présentée ce dimanche 23 juillet 2023 à Dakar, examine les événements clés et les implications politiques du scandale.
Des discussions sur les questions de justice, de pouvoir et de transparence ont enrichi la cérémonie de présentation animée par l'essayiste et chroniqueur Hamidou Anne.
CONCOURS MISS SENEGAL, LE MINISTERE DE LA CULTURE VEUT PLUS S'IMPLIQUER DANS L'ORGANISATION
Le Ministère de la Culture et du Patrimoine historique compte appuyer davantage le Comité national de « Miss Sénégal ». Le Ministre Aliou Sow a rassuré les organisateurs de ce concours de beauté, lors d’une rencontre, mardi dernier.
Le Ministère de la Culture et du Patrimoine historique compte appuyer davantage le Comité national de « Miss Sénégal ». Le Ministre Aliou Sow a rassuré les organisateurs de ce concours de beauté, lors d’une rencontre, mardi dernier, avec la délégation des artistes sénégalais en perspective de la 9e édition des Jeux de la Francophonie.
Le Ministère de la Culture et du Patrimoine historique a décidé de s’impliquer davantage dans le processus d’organisation du Concours « Miss Sénégal », en l’accompagnant avec « beaucoup d’engagements ». Cela, estime Aliou Sow, pour mieux appuyer cette belle pratique qui consiste à valoriser celles qui incarnent « la beauté féminine sénégalaise et ambassadrices de la culture et du tourisme ».
Le Ministre de Culture et du Patrimoine historique dit avoir échangé avec son collègue du Tourisme et ils sont en parfaite harmonie pour mobiliser un maximum d’acteurs dans le public comme dans le secteur privé, pour désormais faire de cet évènement un moment important tant sur le plan culturel et touristique.
Selon Aliou Sow, une série de subventions sera mise à la disposition du Comité national de « Miss Sénégal » présidé par Amina Badiane en perspective du prochain concours de beauté prévu pour bientôt. Le Ministre a ajouté que les gagnantes nationales du concours, la Miss ainsi que ses deux dauphines, seront davantage accompagnées dans leurs études et leur formation professionnelle, à travers des bourses. Elles seront aussi impliquées dans les grands rendez-vous culturels auxquels le Sénégal est invité ou associé, en tant qu’ambassadrices de la culture, du tourisme et de la Téranga sénégalaise.
Déjà, les trois Miss en règne seront de la délégation d’artistes sénégalais devant participer à la 9e édition des Jeux de la Francophonie prévue du 28 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
Le Ministre de la Culture, qui a reçu, mardi dernier, des artistes, des journalistes et le Comité national ‘’Miss Sénégal’’ « pour les orientations de l’État, la mise à disposition des appuis du Président de la République et des conseils », a rassuré que « toutes les dispositions nécessaires pour une bonne participation des acteurs culturels sénégalais ont été prises ». La délégation culturelle du Sénégal aux Jeux de la Francophonie sera composée de 33 membres dont 21 artistes. Ces derniers, a rappelé le Ministère de la Culture, ont été choisis sur la base d’un appel à candidatures. Un comité national avec des jurys autonomes a été présélectionné sur une liste de 242 candidats avant la sélection définitive par le Comité international de la Francophonie.
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UN PARCOURS ENTRE DEUX MONDES
Abdoulaye Cissé et Mohamed Mbougar Sarr évoquent avec Elgas ses œuvres, sa passion pour le foot et la littérature, l'immigration, le mouvement décolonial
Dans cette discussion avec Mohamed Mbougar Sarr et Abdoulaye Cissé, Elgas évoque son parcours personnel entre le Sénégal et la France, mettant en avant ses passions pour le football et la littérature. Il partage son attachement au Sénégal ainsi que les conflits familiaux liés à son départ précoce.
Malgré des fragilités et des illusions, il exprime son enthousiasme initial pour la découverte de la France et l'opportunité d'étudier. Il mentionne l'influence de sa mère dans son amour pour la littérature, tandis que son père était un professeur de lettres classiques.
Elgas aborde également la perception de l'immigration et le mirage de l'Eldorado en soulignant les réalités complexes et les fragilités tant en Occident qu'au Sénégal. Il insiste sur la nécessité de comprendre les récits de l'immigration dans toute leur dualité.
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MILAN KUNDERA DÉCÉDÉ
Le romancier tchèque naturalisé français s’est éteint ce 12 juillet 2023, à l’âge de 94 ans. La parution en 1984 de son livre "L’Insoutenable légèreté de l’être", considéré comme un chef-d'œuvre, l'a fait connaître dans le monde entier
Le romancier tchèque naturalisé français s’est éteint ce 12 juillet 2023, à l’âge de 94 ans. La parution en 1984 de son livre "L’Insoutenable légèreté de l’être", considéré comme un chef-d'œuvre, l'a fait connaître dans le monde entier.
Milan Kundera s’était réfugié en France en 1975 avec son épouse, Vera, fuyant la Tchécoslovaquie communiste.
LE THEATRE UN TRAIT D'UNION
Le théâtre doit être un produit de promotion du ‘’vivre ensemble’’, estime le président de l’Association des artistes comédiens du théâtre sénégalais (ARCOTS), Pape Faye, considérant que sans le ‘’vivre ensemble’’, le théâtre n’existe pas’’,
Kaolack, 8 juil (APS) – Le théâtre doit être un produit de promotion du ‘’vivre ensemble’’, estime le président de l’Association des artistes comédiens du théâtre sénégalais (ARCOTS), Pape Faye, considérant que sans le ‘’vivre ensemble’’, le théâtre n’existe pas’’,
‘’Le théâtre doit être un produit, un moyen de promouvoir le vivre ensemble, le vivre ensemble sans lequel on ne joue pas. Il faut qu’il y ait des partenaires de scène, même si c’est du +One man Show+, parce qu’on communique avec le public, donc dans le sens du vivre ensemble’’, a-t-il théorisé.
Pape Faye s’exprimait samedi lors d’un colloque sur le thème ‘’Eduquer à la paix et à la citoyenneté’’, organisé dans le cadre de la douzième édition du Festival international du théâtre et du rire, qui se tient les 7, 8 et 9 juillet dans la capitale du Saloum, à l’initiative de l’ARCOTS et sous l’égide du ministère de la Culture et du Patrimoine historique.
Le thème a été introduit par l’enseignant-chercheur en sociologie, Professeur Djiby Diakhaté.
Aujourd’hui, avec les troubles, les casses et autres cas de violence qui ont été enregistrés ces derniers temps au Sénégal, le climat socio-politique étant chaud, les artistes-comédiens ont estimé qu’il leur fallait aller vers l’apaisement de la tension sociale.
‘’C’est pourquoi nous avons demandé aux artistes de tenir des ateliers, de se documenter et d’aller auprès des acteurs pour mieux s’imprégner de la situation que nous vivons pour donner une leçon de vie, de démocratie et de vivre ensemble à toutes les populations, notamment les jeunes’’, a-t-il indiqué.
Ce festival, dont le thème générique est ‘’Paix et citoyenneté’’, après avoir connu une pause de cinq ans, a enregistré la participation d’artistes-comédiens membres des différentes structures de l’ARCOTS éparpillées à travers les quatorze régions du Sénégal et celle d’autres artistes-comédiens issus de différentes associations.
‘’A travers ce festival, nous avons voulu rassembler la famille théâtrale comme par le passé, parler le même langage, avoir le même objectif pour mieux développer notre art et pousser le ministère de la Culture et du Patrimoine historique à nous accompagner et accompagner notre plan stratégique de développement du théâtre’’, a expliqué Pape Faye.
Le président de l’ARCOTS relève que les artistes-comédiens constituent une cible ‘’très suivie’’ sur les médias, particulièrement les télévisions.
‘’Il n’y a pas une seule télévision du Sénégal qui ne diffuse pas des séries. Et nous sommes sûrs : le monde audiovisuel, du cinéma et autres, pour ne pas dire simplement du théâtre constitue ce qu’on pourrait appeler l’œil du continent. Le comédien du petit écran est le premier éducateur de la société, faisant violence sur lui-même, sans rien attendre en retour, donne des leçons et trace la voie à suivre. C’est ce que nous voulons faire’’, a fait valoir Faye.
Le colloque s’est tenu en présence de la directrice des arts, Khoudia Diagne, de la directrice du Centre culturel régional de Kaolack, Aby Faye, de l’ancien délégué général adjoint de la Francophonie, Professeur Pape Massène Sène, du directeur général de la Compagnie nationale du théâtre Daniel Sorano, Ousmane Barro Dione.
LE FILM BANEL ET ADAMA SORT EN FRANCE LE 4 OCTOBRE PROCHAIN
Le film de la Franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy sort en salle sur les écrans français le 4 octobre prochain, a appris l’APS du site cinéma et images de la francophonie, mercredi.
Dakar, 5 juil (APS) – Le film de la Franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy sort en salle sur les écrans français le 4 octobre prochain, a appris l’APS du site cinéma et images de la francophonie, mercredi.
Ce premier long métrage fiction de la réalisatrice tourné entièrement à Podor, au nord du Sénégal, était dans la sélection officielle du 76e Festival de Cannes (16 au 27 mai). ‘’Banel et Adama’’ raconte une histoire d’amour impossible dont l’action se déroule au Fouta, terroir traditionnel du nord du Sénégal.
‘’Le film raconte une histoire d’amour presque impossible dans le Fouta où les traditions et les valeurs traditionnelles mettent une pression à un jeune couple qui veut vivre son amour. C’est une histoire entre modernité et tradition chez les Peuls au Fouta’’, avait expliqué Souleymane Kébé, l’un des producteurs de ce film lors de sa sélection à Cannes.
Selon lui, la particularité de cette œuvre réside dans l’usage de la langue pulaar et la participation d’acteurs non professionnels.
La cinéaste Ramata-Toulaye Sy affirme que tourner au Fouta, terroir dont sont originaires ses parents et en pulaar, est un parti pris qu’elle considère comme ‘’un geste politique’’.
Huit autres films africains seront sur les écrans français de juillet à novembre et parfois aussi en Belgique, indique le site de Imagesfrancophone.
‘’(…) dans les salles françaises maintenant. 9 nouveaux films africains (dont 5 du Maroc, un de la Guinée, un de RDC, un du Sénégal et un de la Tunisie) sont attendus sur les écrans français d’ici le mois de novembre’’, signale-t-il.
Tous ces films ont été sélectionnés dans les différentes sessions du dernier festival de Cannes.
UN JAPONAIS AU SÉNÉGAL PAR PASSION POUR LA LUTTE
Un Japonais amoureux de lutte sénégalaise a décidé d’élire domicile à Thiès, au Sénégal. Après avoir maitrisé les différentes techniques de cette lutte locale, connue sous le nom de làmb, Shogo Uozumi est devenu propriétaire d’une académie
Un Japonais amoureux de lutte sénégalaise a décidé d’élire domicile à Thiès, au Sénégal. Après avoir maitrisé les différentes techniques de cette lutte locale, connue sous le nom de làmb, Shogo Uozumi est devenu propriétaire d’une académie.